Test de CTHULOOT, les voleurs de babioles perdues
Rassemblez des amis et résolvez les mystères des donjons pour ramener les chaussettes perdues du seigneur Morgaz’han

Dungeon Raider
Le jeu commence par nous plonger dans l’action, sans trop de préambule pour nous expliquer ce qu’on fait là. On attaque par un petit donjon de tutoriel, et les mécaniques de jeu en revanche sont claires, fluides et bien expliquées. D’abord petit disclaimer : CTHULOOT n’est pas un jeu de combat. Bien qu’on arpente des donjons, ce sera uniquement des niveaux de puzzle-game, où il faut éviter le vide, les piques, réussir à se frayer un chemin sur des dalles branlantes, activer des boutons, et évidemment récupérer DU LOOT.Les commandes sont assez simples : on peut dasher, permettant d’esquiver ou de franchir un petit fossé, on peut prendre et lancer des objets, et on peut incanter pour activer des pentacles. A cela s’ajoute, en mode solo, une fonction de génération d’un clone, afin de pouvoir réussir les niveaux. Le jeu est prévu en coopération, de 2 à 4 joueurs, et si le solo a donc été pensé, on vous recommande quand même plutôt l’expérience à plusieurs.
Vous vous frayez donc un chemin dans ce premier donjon et arrivez à la demeure souterraine du seigneur Morgaz’han. Il vous accueille et vous explique sommairement que, en tant que ses nouveaux larbins, vous allez devoir récupérer divers objets précieux à travers des portails, afin d’augmenter son prestige et en mettre plein la vue aux autres grands anciens. Simple et efficace. Bien sûr, vous allez devoir faire vos preuves, puisque arriver jusqu’à lui était une promenade de santé…
Un ptit verre et on repart
Côté personnages, ils sont débloquables grâce aux gemmes que vous trouvez parfois dans les niveaux, les bonus quant à eux vous sont accessibles une fois tout votre loot converti dans une sorte de puits des âmes. Ils peuvent vous aider à attirer l’or vers vous, à courir plus vite, à porter plus de choses, etc. Vous pouvez en associer un par personnage avant chaque nouveau donjon.
A vous de négocier avec vos amis pour savoir qui prend quoi. Le jeu n’est pas très dur, les bonus sont sympathiques mais il n’y a généralement pas besoin d’une grande stratégie au niveau du choix. Il y a deux zones inaccessibles au début du jeu, qui révéleront leurs secrets plus tard, si vous êtes un bon sbire…
Overcooked jusqu’à quel point ?
Les différents niveaux des donjons présentent la même source de divertissement : des passages parfois étroits, des boutons à activer pour faire passer les copains, du loot à récupérer et à ne pas faire tomber, tout y est. Sauf peut-être une chose. Dans le jeu de cuisine, les niveaux sont indépendants les uns des autres, et si vous foirez votre distribution de sushi ou de pizza parce que vous êtes tombés trop de fois dans la lave, vous recommencez votre niveau jusqu’à y arriver. Là, ce n’est pas possible. On l’a vu, les donjons sont des enchaînements de niveaux. Et vous ne pouvez pas recommencer un niveau ou le remettre à 0. Alors, certes c’est censé ne pas être gênant pour la progression.
Si vous tombez, vous réapparaissez ensuite, si vous paumez la clé qui devait ouvrir la porte, elle revient à son emplacement initial, et si c’est un niveau où on vous signale que vous ne devez pas vous faire toucher par flèches et boulets, vous reprendrez au début dudit niveau. Et c’est ça qu’on aurait voulu pour tous, pouvoir réapparaître au début du niveau si on l’a foiré.
Car d’une part, dans certains niveaux le softlock est possible : dans un des premiers donjons par exemple, avec des dalles qui apparaissent et disparaissent, vous ne pouvez pas faire demi-tour, donc si la clé vous échappe, c’est retour au hub, il n’y a même pas de retour possible directement au début du donjon.
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