Test de A dream about parking lots : puzzle thérapie game
Vous errez de rêve en rêve, à la recherche de votre voiture, tout en discutant avec un psy. Cela vous semble étrange ? Attendez d’explorer ces rêves hallucinés…

Trouvez votre véhicule
A dream about parking lots est un titre qui sort de l’ordinaire. Ici, le gameplay est minimaliste, se contentant de deux touches pour faire avancer l’aventure. Vous pouvez actionner la clé de votre voiture, pour la faire klaxonner et allumer les phares, pour la retrouver. Ou sélectionner des réponses dans les dialogues qui s’affichent en bas de l’écran (et qui sont entièrement doublés en anglais).Le principe de chaque rêve, ou plutôt de chaque niveau, est donc de retrouver votre voiture. Rapidement, vous vous rendez compte que vous êtes dans un véritable labyrinthe : celui de vos rêves, de votre esprit, de vos pensées.
Les méandres d’une séance de thérapie vous accompagnent, une psy interrogeant vos errances, votre perception de l’espace. S’engage alors la deuxième phase de “gameplay” : des dialogues à choix, des questions à répondre ou à poser. Tout cela fait écho à chaque niveau, entre ce que vous raconter au psy et les pièges rencontrés.
Plus court d’une séance chez le psy
Le jeu dure une quarantaine de minutes. Avec son esthétique en low-poly, son gameplay absurde par moment, ses biais de perception (les bruits de voiture se confondent parfois avec ceux de l’environnement, le parking évolue au fil des niveaux, etc), A dream about parking lots est justement cela : un rêve. Un songe parfois décousu, à la manière des souvenirs qui nous reviennent désordonnés, une réflexion sur l’existence qui peut mettre mal à l’aise, ou du moins vous questionner sur vos choix de vie.L’inconvénient du titre réside dans son déséquilibre. Certes, les quarante/cinquante minutes sont sans temps morts, mais il en résulte tout de même un déséquilibre. Une fois le concept compris, vous pouvez arriver à votre voiture avant la fin du dialogue/de la séance. A vous de décider si vous passez au suivant ou si vous attendez, adossé à votre véhicule, la fin de votre échange.
On pourrait croire qu’il s’agit d’un défaut du level design, et pourtant, cela renforce le côté rêve, brise par moment le quatrième mur, distille des réflexions aussi bien sur le jeu vidéo que sur l’existence. Reste un problème : celui du graphisme. Malgré une esthétique low-poly, le jeu est particulièrement flou sur Switch 1, un peu moins sur Switch 2. Est-ce voulu ? Difficile à dire.
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