Mario Kart World : Nintendo réussit-il son pari pour la Switch 2 ?
Voici enfin notre test complet de Mario Kart World sur Switch 2 : un open world inédit, un mode Survie exaltant, un roster de fou et une réalisation impressionnante. Peut-on parler du Mario Kart le plus ambitieux à ce jour ? On vous dit tout dans notre test du jeu de lancement de la nouvelle console de Nintendo.
Test
De la Switch à la Switch 2
8 ans, pour ne pas dire 11 ans si on pense au fait que Mario Kart 8 était d'abord sorti sur Wii U en 2014, c'est le temps qu'il nous aura fallu attendre pour découvrir un nouveau Mario Kart. Il y a bien eu Mario Kart Live et Mario Kart Tour (sur mobile), mais finalement ce n'est qu'en 2025 sur Switch 2 qu'arrive le successeur d'un jeu au succès phénoménal avec près de 70 millions d'exemplaires vendus, Mario Kart World. Quelques jours avant la sortie du jeu, on a appris dans une interview avec l'équipe de conception que le développement du jeu avait commencé dès 2017, et que déjà à l'époque les développeurs avaient mis en avant la notion de monde dans le nom de code du projet : "Mario Kart World".On comprend donc que dès ses premières réflexions, Nintendo était parti dans un jeu de type monde ouvert, avec l'idée de tirer encore plus parti de l'univers riche et coloré développé dans la franchise, surtout dans Mario Kart 8 Deluxe avec son roster de personnages et ses nombreux circuits, et ce d'autant plus que le temps passant, Nintendo s'est dit qu'un DLC de 48 circuits additionnels était nécessaire pour satisfaire les millions de joueurs qui, chaque trimestre continuaient à acheter MK8D sur Switch. Ce DLC a été libérateur, les joueurs pouvant alors maîtriser les circuits ajoutés en patientant tranquillement jusqu’à un nouvel épisode.
La puissance de la Switch 2 au service du gameplay
Car très vite, Nintendo a réalisé que la Switch n'avait pas la puissance nécessaire pour accueillir un jeu de l'envergure de Mario Kart World : impressionner les joueurs avec de beaux graphismes, dans un environnement de courses déjantées où s'affronteraient un plus grand nombre de pilotes, cela nécessite une puissance que la Switch de 2017 n'avait pas.Le développement de Mario Kart World a donc suivi la conception d'une nouvelle console, la Nintendo Switch 2. Cette console se caractérise par une puissance environ 10 fois plus importante que la Switch d'origine, ce qui ouvre le champ des possibles en matière de développement : des graphismes en 4K, une fréquence d'images jusqu'à 120 images par seconde selon les jeux (Mario Kart World tourne à 60 images par seconde), des Joy-Cons 2 plus agréables à prendre en main... bref une révision qui permet d'être ambitieux en termes de gameplay.
Quand Mario Kart se la joue open World
Le gameplay repose sur la présence d'un monde ouvert qui permet de connecter les différentes courses ensemble. Jusqu'à lors, on passait d'une course à l'autre de manière rudimentaire : on passait la ligne d'arrivée, on appuyait sur A et on passait à la course suivante, tous en place sur la nouvelle ligne de départ. Désormais, les joueurs franchissent toujours la ligne d'arrivée, mais avant de courir sur le nouveau circuit, les joueurs doivent rouler sur la route qui relie les deux circuits, avec une jonction qui est nouvelle dans la série.Le cœur de Mario Kart World est posé : offrir un trait d'union entre les courses, sans temps de chargement, ce qui est encore plus visible dans un des nouveaux modes compétitifs du jeu, le mode Survie. Mais ce monde serait vide s'il ne comportait que 12 pilotes sur la piste : les développeurs ont donc voulu doubler cette capacité et proposer 24 pilotes sur la ligne de départ. 24 pilotes, cela veut dire d'autant plus d'items qui attendent d’être activés pour permettre à leur détenteur d’accéder à la première place, avec tout ce que cela implique en rebondissements durant la compétition.
