Suivez le lapin blanc
Notre histoire commence avec Charlie, un enfant d’environ huit ans, qui joue à cache-cache avec ses chiots au parc. Un orage éclate et les petits chiens s’enfuient dans la forêt ! Vous les poursuivez, mais la nuit et la chute d’une étoile, vous surprennent. Vous rencontrez ainsi Lily, une petite flamme qui sera votre compagne d’aventure tout au long du jeu ! Lily peut, grâce à vos encouragements et des pierres de lune, repousser les ténèbres qui ont envahi le lieu.
Mais quand l’horizon se dégage, Charlie n’est clairement plus dans le parc… Il n’y a plus qu’à suivre les traces de pattes jusqu’à l’entrée d’un manoir où vous tombez sur une énorme Cerbère qui n’a aucune intention de vous laisser passer. Vous allez devoir trouver une autre entrée, et surtout beaucoup d’aide pour vous aider à explorer !
Tout un panel de personnages farfelus sont à découvrir, du groupe de vautours au fantôme d’une aventurière légendaire, chacun avec son objectif et ses priorités.
Les design de chacun sont à la fois simples et bien pensés, avec des détails reflétant leurs personnalités. Les graphismes de façon générale sont très beaux, dans une esthétique très douce, façon dessin. Les expressions sont par ailleurs bien rendues, le studio ayant une attention particulière sur les émotions véhiculées. Les titres des deux jeux étaient auparavant “colère” pour Le volcan furax et “peur” pour Panique au manoir. Mais dans un souci d’attractivité, ils ont préféré changer afin de toucher leur public cible.
Mais si le jeu se destine en effet aux plus jeunes, les grands enfants y trouveront tout autant plaisir à jouer !
Un joyeux non-anniversaire
Côté gameplay, c’est assez simple : vous dirigez Charlie soit directement au joystick gauche, soit au joystick droit via un pointeur de souris. Le pointeur va se déplacer tout seul de point d’intérêt en point d’intérêt. Et non, si vous allez au point et appuyez sur A, ça ne marche pas. Oui c’est un peu perturbant, mais c’est du point et click, il faut pointer et cliquer.
Outre cette mécanique d’exploration, le jeu contient plusieurs mini-jeux plutôt rigolos. On a même un remake de Space Invaders, nommé Ghost Invaders, où il faut bien sûr déplacer votre vaisseau et tirer sur les ennemis. Le but sera ici de vaincre le meilleur score du terrible Comte Coutelas. De façon récurrente, votre amie flamme Lily aura besoin de tout votre enthousiasme pour brûler de mille feux et repousser l’obscurité. Une petite jauge apparaît alors, et il faut maintenir le curseur dans la zone brillante qui se déplace, jusqu’à ce qu’elle atteigne le haut !
Si les mini jeux (et de façon générale le scénario) ne sont pas très compliqués, c’est la recherche du 100% qui va vous préoccuper, en tant que grands amateurs de complétionnite ! En effet, Charlie a un journal de son aventure et des stickers brillants s’y ajoutent quand on réalise des actions.
Certaines sont obligatoires via le scénario, mais beaucoup vous demanderont de l’attention et de la concentration à travers tous les tableaux ! Notamment la recherche des étoiles, la distribution d’invitations ou bien l’allumage de bougie. Et si la plupart des objectifs requis vous sautent aux yeux comme joueurs aguerris, autant c’est plus mystérieux pour d’autres…. Bon courage !
Volcan contre manoir
Nous avons aussi eu l’occasion de tester le premier opus sorti, où l’on incarne également Charlie. Si les deux jeux sont arrivés en même temps sur la Switch, Asfalia : Le Volcan Furax est sorti en janvier 2023, deux ans avant Panique au manoir, lui sorti en janvier 2025. Et on sent toute la progression qu’il y a eu entre les deux. Panique au Manoir a gagné en subtilité, que ce soit dans l’écriture ou dans le gameplay (notamment au niveau des stickers à récupérer, en bien trop grand nombre dans le Volcan Furax.
Comme nous l’évoquions plus haut, le but du studio est de traiter les émotions : le fait que les personnages soient beaucoup en colère dans le premier jeu les rend forcément moins sympathiques (Charlie pique une colère contre son pauvre chien par exemple, ça n’aide pas à l’apprécier), ce qui contribue à plébisciter le second, où on s’attache bien plus aux différents caractères rencontrés et au personnage principal.
Mais les deux jeux sont à tester ! Le studio a rendu le premier opus gratuit sur PC, via son site ou sur Steam, ce qui vous permet de vous faire une idée !
Il est franchement dommage de passer à côté de cette licence, tant les graphismes, peints à la main, sont soignés et plein de détails amusants. On prend vraiment plaisir à détailler aussi bien les personnages que les environnements, le style graphique est vraiment mignon et les animations sont cohérentes avec le genre conte que le studio a voulu donner.
On souligne aussi que l’enfant n’est jamais défini comme un garçon ou une fille, sans qu’on s’en aperçoive vraiment car l’usage des tournures neutres est particulièrement fluide. Un petit plus qui permettra à tout le monde de s’identifier joyeusement à Charlie !
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