Nintendo Switch 2 : 3 semaines de test pour cette évolution quasi-idéale du phénomène Switch
Test complet, autonomie, performances de l'architecture hardware, Joy-Con 2 magnétiques : on vient de passer 3 semaines avec la Switch 2 ! Après beaucoup de kilomètres sur Mario Kart World, nous voici en mesure de vous proposer un test ultra-complet de notre expérience de la nouvelle console de Nintendo.
Dossier
La Switch 2, enfin !
Attendre que sonne minuit, sentir la file d’attente frissonner devant la FNAC comme un 24 coureurs prêts à se lancer sur la ligne de départ du nouveau Mario Kart World : chaque nouveau hardware de Nintendo, c’est un peu Noël avant l’heure... même un 5 juin. Tombé dedans depuis la NES et toujours à fond jusqu’à la Switch OLED que j'avais emportée partout, chaque lancement s’est gravé dans ma mémoire de joueur : l’odeur du carton fraîchement ouvert, le clac (ou clic, ou bziiit) inaugural d’une cartouche (ou disque) qui s’enclenche, la petite appréhension des accès réseau pour les modèles plus contemporains… et surtout ce cœur qui bat plus fort que la cadence d'horloge du processeur graphique, prêt à vibrer au moindre jingle de démarrage.Mais cette sortie de Switch 2 avait un parfum un peu particulier. D’abord parce qu’elle succède à une machine qui a redéfini notre façon de jouer, au fond de son canapé comme dans un train, ensuite parce que l’attente fut une course d’endurance jalonnée de rumeurs plus ou moins crédibles. Quand la date du 5 juin 2025 est enfin tombée lors du Nintendo Direct du 2 avril dernier, impossible de ne pas reprendre ce vieux rituel : poser un congé discret, rejoindre la communauté de passionnés devant le rideau de fer, échanger sur ce moment si particulier, interviewer les autres fans présents, grappiller la moindre info sur le statut du "launch" en scrollant frénétiquement sur les fils de réseaux sociaux depuis son smartphone... et tout cela dans une ambiance de veillée d’armes douce-amère où l’on savoure déjà le souvenir que l’on est en train de créer. Oui, un peu de poésie, ça ne fait pas de mal, dans un "grand test" hardware comme celui qu'on s'apprête à vous livrer !
Le rideau se lève, et la pulsation collective devient totalement personnelle : l'équipe du magasin livre la précieuse commande, le bon de réception plié dans la poche, et soudain on n’est plus spectateur mais enfin, on devient acteur de premier plan du nouveau chapitre qui va s'écrire. Rentrer chez soi avec la console sous le bras (en vrai : cachée au fond d'un sac à dos car "on ne sait jamais" qui on pourrait croiser à une heure aussi tardive dans la nuit), c’est comme ramener la coupe à la maison : on sait que la vraie fête commence, quand l’écran s’allume et que l’on découvre, la console entre les mains, comment Nintendo a réussi à innover pour encore nous surprendre.
Ramener la coupe, euh la console, à la maison
La migration des données depuis la Switch vers la Switch 2 confirme bien le lien fort qui unit les deux générations de consoles. On a largement développé cet aspect dans un article dédié, mais il nous semble pertinent de rappeler ici à quel point le processus est simple, que vous ayez encore la console d'origine ou que vous deviez vous en séparer (et donc stocker sur un serveur de Nintendo vos précieuses données en attendant l'arrivée de la petite dernière) ! En quelques minutes, votre transfert de données de sauvegarde se fait, le téléchargement des jeux prendra quant à lui plus de temps quand vous aurez besoin de les télécharger à nouveau.Les versions de firmware de la Switch et de la Switch 2 se suivent, c'est dire si les deux consoles marchent dans les pas l'une de l'autre. L'OS de la Switch 2 ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de la Switch, avec deux changements de taille : des icônes modernisées (on vous l'accorde, c'est pas une killer-app), et des temps de réaction plus rapides notamment dans le service Nintendo Switch Online et surtout dans l'eShop dont l'expérience a été entièrement revue. C'en est fini du "click and wait" (cliquer et attendre), on passe à l'ère du "click and ooops I bought" (cliquer et ouh la la j'ai acheté) !
L'arrivée de la Switch 2 a permis à Nintendo de déployer de nouvelles fonctionnalités comme les Cartes de jeu virtuelles qui permettent de prêter un jeu acheté sur eShop à un ami pour une durée de 15 jours. Cela fonctionne vraiment bien, pour l'avoir essayé. Ne laissez plus vos jeux dormir sur votre console, prêtez-les à vos proches en toute simplicité.
