It's game time !
Vous avez du lire cette phrase sur presque tous les sites de jeu vidéo dernièrement, et c'est normal ! Elle est un peu le slogan du jeu dont nous vous présentons le test aujourd'hui. Et l'ambiance est imposée dès la lecture du manuel. En effet, en tournant les premières pages on découvre l'intro du jeu façon comic book (BD). L'histoire est lancée : vous êtes un assassin, Travis Touchdown, qui en a marre de tuer des gens par un contrat qui arrive de temps en temps. Il n'est plus satisfait. Alors un jour, pour passer le temps, il décide d'aller louer un film porno, quand il tombe sur une mystérieuse et plutôt charmante demoiselle au Death Match Bar.De là, elle lui propose de devenir l'assassin numéro 1. En g33k professionnel, Travis accepte de suite. Il est alors classé 11ème et devra, pour gravir les échelons et devenir LE number one, battre, lors de combats organisés, les autres concurrents.
Mais au-delà de cette quête personnelle de gloire, vous aurez besoin d'argent pour vous inscrire à ces combats. Vous devrez alors faire plein de petits boulots comme ramasser des noix de coco, tondre la pelouse, ramasser des ordures. Tout un programme ! D'autres missions vous seront aussi confiées pour gagner de l'argent comme abattre un homme de pouvoir ou alors tuer un maximum d'ennemis dans un temps donné. Autant vous dire que vous n'aurez pas de quoi vous ennuyer. D'entrée vous avez le choix entre deux niveau de difficulté, l'un forcément plus facile que l'autre.
Punk's not dead !
Mais en plus de la quête principale et des missions annexes, il y a tout un monde qui apparaît autour de vous. Ce monde a un nom : Santa Destroy. Concrètement, c'est la ville dans laquelle vous devrez accomplir tous vos méfaits en la traversant de fond en comble sur votre super moto. Sur un plan plus technique, la ville n'est pas spécialement grande ni très animée et la moto un peu rigide à conduire, mais on retrouve un léger esprit GTA quand même. De nombreux chargements sont aussi à prévoir à chaque entrée et sortie d'un batiment.Dans ce monde propre à l'univers de son créateur, vous pourrez tout customiser, ou presque. Vous pouvez vous changer (ou plutôt changer les couleurs de vos vêtements) en partant des lunettes jusqu'à vos chaussures, vous pouvez aussi acheter des accessoires pour votre arme (on reviendra dessus un peu plus loin dans le test) ou alors carrément en acheter une plus performante ou même louer des vidéos. A côté de ça, vous devrez vous occuper de votre chatte au moins une fois par jour.
D'ailleurs, un des éléments assez amusant du jeu est la chambre de Travis Touchdown. Il habite dans un motel complètement délabré et sa chambre n'est pas vraiment mieux tenue. Quand on vous dit qu'il est un g33k professionnel ce n'est pas pour rien. C'est un bordel monstre, et en petit clin d'oeil, une N64 sur l'étagère. Mais à tout cela s'ajoutent des petits plus. Par exemple en ouvrant le réfrigérateur on récupère toute sa vie ou alors les toilettes se tranforment en point de sauvegarde.
Les graphismes ne font que renforcer cette impression de 'punk attitude' ou encore de g33k. En effet, l'effet cell-shadé du jeu et surtout les nombreux points missions marqués par des points d'exclamation totalement pixélisés donnent au jeu un certain cachet qu'on ne peut pas lui retirer. Par contre le jeu a ce gros défaut : l'aliasing permanent ! Plus on avance dans le jeu plus ou l'oublie, mais un effort aurait pu être fait de ce côté là.
Mais ce qui donne toute la puissance à ce jeu est sans doute la musique et le fond sonore en général. Avec des sonorités pop/rock très bien adaptées et des bruitages vraiment impressionants, No More Heroes est sans conteste un jeu de référence à l'univers musical riche et agréable. Sans compter sur les doublages des personnages plus charismatiques les-uns que les autres. Un grand moment !
Beam Wiimote
Beam Wiimote ?! Késako ?! C'est un mix entre Beam Katana et Wiimote. Beam Katana ?! Késako ?! C'est l'arme de Travis Touchdown, le fameux katana laser. Ce nom introduit en fait une partie sur le gameplay complètement adapté à la Wiimote. Avec le travail qui a été effectué sur ce côté du jeu, on obtient une jouabilité classique avec plusieurs petites phases utilisant réellement les capacités de la Wiimote. Un bon mélange qui donne une jouabilité fluide et vraiment très immersive.Pour donner des exemples, le jeu commence par un tutoriel qui vous explique tout le gameplay. La première chose à retenir est que l'on attaque principalement avec A et que l'on verrouille ses adversaires avec Z. Ensuite, quelques subtilités viennent s'ajouter à cela. En effet, il existe la garde haute et basse : si jamais un adversaire pare votre attaque et que votre Wiimote est dirigée vers le haut, c'est qu'il est en garde haute. Dans ce cas, il faudra diriger la Wiimote vers le bas pour pouvoir l'attaquer et le toucher puisqu'en garde haute, les attaques basses passent, et vice versa. Ce gameplay est plein de petites astuces qu'il serait trop long de vous énumérer, c'est pourquoi nous nous arrêterons là et vous laissons le plaisir de courir acheter le jeu !
La jouabilité dans ce jeu englobe aussi la direction de la moto. Pas de révolution au rendez-vous : on accélère avec A, on tourne avec le joystick. La seule chose qui est révolutionnaire dans ce jeu est le style de la moto qui est presque plus imposante qu'une voiture. Même si la diriger se révèle jouissif, car la liberté de mouvement n'est pas si mauvaise, tout ceci reste un peu rigide et pas franchement agréable au début. Mais ce n'est que le temps de prendre le pli.
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