Une jouabilité repensée
Près de 10 ans ont passé depuis le précédent véritable opus de la franchise, autant dire qu'il était impératif d'imaginer suffisamment de changement pour justifier cette nouvelle génération. D’aucuns considèrent Mario Kart 8 Deluxe comme le Mario Kart Ultime, et on ne pouvait qu’être un peu réticent à l’idée de voir Nintendo tirer un trait sur cet illustre prédécesseur. Un nouvel épisode, c’est un risque énorme que le nouveau jeu soit, tout simplement, moins bon que son prédécesseur, même s’il lui a fallu deux versions, des mises à jour et surtout un DLC de 48 nouveaux circuits, pour atteindre ce niveau d’excellence.A partir de là, pour faire évoluer la série, il était nécessaire de reprendre les fondamentaux d’un Mario Kart. De notre point de vue, cela passe par la facilité de prise en main du jeu. Si MK8D s’était montré classique dans son approche, Mario Kart World rebat les cartes. Les karts font toute la différence. Pour avancer le plus vite possible, il sera nécessaire de gérer au mieux les dérapages, le saut chargé et la fonction de rembobinage. Ces deux dernières fonctions sont nouvelles : le rewind est d’ailleurs un moyen d’éviter la carapace bleue, ce qui n’est jamais une mince affaire, tandis que le saut chargé permet de sauter contre un mur pour éviter ses adversaires, ou emprunter un raccourci.
En plus de ces deux mouvements, il est aussi possible de déraper de manière dirigée en calant ses roues sur une barrière ou un rail : c’est aussi nouveau dans cet épisode, et évite de se planter en plein virage. Par contre, si votre kart suit la route, un adversaire qui lancerait une carapace verte à vos trousses vous atteindrait aussi inexorablement. Ce mouvement n’a donc pas que des avantages, mais apporte un petit côté nerveux au gameplay qui n’est pas désagréable. On se prend à drifter sur les rails en mode Balade, un des nouveaux modes de jeu qu’on va détailler plus bas, pour faire le tour de la map sans trop forcer et profiter du paysage.
La possibilité de rouler sur les murs, descendante directe du mode anti-gravité de Mario Kart 8, est intéressante : la vitesse permet de profiter de l’élan pour rouler sur un mur, il est en même temps possible de sauter pour réaliser des sauts de mur à la Mario. C’est vif, mais pas facile à maîtriser même si cela deviendra indispensable dans certains modes de jeu.
Les modes de jeu de Mario Kart World
Mario Kart World propose 5 modes de jeu : le mode Grand Prix, le mode Survie, le mode Contre la montre, la Course VS et le mode Bataille.Le mode Grand Prix
Le mode Grand Prix vous propose de jouer en 50, 100 ou 150cc (notez que le mode 200cc a disparu de cette version… pour le moment) dans 7 Coupes différentes composées chacune de 4 courses :- Coupe Champignon : Circuit Mario Bros, Trophéopolis, Mont Tchou Tchou, Spatioport DK
- Coupe Fleur : Désert du Soleil, Souk Maskass, Stade Wario, Bateau Volant
- Coupe Etoile : Alpes DK, Cité Sorbet, Pic de l’Observatoire, Galion de Wario
- Coupe Carapace : Plage Koopa, Savane Sauvage, Trophéopolis, Stade Peach
- Coupe Banane : Plage Peach, Cité Fleur de Sel, Jungle Dino Dino, Bloc ? Antique
- Coupe Feuille : Chutes Cheep Cheep, Gouffre Pissenlit, Cinéma Boo, Fournaise osseuse
- Coupe Eclair : Prairie Meuh Meuh, Montagne Choco, Usine Toad, Château de Bowser
Un mode Survie qui justifie le jeu à lui seul !
Le mode survie est la grande nouveauté de ce Mario Kart World : son principe est simple… Finir dans les premiers en sachant qu’à la fin de chacune des 6 courses du rallye, les derniers pilotes sont purement et simplement éliminés de la compétition, à raison de 4 éliminations par circuit. Cela crée une tension incroyable car un simple item peut avoir des conséquences terribles pour le coureur qui le subit.Le jeu comporte en mode solo 8 rallyes différents : Rallye Turbo, Rallye Glace, Rallye Lune, Rallye Epines, Rallye Cerises, Rally Gland, Rally Nuage, et Rallye Coeur. Chacun comprend donc 5 séquences qui se suivent sans aucune interruption, l’occasion de rappeler la notion de monde ouvert chère aux développeurs du jeu : on passe d’une course à l’autre en empruntant une portion de circuit adaptée qui fait la transition entre les deux circuits, pendant laquelle la compétition, bien sûr, continue.