On parlait d'héritage Switch, et il va au delà de l'OS évidemment : les Joy-Cons originaux sont compatibles (mais ne pourront être chargés que sur une Switch 1 ou une station d'accueil dédiée), la manette Classique Pro de première génération aussi (mais il lui manquera les deux nouvelles gâchettes GL et GR). On peut donc continuer à utiliser ses accessoires sur Switch 2, le porte-monnaie dit merci, mais on y revient un peu plus loin ! L'écosystème Switch est donc relativement Switch-2 ready, à l'exception des accessoires conçus pour Joy-Cons Switch qui évidemment ne sont plus au format des nouveaux Joy-Cons (Nintendo Labo, premiers volants, etc).
Présentation générale : design, finitions et prise en main
Avec ses 27,2 cm × 11,6 cm × 1,4 cm et ses 534 g (Joy-Cons compris), la Switch 2 s’allonge sans sombrer dans l’excès d’autres machines comme le Steam Deck (un beau bestiau un peu dense qui pèse 640g). Tout est plus léché, mieux "fini" par rapport à. la précédente génération : la coque soft-touch mate ne marque plus les traces de doigts, un support sur toute la largeur offre une belle stabilité à la console posée en mode "table", les contours d’écran sont amincis autour d’une dalle IPS HDR10 7,9 pouces en 1080p/120 Hz. Ca en jette : la Switch 2 est une bien belle machine. En main, la console paraît plus dense mais après quelques heures, on apprécie la répartition du poids général.Quand on regarde la Switch 2, on a un peu de mal à se dire qu'on est face à une console Nintendo, ce que je veux dire par là, c'est que la console fait très sérieuse, pour ne pas dire high-tech. On oublie les Joy-Con fluo de la Switch 1, on oublie la forme cubique violette de la GameCube : la Switch 2 marquerait-il un tournant dans la façon dont Nintendo veut qu'on perçoive ses consoles ? C'est possible, car on a le ressenti d'un bel objet technologique qui trouvera sans peine sa place près de la TV du salon. Il faut dire qu'avec la chauffe et le micro intégré, on ne se voyait pas cacher la console dans un placard.
Allumer la console est une petite expérience à part entière : bien que LCD, l'écran nous semble vraiment bien adapté à des jeux Switch. On a essayé plein de jeux sur la console, même si on avoue jouer surtout à Mario Kart World, qui se prête bien à une restitution de couleurs vives. Mais on n'est pas là pour allumer et éteindre la console : très vite, on veut découvrir la nouvelle sensation des Joy-Cons 2 ! Le système de rail magnétique est particulièrement malin, bien plus pratique que le rail dans lequel on glissait les Joy-Cons. Ils sont plus grands, et donc plus faciles à prendre en main. Tout bon donc pour cette évolution des Joy-Cons.
Retour rapide : la Switch 2 face aux précédentes Switch
D’emblée, la Switch 2 ferait presque passer la Switch 2017 pour un prototype : quatre fois plus de RAM, 256 Go de stockage pour tous, Wi-Fi 6 et Bluetooth capable de gérer casque audio et manettes, et un slot pour carte mémoire micro SD Express. Des sites spécialisés en audit hardware indiquent bien que la Switch OLED conserve un contraste supérieur compte tenu de sa technologie OLED, mais elle plafonne en 1080p/60 Hz et n’offre ni HDR ni DLSS, ce qui est bien le cas de la Switch 2 et de son "modeste" écran LCD.À mi-chemin, la Lite reste imbattable côté poids… mais par contre, on n'oublie pas que le mode TV a purement et simplement disparu de cette console. La magie des compromis pour offrir un prix de vente plus accessible à une partie du public jusqu'à lors privé de console.
