Test de Dear me, I was… un visual novel tout en douceur
Disponible sur Switch 2, Dear me, I was vous propose une plongée muette dans une destinée douce et touchante.

Poésie muette
Le jeu vidéo permet de proposer des œuvres expérimentales, des poésies muettes et touchantes, courtes aussi, où l’image et la musique s’entremêlent parfaitement. Par bien des aspects, Dear me, I was est de celles-là. Vous allez suivre, pendant un peu plus d’une heure, la vie d’une jeune femme, de ses premiers jours à la maison de retraite en tant que personne âgée. Une exploration sensible, avec, au final, très peu d’interaction. Car il s’agit là avant tout d’un visual novel, sans aucun texte, une bande dessinée muette qui se joue devant vos yeux.Il n’y a rien à savoir, concernant ce titre. Le mieux est encore de vous laisser porter en lançant le titre. Ici, il n’y a aucun gameplay spécifique : chaque chapitre représente une étape de la vie de cette femme et la seule interaction que vous allez avoir est un petit déjeuner, dont vous allez pouvoir choisir l’ordre dans lequel vous mangez et buvez. Cela n’a aucune incidence sur la suite, il s’agit juste d’une petite feature qui vous donne l’impression d’avoir un minimum de contrôle sur votre vie… Une forme de mise en abîme, complétant le propos du jeu retraçant les choix de vie de votre protagoniste.
Du dessin à l’animation
Est-ce encore un jeu vidéo ? La question se pose, mais c’est pour le mieux. Dear me, I was est une parenthèse, une respiration où vous suivez cette femme, dessiner avec elle grâce au tactile, explorez la vie en musique. Car la chose la plus prenante dans ce titre, c’est vraiment l’adéquation entre la musique, le piano tantôt léger, tantôt plus profond, et le dessin, enchaînement d’illustrations à l’aquarelle, légèrement animées.Au fond, on pourrait dire que Dear me, I was est une expérience de jeu. Une heure, 7,99 €, et une puissance qui se condense dans sa direction artistique. Vous aurez d’ailleurs peut-être reconnu le style de Taisuke Kanasaki, œuvrant aussi sur Another Code, dont on reconnaît la patte graphique notamment à travers ses personnages.
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