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Towa and the Guardians of the Sacred Tree Disponible sur Switch depuis le 19/09/2025
Test de Towa and the Guardians of the Sacred Tree (Switch)

Test de Towa and the guardians of the sacred tree : un rogue lite efficace

Towa et les enfants célestes vont devoir faire preuve de bravoure et d’astuce s’ils veulent vaincre les forces du mal qui menacent leur village.

Test
Sorti le 19 septembre, Towa and the guardians of the sacred tree est un rogue lite aux graphismes chatoyants. Développé par Brownies inc et édité par Bandai Namco, le jeu propose plusieurs phases, mettant en scène les enfants célestes dans leur quête pour sauver le village.

Vaincre la corruption

La corruption de Magatsu menace de s'abattre sur le monde ! Il faut empêcher cela ! Les enfants célestes sont là pour ça. Car vous ne serez pas seul dans cette quête : chaque run s'effectue en choisissant deux personnages parmi les huit que compte votre compagnie. Chacun a ses capacités et ses spécificités, rendant les possibilités nombreuses. Mais cela, nous vous le détaillerons plus tard.
L'histoire est assez classique : une divinité nommée Towa veille sur le petit village de Shinju. Un jour, les démons commandés par Magatsu ravagent tout sur leur passage. Le combat est ardu, Towa ne peut sauver le village seule, elle s'entoure donc des Enfants célestes. Le rituel est mis à mal, Towa est affaiblie. Ne pouvant combattre, elle envoie les Enfants célestes finir ce qu'elle a commencé. La seule aide qu'elle peut leur apporter consiste à manipuler le temps, pour effacer tout échec et retourner dans le passé avant de repartir à l'attaque. Voilà donc de quoi justifier le côté rogue lite du titre.

L'histoire est assez classique, mélangeant Japon féodal et élément folklorique et fantastique. Chaque Enfant a ses spécificités, notamment dans leur design. Le style graphique s'approche d'ailleurs du manga, que ce soit dans les cinématiques ou le character design, reprenant des éléments emblématiques des shonens.
La narration, quant à elle, est principalement tributaire de votre progression, des boss que vous parviendrez à vaincre et de comment se déroule chacune de vos runs. Heureusement, le scénario n'est pas non plus l'élément central : il ne s'agit pas d'un visual novel, ni d'un jeu narratif, mais bien d'un rogue lite au contexte narratif intéressant mais qui ne sera pas indispensable pour progresser ou prendre du plaisir à l'aventure.

Huit enfants et un seul destin

Le déroulement de vos run est particulièrement intéressant. Principalement parce que le jeu est dense et propose une multitude de possibilités. Vous allez embarquer deux personnages pour chaque run. Mais en choisir deux ne suffira pas. Il va falloir choisir qui sera le Kagura et qui le Tsuguri. Le Kagura est le porteur de bâton. Le Tsuguri, celui qui frappe au katana. Et chaque personnage dispose des capacités de faire les deux.
Si vous vous sentez l'âme d'un féru de math, posons le problème ainsi : chaque personnage dispose de deux types de gameplay/compétences (Kagura et Tsuguri) et peuvent être affectés à l'un ou l'autre rôle. Vous disposez de huit personnages. Combien de combinaisons uniques pouvez-vous faire ? La rédactrice de ce test ayant préféré la spécialité littéraire à scientifique, elle ne vous répondra que "beaucoup".
C'est là aussi tout l'intérêt du jeu : les multiples possibilités, l'adaptabilité du titre face aux différents types de gameplay. Bien entendu, le jeu ne vous balance pas dans l'arène sans vous proposer d'entraînement, ou à tout le moins de descriptifs complets des possibilités des personnages. Avant de commencer votre run, vous devez donc choisir vos deux personnages, fiches et descriptifs de leurs pouvoirs à l'appui, l'écran les détaillant faisant partie de l'écran de choix. Un excellent point quand on a autant de compétences et de possibilités à assimiler.
Tant que vous ne traversez pas le portail pour commencer votre run, vous pouvez encore changer de personnage. Ainsi, libre à vous de faire des tests, de voir la synergie des personnages pour trouver un gameplay où vous êtes le plus à l'aise.
Ensuite, il s'agira de taper, avec X et Y, avec ZR et ZL, pour changer de compétences et switcher entre bâton et katana, etc. D'autre part, le jeu se dote d'un mode coopératif en local, permettant à deux joueurs de contrôler chacun des deux personnages à l'écran. Si l'idée est bonne, elle l'est un peu moins pour la lisibilité de l'action à l'écran tant tout devient rapidement saturé.

Se battre et recommencer

Towa and the guardians of the sacred tree est donc un titre dense, mais pas exempt de défaut. La multiplicité des ennemis et le nombre de contrôle, né des différents types de mouvements, peut s'avérer délicat à prendre en main au début. D'autant que le rythme effréné des affrontements se prêtent assez peu à la réflexion stratégique.
Rapidement, l'écran se couvre d'informations, d'animations, d'effets visuels qui nuisent par moment à la lisibilité de l'action. Sur Switch, en mode portable, il résulte un certain effet de flou. Les décors et les personnages défilent parfois en même temps, rendant le tout flou. Alors si on ajoute les affrontements et les ennemis à vaincre, l'écran devient par moment illisible, ce qui est dommage.

