
A propos de Virtual Boy
Quand on parle de console extra-terrestre, on pense presque immédiatement au Virtual Boy, la nouvelle console créée par Gunpei Yokoi, déjà papa de la Game Boy. Lorsque la Chose est présentée au monde, nous sommes alors en novembre 1994 au Japon, lors du Shoshinkai. Les jeux alors montrés ne verront parfois jamais le jour, comme un genre de Super Mario World.
Pourquoi cette espèce d'air nauséeux quand on parle du Virtual Boy ? Parce que c'est sans doute un des grands fiascos de Nintendo : le nom de code de la console était VR 32, pour Virtual Reality 32 (le 32 faisant référence au 32 bits du processeur).
Lors de l'E3 de 1995, la date de lancement est annoncée : ce serait pour le 14 août 1995 (trois semaines après le lancement japonais qui aura lieu le 21 juillet 1995), et la console serait vendu 179.95 dollars. Lorsque la console sort, le jeu d'aventures que chacun attendait devenait Mario Tennis, tandis que d'annulation en report, on ne comptera à la fin de l'année que 12 jeux disponibles. Nintendo espérait vendre 3 millions de consoles, mais les ventes ne dépasseront jamais les 50.000 unités au Japon ! Nintendo renoncera à sortir la console en Europe.
Autant dire que les choses ne se présentent pas bien, et ce tant au Japon qu'aux Etats-Unis : en août 1996, Nintendo met un point final à l'expérience, retire la console et annule les trois derniers jeux prévus. Le fait que les jeux ne reposent que sur une console n'est pas pour rien dans le flop réalisé par le Virtual Boy : la console projette deux images, une noire et une rouge, sur deux écrans LCD montés comme une paire de lunettes. L'image ainsi obtenue donne un effet de relief, la réalité virtuelle selon Nintendo était née...
Les problèmes sont nombreux, sans compter le fait qu'il faut vraiment aimer le rouge pour aimer les jeux de cette console : les joueurs ont vite mal à la tête dès la 1e demi-heure de jeu passée, tandis que la console n'est pas conseillée aux moins de sept ans. De plus, le Virtual Boy se présente comme une chose à poser sur une tabe, ce qui est loin d'être pratique une fois qu'on a goûté aux joies de la mobilité avec le Game Boy.
En tout et pour tout, Nintendo vendra 770.000 consoles dans le monde. L'expérience tournera vite court, et Gunpei Yokoi quittera Nintendo, ne supportant pas d'être responsable de l'échec de la console pour l'avoir mal conçue.
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