Tableau comparatif des caractéristiques physiques des quatre modèles Switch
Modèle | Dimensions (hauteur × largeur × épaisseur) | Poids (Joy-Con inclus) | Écran |
---|---|---|---|
Nintendo Switch (2017) | 102 × 239 × 14 mm | 398 g | 6,2 pouces LCD, 1280 × 720, tactile capacitif |
Nintendo Switch Lite (2019) | 91 × 208 × 14 mm | 277 g | 5,5 pouces LCD, 1280 × 720, tactile capacitif |
Nintendo Switch – OLED Model (2021) | 102 × 241 × 14 mm | 422 g | 7 pouces OLED, 1280 × 720, tactile capacitif |
Nintendo Switch 2 (2025) | 114 × 272 × 14 mm | 535 g | 7,9 pouces LCD 1920 × 1080, HDR10, VRR 120 Hz, tactile capacitif |
Nouvelles performances matérielles : NVidia dans la place
Nintendo a travaillé main dans la main avec NVidia depuis plusieurs années pour préparer cette nouvelle génération de console, en travaillant le moindre aspect permettant de gagner en vitesse, en consommation d'énergie. Résultat : les temps de chargement sont divisés par deux sur Zelda Tears of the Kingdom, on joue en 4K et en 60 images par seconde en mode TV et le ventilateur tourne (presque) discrètement, même docké (le dock a son propre ventilateur pour renforcer celui de la console).En conséquence, pour suivre la vitesse de sa propre console, Nintendo a dû se résoudre à changer de technologie pour ses cartouches, retenant un format bien plus rapide... mais qui a aussi l'inconvénient, encore, de coûter très cher. Cela a eu pour effet de contraindre de nombreux éditeurs à préférer une Carte Clé de Jeu en lieu et place du jeu sur cartouche, alors que seules les grandes capacités sont a priori disponibles pour le moment, de fait seul CD Projekt avec son Cyberpunk 2077 a opté pour une vraie cartouche avec le code du jeu gravé dans ses entrailles. Pour tous les autres, un téléchargement du jeu sera nécessaire, un sujet qui fait couler beaucoup d'encre parmi les joueurs.
Joy-Con 2 : magnétisme, confort et nouveaux capteurs
Fini les rails coulissants : les manettes se connectent magnétiquement avec un « clic » des plus satisfaisants à entendre. Plus longues d’un centimètre, elles tiennent mieux en main car elles remplissent mieux la paume. Les boutons SL/SR sont élargis, ce qui est plus pratique pour jouer en multi local. Le retour haptique du HD Rumble 2 est plus nuancé : on distingue clairement les différents revêtements de piste dans Mario Kart World, par exemple.Nintendo promet des sticks renforcés ; ils restent à potentiomètre, mais la course paraît plus souple. Si le capteur infra-rouge a disparu, un capteur optique fait son apparition et offre à la Switch un contrôle façon souris qui permet, Joy-Con posé sur la table, de piloter un curseur dans l’OS ou dans quelques jeux compatibles. On attend beaucoup de ce mode dans des jeux comme Drag X Drive ou bien sûr Metroid Prime 4: Beyond qui nous a laissé une impression fabuleuse lors de notre preview d'avril dernier.
Expérience quotidienne de la Switch 2 : bruit, chauffe et ergonomie nomade
En nomade, la console plafonne à environ 40°, c'est assez chaud mais reste assez stable. Il faut croire sur parole ceux qui l'affirment comme Tom's Hardware par exemple. Le léger souffle du ventilateur disparaît derrière le son du jeu, mais on peut l'entendre néanmoins bien qu'il soit raisonnable. Les haut-parleurs stéréo gagnent en clarté mais il y a toujours un petit truc qui fait que le son n'est pas optimal en mode portable, on préfère jouer avec un casque posé sur les oreilles.Un micro a été ajouté à la console. Il surprend pour sa qualité quand on l'utilise en chat vocal via GameChat, une fonctionnalité de jeu en ligne native de la Switch 2 qui permet de dialoguer avec ses amis en toute simplicité, en lançant un chat via le nouveau bouton C disponible sur les consoles.
Station d'accueil : le dock que la Switch 2 méritait
Le nouveau dock est plus haut, et embarque un ventilateur dédié signe que ça chauffe quand on veut jouer en 4K sur sa TV dans la console. Le dock a aussi un port Ethernet Gigabit et une sortie HDMI 2.1. Il permet aussi de recharger la console (65 W d'ailleurs pour une recharge plus efficiente). Impossible, pour l’instant, de recommander de lui substituer un dock tiers en dépit de son prix de vente presque prohibitif de 120€ (si on a besoin d'un second dock, ce qui sera le cas d'une minorité : pendant deux ans, en cas de panne, la garantie constructeur devrait couvrir un éventuel remplacement). Heureusement que Nintendo inclut un dock, de base, dans le pack de sa console.On disait plus haut que la Switch 2 était rétro-compatible avec les accessoires de la première Switch, des Joy-Cons aux manettes. Pour autant, Nintendo a commercialisé un accessoire qui n'existait pas auparavant : une caméra 1080p qui se connecte via un porte USB-C de la console et qui permet de s'afficher à l'écran en cours de partie sur les consoles de ses amis lors de sessions de GameChat, le mode de jeu en ligne natif de la Switch 2. Cette caméra, vendue 59€, reste encore un gadget, faut de jeux qui l'exploitent pleinement, et ce n'est pas son utilisation dans Nintendo Switch 2 Welcome Tour qui vous convaincra de vous équiper pour le moment : on est moins sûr face à un Super Mario Party Jamboree – Nintendo Switch 2 Edition + Jamboree TV qui sortira le 24 juillet prochain.