D’autres modes, plus classiques dans Mario Kart
On citera plus rapidement les autres modes, plus classiques, de ce Mario Kart : le mode Contre la montre qui vous permet de vous entraîner à réaliser le meilleur temps sur un circuit en particulier, le mode VS qui consiste à affronter un fantôme dans l’espoir de réaliser le meilleur temps possible, et enfin le mode Bataille qui permet de jouer à Bataille de ballons ou Bataille de pièces. 8 arènes ont été créées pour ce mode, dans des zones de circuits du jeu dont elles portent le nom.Le mode Balade
Ne pensez pas que nous allions oublier le mode Balade, mais celui-ci ne dispose pas de son entrée dans le menu. En effet, c’est sur l’écran d’accueil en appuyant sur “+” que vous pouvez entrer en mode balade et partir à la découverte du monde de Mario Kart World. C’est assez intuitif et immédiatement immersif : l’écran d’accueil disparaît et vous laisse aux commandes du personnage et du kart pour partir à la découverte de la région affichée. Ça fait son petit effet !Le mode Balade est l’autre grande nouveauté de Mario Kart World : ce monde nous permet d’explorer aussi bien les circuits que les régions dans lesquelles ils sont établis. On progresse sans chargement d’une région à l’autre, avec la possibilité de se téléporter en passant par la carte — cela induit alors un rapide chargement mais peu perceptible quand on zappe ainsi d’une zone à l’autre. Les régions sont remplies d’items à activer ou découvrir, comme les interrupteurs P, les panneaux ? et les médailles Peach.
Les interrupteurs P permettent de se lancer dans une mission rapide à l’issue de laquelle on gagne un autocollant disponible dans le menu éponyme. Chaque région compte plusieurs interrupteurs à découvrir, et les missions sont variées même s’il s’agit toujours de réaliser une tâche dans un temps limité. En cas d’échec, on peut appuyer sur le stick gauche pour recommencer, où que l’on soit sur la carte, car on est parfois loin de l’interrupteur d’origine.
Les panneaux ? et les médailles Peach sont également cachées dans les moindres recoins de la map, et sont un bon moyen de se contraindre à vraiment explorer Mario Kart World de fond en comble, même si la récompense est un peu cheap avec ces stickers par centaines qui n’ont guère d’autre utilité que de décorer votre kart.
Le mode Balade permet aussi d’activer un mode secondaire assez amusant même si on n’y passera pas des heures : le mode Photo. Il est très bien fait, avec de nombreuses options de personnalisation pour réaliser la photo parfaite, à partager ensuite à ses amis sur les réseaux sociaux. Il n’est pas toujours facile de précisément placer le kart comme on le voudrait, mais tout le reste est entièrement personnalisable. Un gentil gadget donc pour ceux qui voudront y consacrer un peu de temps.
Si on peut explorer la map à plusieurs en se connectant à ses amis via GameChat, le service de communication en ligne proposé par Nintendo sur Switch 2, on ne peut pas jouer en écran partagé au mode Balade. On trouve ça dommage, car on imagine que dans les foyers, on aurait voulu partir à la découverte de la map ensemble. On devra donc trouver un autre moyen de découvrir le monde de Mario Kart World, en se passant la manette comme au bon vieux temps. Moins efficace pour en amasser les interrupteurs et les médailles, au profit de l’aspect social de pouvoir jouer ensemble.
Mais à plusieurs, Mario Kart, c’est meilleur !
Si le mode Solo est à lui seul une valeur sûre compte tenu du nombre de modes disponibles, c’est bien sûr en multi que Mario Kart World révèle tout son potentiel. Vous aurez la possibilité de jouer en local ou en ligne (à condition pour le jeu en ligne d’avoir un abonnement actif Nintendo Switch Online) et de rencontrer d’autres joueurs, réels ou virtuels.Lors de nos parties, nous avons été ravis de voir que le jeu en ligne, à 24 pilotes, tenait la route, à de rares exceptions près qui tenaient sans doute plus de la connexion des joueurs que de Nintendo. Autant dire que ça va vite, les items ne laissant que peu de chances à leurs victimes.
