Test de FC 26 sur Switch 2, enfin le retour du vrai football chez Nintendo ?
Longtemps laissé sur la touche, le public de Nintendo tient peut-être enfin un bon jeu de foot. Avec FC 26, EA Sports promet une expérience moderne, complète et pensée pour cette nouvelle génération. Faut-il y croire cette fois ?
TestFini les versions allégées, FC 26 débarque avec l’ensemble des modes, toutes les licences officielles et une expérience pensée pour la nouvelle génération. Et si cette fois, les joueurs Switch tenaient enfin un vrai jeu de foot à la hauteur de leurs attentes ?
Un vrai tournant pour la série
L’arrivée du moteur Frostbite sur Switch 2 change clairement la donne. Pour la première fois, les progrès techniques des dernières années s’invitent sur une console Nintendo. Le rendu visuel gagne en réalisme, avec des visages plus expressifs, une ambiance de stade plus vivante et des animations sensiblement plus fluides. Les modes Carrière et Ultimate Team retrouvent toute leur richesse, agrémentés d’événements réguliers, de défis inédits et d’un suivi en ligne qui prolonge naturellement l’expérience.En tournant la page des « Legacy Editions », FC 26 place enfin la Switch 2 au niveau attendu. Le marché des transferts reste perfectible, mais les progrès sont nombreux : gestion des entraîneurs plus dynamique, tactiques plus crédibles et un contenu quasiment identique à celui des autres plateformes. Jamais la licence n’avait paru aussi aboutie sur une console Nintendo.
Les modes de jeux disponibles
Le mode Carrière reste un incontournable de FC 26 et se décline en deux expériences distinctes. En Carrière Manager, le joueur incarne un entraîneur capable de créer son profil et de gérer son club à tous les niveaux. Les défis en direct apportent un vrai vent de fraîcheur, avec des scénarios courts inspirés du réel (sauver une équipe de la relégation, remporter une coupe avec une jeune génération, gérer une crise d’effectif). Le nouveau marché des entraîneurs ajoute une dimension plus vivante, permettant de suivre la carrière des coachs rivaux ou de répondre à des offres d’autres clubs.La Carrière de Pro se concentre sur la progression individuelle. On y incarne un joueur dont les performances, la personnalité et la réputation influencent les opportunités de carrière. Les objectifs réguliers et les bonus liés au profil (altruiste, leader, vedette) donnent du rythme à l’aventure, renforcée par des interactions plus crédibles avec le staff, les médias et les supporters.
Ultimate Team reste le mode phare, avec son système de cartes et ses tournois compétitifs. Le retour des tournois à thème et l’ajout du mode Parcours encouragent à varier les compositions d’équipe. Malheureusement, sur Switch 2, le marché des transferts reste moins fourni et les échanges entre joueurs plus limités que sur les versions de salon, probablement la conséquence d’une communauté encore en croissance sur l’hybride de Nintendo.
Le mode Clubs poursuit sa mue en espace communautaire. On y crée un avatar, on rejoint une équipe et on fait progresser son profil grâce aux Archétypes, qui définissent le style de jeu. La possibilité de rejoindre plusieurs clubs apporte davantage de liberté et dynamise l’expérience en ligne.
Enfin, le mode Rush, héritier de Volta, propose une approche plus arcade, centrée sur des matchs à cinq accessibles et spectaculaires. Avec des règles allégées et un tempo plus court, il favorise la créativité et le plaisir immédiat, parfait pour des sessions rapides ou entre amis.
Quand le ballon obéit enfin
La prise en main sur Switch 2 surprend par sa précision. Les passes gagnent en vitesse, le jeu sans ballon s’affine, et les dribbles offrent plus de finesse pour varier les phases offensives. Les gardiens réagissent enfin de manière cohérente, avec des arrêts crédibles et des sorties mieux calibrées. Deux modes viennent encadrer l’expérience : Compétitif et Authentique, pensés respectivement pour les amateurs de rythme soutenu et les puristes de la simulation.L’intelligence artificielle défensive marque, elle aussi, un vrai progrès. Les adversaires s’adaptent davantage au style de jeu et imposent de repenser sa stratégie, surtout aux niveaux de difficulté élevés. Quelques imprécisions subsistent ici ou là, mais dans l’ensemble, FC 26 atteint un équilibre rarement vu sur console Nintendo.
Un bel effort, mais la Switch garde ses limites
Côté technique, FC 26 fait un bond net par rapport aux anciennes versions, mais la Switch 2 reste bridée par son matériel. Le moteur Frostbite offre une mise à niveau visuelle appréciable : visages mieux modélisés, stades animés, éclairages plus crédibles. Pourtant, la fluidité plafonne à 30 FPS (images par seconde), sans possibilité d’option performance. Le résultat reste jouable et stable, mais ce plafond rappelle que la console ne boxe pas tout à fait dans la même catégorie que ses rivales.En ligne, les progrès sont visibles mais pas encore au niveau des autres plateformes. Le matchmaking demande parfois un peu de patience, surtout en dehors des heures de pointe.
Le marché des échanges sur Ultimate Team s’avère également plus calme. Il y a moins de cartes disponibles, prix plus volatils et une circulation plus limitée que chez les versions concurrentes.
Malgré ces freins, FC 26 tient la route. Peu de bugs à signaler, si ce n’est une scène assez drôle : à la reprise d’un match, les joueurs qui s’échauffaient avant le coup d’envoi sont restés sur le terrain, figés à côté des titulaires. Un joyeux chaos visuel avec quatre ou cinq silhouettes supplémentaires qui ne bougeaient plus.
Mais à part ça, l'affichage reste stable (à 30 FPS malheureusement) et une expérience globale bien optimisée pour la machine. Mais on sent que la Switch 2, même en progrès, reste un terrain de jeu un peu à part.











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