Autonomie : le compromis majeur
Nintendo annonce 2 h–6 h 30 ; nos mesures : 2h15 sur Mario Kart World, 2h10 sur Cyberpunk 2077, mais près de 6h sur Hades II. C’est proche de la Switch 2017 sur les titres les plus lourds, mais l’on passe sous la barre des 3 h dès que le GPU tourne à plein régime.Bref, on retiendra surtout qu'il vaut mieux ne pas oublier son adaptateur secteur et son câble USB-C pour recharger sa console, la présence de prises dans de nombreux modes de transport réduit l'impact de cette consommation d'énergie qui a certainement fait l'objet de longs débats chez Nintendo pour trouver le meilleur compromis, sans pourtant nous séduire totalement, disons que l'on fera avec et qu'on n'oubliera pas nos câbles de recharge.
Mario Kart World : la vitrine technique du Day One
Pensé pour la console, ce nouveau volet tourne en 1080p/60 fps portable et 4K/60 fps docké. Effets météo, HDR qui claque et chargements quasi-instantanés : la licence nous emporte dans un nouvel opus époustouflant au sujet duquel on pense avoir tout dit dans notre test complet du jeu. Parmi les fonctions de la console, Mario Kart World exploite aussi le HD Rumble 2 (par exemple à chaque pièce récupérée, tout ça pour ça !) et les contrôles au gyroscope ont été affinés.La question du prix
Il faut dire qu'à 469€ en prix public normal constaté, on fait face à une sacrée dépense et un constat sans appel : l'inflation pèse lourd sur le prix d'un hardware en 2025. On a bien vu certaines consoles concurrentes réévaluer leur prix de vente en cours de vie, ce qui n'était que rarement vu auparavant.Les variations de taux de change ont parfois contraint les constructeurs à augmenter le prix de vente de leurs consoles, comme Sony avec la Playstation 4 en 2014, parfois c'est la mise en place de tarifs douaniers qui a eu un effet pervers sur le prix de vente public comme ce fut le cas au Brésil pour la PS4 en octobre 2013. Et la Switch 2 a bien failli défrayer la chronique Outre-Atlantique en raison des tarifs douaniers imposés par Donald Trump, qui a eu pour effet de retarder de près de deux semaines l'ouverture des précommandes de la console.
On ne peut en effet pas comparer le prix de vente de la Switch en 2017 à celui de la Switch 2 en 2025 sans tenir compte de l'inflation. Et si on s'appuie sur les outils statistiques disponibles, on constate alors que la Switch 1 lancée aujourd'hui aurait coûté environ 420€. Compte tenu de l'ingénierie qu'embarque la Switch 2, on pense que son prix de vente est, on le pose là, justifié. On regrette que Nintendo n'ait pas eu le courage d'annoncer la couleur dans son Nintendo Direct du 2 avril, cela nous aurait évité bien des débats à l'approche de la sortie de la console, décourageant peut-être plus d'un fan à vivre l'expérience Switch 2 dès sa disponibilité.
La maturité de l’hybride
La Switch 2 n’est pas la révolution, mais avec le succès phénoménal rencontrè par la Switch première génération, on pense que c'est plutôt judicieux de chercher à capitaliser sur ce succès et d'aller encore plus loin dans ce que voulait faire Nintendo avec cette console. C'est plutôt la concrétisation d’une vision hybride peaufinée depuis 2017, voire même depuis 2012 car bon nombre d'aspects de la Switch venaient déjà de la Wii U, voire même de la DS encore plus tôt.Mais ce produit de 2025, plus fluide, mieux fini, capable d’afficher du 4K HDR, est une version élaborée de ce qu'incarne la Switch de 2017. Seule son endurance relativement modeste rappelle qu’aucune machine n’est parfaite ; pour le reste, c’est la meilleure porte d’entrée dans l’écosystème Nintendo aujourd’hui en raison de la rétro-compatibilité de la machine avec une immense majorité du catalogue de la Switch originale.