Comme dans tous les rogue lite, vous avez le choix dans certaines "salles" (qui sont plus des clairières et des plaines que des espaces clos) du bonus vers lequel vous voulez vous diriger. L'argent vous servira à acheter des bénédictions pour améliorer votre build, etc. Certains matériaux survivent à l'échec de votre run. Et vous en aurez besoin pour les phases d'amélioration dans le village.

Sauver Shinju et le faire prospérer

Dans le village de Shinju, vous avez pas mal de choses à faire. Bien entendu, vous pouvez y rencontrer les villageois, vous entraîner avec eux, discuter. Vous pouvez aussi débloquer des souvenirs. Et même s'il est comme figé dans le temps (du fait des pouvoirs de Towa et de sa capacité à modifier le temps pour gommer vos échecs), les choses vont évoluer.
Le principal élément du village qui nous intéresse, c'est la forge. A la suite de nombreux mini-jeux qui s'enchainent les uns à la suite des autres, vous allez pouvoir forger des armes et en équiper vos personnages. Cette phase aurait pu être particulièrement intéressante si elle n'avait pas été si longue et redondante. Il y a pas moins d'une dizaine d'étapes pour forger une lame, et même si toutes ne sont pas affiliées à un mini-jeu, cela reste particulièrement long et redondant.
En effet, pour les étapes de forge, les mini-jeux demandent d'appuyer au bon moment quand le curseur est dans la bonne zone. Et ce, plusieurs fois d'affilé. Le jeu fait d'ailleurs appel à votre connaissance vidéoludique pour cette phase, ne dispensant que très peu d'instruction. Vous ne saurez pas ce que cela implique en termes de statistique avant d'avoir fini cette étape. Le côté forge est intéressant, parce qu'il permet de façonner une lame, de choisir à quel point elle est lustrée, aiguisée, et même courbée, ou encore dans la customisation esthétique. Mais la longueur et la redondance, voir le côté très punitif dans la vitesse et la précision demandée, peuvent s'avérer un repoussoir par moment.
Le village de Shinju a beaucoup à offrir. Que ce soit dans les souvenirs que vous débloquez, dans les améliorations de vos personnages ou dans la forge. L'équilibre est cependant difficile à trouver entre les phases dans le village et vos runs. Au point qu'on peut parfois passer plus de temps à forger une lame qu'à se battre avec.
15/20
Towa and the guardians of the sacred tree est un titre intéressant. La multiplicité des possibilités du fait du grand nombre de personnages est un élément important du jeu : tout le monde pourra y trouver chaussure à son pied, ou katana à sa main. Cependant, certains éléments manquent encore d'équilibre. Que ce soit l'effet de flou ou de saturation des informations à l'écran ou la longueur des phases de création de lames. La possibilité de jouer à deux sur son canapé est d'autant plus intéressante que cela ajoute une dimension au titre. Malheureusement, les amateurs de rogue lite seront rapidement rassasiés de la formule, tant celle de Towa n'apporte pas vraiment de nouveautés et se dote malheureusement de phases d'amélioration fastidieuses et trop répétitives.
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15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Si Towa manque d'équilibre, cela n'est pas une raison pour ne pas tenter l'expérience et vous offrir quelques sessions de temps à autre !

Jouabilité
Le gameplay en run est nerveux et cela est particulièrement plaisant ! Malgré un certain manque de lisibilité à l'écran par moment en version portable, on sent la rapidité de l'action, les possibilités infinies des personnages, etc. Cependant, tout se gâte dans le village et avec la phase d'amélioration et de forge : répétitive, punitive par moment, assez peu intuitives, elle manque de fluidité et devient rapidement trop longue pour peu d'avantage.
Durée de vie
Comme tout rogue lite, le jeu possède une bonne durée de vie. Les runs s'enchainent et ne se ressemblent pas, on a envie de tester le plus de combinaisons de personnages possibles pour trouver son duo favori, etc. Dommage que la durée de vie soit une nouvelle fois rallongée artificiellement par les phases dans le village.
Graphismes
Il n'y a pas à dire : le jeu est beau. L'esthétique manga s'accorde parfaitement avec le type de récit et l'univers, les environnements sont magnifiques et le bestiaire varié. On aurait cependant aimé qu'au moins en version portable, les effets de flou de déplacement soient beaucoup moins importants, car en l'état, si on veut se déplacer vite, on ne profite pas des environnements et du travail graphique.
Son
L'ambiance sonore est particulièrement efficace aussi. Sans être trop présente, elle s'accorde avec l'action, rythme votre progression et vous accompagne pendant vos runs.
Intérêt
Pour 29,99 €, Towa and the guardians of the sacred tree est un rogue lite intéressant. Cependant, il reste ambiguë : accessible plus facilement aux amateurs du genre, ce sont aussi eux qui verront plus facilement les défauts du jeu. En l'état, et avec des phases d'amélioration manquant d'équilibre, le jeu tourne rapidement en rond et c'est dommage. D'autant plus que Towa est une vraie proposition, notamment dans le choix des personnages et ce que cela engendre de possibilités et de gameplay différents.

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