En parlant de magnifique évolution plutôt que d'une révolution, est-ce qu'on place de fait la Switch 2 en deçà de consoles concurrentes ? On ne s'y résignera pas, car ce n'est pas tant la puissance du hardware qui compte que son catalogue. La Switch pouvait se targuer d'avoir le meilleur catalogue à disposition pour les fans de jeux vidéo. En s'assurant une rétro-compatibilité quasi-intégrale de ce catalogue, avec la promesse de jeux à venir qui exploiteront l'ensemble de ses capacités, l'avenir de la Switch 2 nous semble tout tracé... à condition que les jeux à venir offrent en effet des expériences à couper le souffle qu'on ne trouve que sur une console Nintendo.
Trois semaines après la sortie de la console, Nintendo place ses pions doucement sur l'échiquier du jeu vidéo : Mario Kart World était une magnifique introduction à ce que peut offrir la Switch 2, et le tout récent Donkey Kong Bananza Direct place la barre assez haut en termes de jeux de plateforme, à tel point que d'aucuns murmurent qu'un nouveau Mario n'est pas pour demain, pour laisser à la nouvelle aventure de Donkey Kong le temps d'exister. Les fonctionnalités online de la console seront évidemment mises à contribution pour jouer à deux, et une semaine après ce sera au tour de Super Mario Party Jamboree d'arriver avec une compatibilité aboutie avec la fonctionnalité GameChat de la console.
Et les tiers dans tout ça ?
On a pu lire récemment que le lendemain de fête que fut la sortie de la Switch 2 avait laissé tout un pan du secteur avec une sacrée gueule de bois. Et pour cause, les éditeurs-tiers n'auraient pas vendu autant de jeux qu'ils l'espéraient, Nintendo vampirisant les joueurs avec un seul titre, Mario Kart World.Il y a sans doute un peu de vrai là-dedans, on reconnait avoir parlé plus volontiers de MKW que de tout autre jeu, mais c'est aussi parce que c'est là que bat notre coeur : après l'achat d'une console, de quelques accessoires et d'un jeu (dans notre cas nous avons acheté le pack avec le jeu inclus), notre budget s'est montré limité et comme beaucoup de joueurs, nous avons... priorisé nos investissements en reportant à plus tard l'achat de certains jeux tiers, dans l'espoir de profiter d'une promotion, alors que les jeux Nintendo, eux, ne baissent que peu, et tardivement.
Ajoutons à cela que Nintendo a renforcé son offre "Nintendo Switch Online" avec un nouveau service de console virtuelle réservé aux possesseurs d'une Switch 2 : la possibilité de jouer à des jeux GameCube. Cela s'est traduit par la mise en vente d'une nouvelle manette GameCube sans fil dotée du bouton "C" GameChat aussi inutile qu'indispensable puisque... c'est la manette GameCube, mais donc d'un surcout en termes d'acquisition car cette manette rétro-moderne est vendue 69,99€. Pas indispensable du tout, sauf quand on sait à quel point cette manette était exceptionnelle.
Microsoft a promis la sortie de jeux Call of Duty sur console Nintendo, Electronic Arts promet ses jeux de sport dont Madden et FC26 à la hauteur de ce que la Switch 2 peut offrir d'un point de vue graphique, et on a déjà vu certains titres arriver avec un beau gap technique comme Hogwarts Legacy ou Cyberpunk 2077.
Points forts
- - L'écran : une dalle IPS de 7,9 pouces en 1080p HDR
- Mario Kart World : le jeu justifie l'achat de la console, on en prend pour 6-8 ans là ! - - La puce T239 de Nvidia et son DLSS pour jouer en 4K
- - Joy-Con 2 magnétiques plus agréables, avec HD Rumble 2 impressionnant
- - Station d'accueil HDMI 2.1 / port Ethernet intégré, ventilation active
- - Rétrocompatibilité totale + bibliothèque first-party en bonne voie
Points faibles
- - Autonomie 2 à 3h sur jeux AAA : pensez à votre chargeur !
- - Un tarif qui se comprend mais fait grincer : 469 € la console seule, 120 € le dock supplémentaire
- - Sticks toujours basés sur potentiomètres (le Joy-Con drift frappera-t-il encore ?)
Conditions du test – Console achetée en boutique le 5 juin 2025.
Une console a été mise à disposition de PN par Nintendo France en parallèle.
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