Un monde ouvert qui invite à la découverte
L’open world conçu par Nintendo impressionne par sa taille et la qualité des connexions entre les différentes régions, et évidemment entre les différents circuits. L’interview des développeurs nous avait confirmé l’immense travail accompli pour offrir une expérience originale aux fans de Mario Kart, et il faut admettre que ça fonctionne très bien.Le positionnement de la caméra nous donne une profondeur de champ qui incite à la découverte ou au repérage, se dire qu’on reviendra par ici pour explorer un peu plus ce qui nous semble trop haut pour ne rien cacher d’intéressant en termes de médailles Peach par exemple.
Pour autant, on ne peut s’empêcher de penser que parfois, les routes sont bien trop larges. C’est évidemment moins vrai dès qu’on est coincé dans le peloton entre douze carapaces vertes qui partent dans tous les sens, mais le phénomène qu’on avait pu constater depuis Mario Kart 8 est toujours aussi visible ici : certains passages sont très larges, et donnent l’impression de n’être qu’une interminable ligne droite à passer.
Les circuits sont globalement bons, et certains méritent déjà le statut de circuit mythique : on pense notamment aux derniers circuits de plusieurs Coupes, comme Galion de Wario ou Bloc ? Antique, ou encore Spatioport DK. On ne mentionne pas, ne cherchez pas, le circuit que tout le monde attend dans un Mario Kart, vous le découvrirez bien assez tôt par vous-même !
Une générosité toutefois inégale
Si on compare Mario Kart World à Mario Kart 8 Deluxe et ses 96 circuits, évidemment, on ne roule plus dans la même catégorie. A sa sortie, Mario Kart World est donc bien moins complet que son prédécesseur. On espère que cela changera dans les mois à venir, mais pour l’instant rien n’a été annoncé par Nintendo et aucune fuite ne semble vouloir étayer cette hypothèse de contenus additionnels, payants ou non, pour le titre. On devra donc se contenter du minimum de 32 circuits, quand Mario Kart 8 Deluxe nous proposait d’emblée 48 circuits à arpenter.Au niveau des personnages, le jeu est vraiment riche avec plusieurs dizaines de personnages à débloquer. Certains ont même la possibilité de porter un costume qui permet de varier les plaisirs. Ces costumes sont à découvrir en cours de jeu en faisant manger un Snack Turbo à votre personnage : selon les courses, un nouveau costume sera alors ajouté à votre roster de personnages. Tous les persos n’ont pas le même nombre de costumes (Mario a ainsi 10 costumes, tandis que Donkey Kong ou Pauline n’en ont que deux : vous pouvez identifier les costumes restant à débloquer depuis la Carte principale du jeu).
On citait Mario and friends, mais on doit aussi parler de l’ajout de personnages qui étaient jusqu’ici des PNJ, à savoir des Personnages Non Jouables, comme Vache, Spike ou Cheep Cheep. Vache a créé la sensation sur Internet et est un des personnages préférés des joueurs, est-ce que ce sera le vôtre aussi ? Nous, on aime bien prendre nos personnages habituels, comme Mario dans un de ses costumes, ou Bowser Junior. En tout, pas moins de 50 personnages font ainsi partie du casting du jeu, et tous sont donc issus de la franchise Super Mario exclusivement : point de Link ou de personnage invité, on reste dans l’univers Mario.
Karts et items : la clé de la réussite en course !
Une fois son personnage choisi, il faut alors choisir son kart : depuis Mario Kart 7, sélectionner son kart était un facteur de victoire assez déficif. Le pilote, le modèle, les roues, l’aile Delta… En s’aidant des graphiques sur l’accélération, la vitesse maximale, la maniabilité et le poids du kart, on pouvait parfois passer bien trop de temps à construire le kart ultime, pour finalement revenir à la configuration de base histoire de jouer un peu. Il faut savoir que cela a disparu dans Mario Kart World : vous devrez choisir le kart qui vous correspond le mieux, en sachant que le poids du personnage choisi va en impacter les performances, à l’instar de ce Buggy Dozer en fonction de Mario ou Vache comme personnage.On n’est encore un peu partagé sur le type de sélection de kart que l’on préfère : la personnalisation de MK8D avait son charme, on revient ici à un système plus classique associant un personnage à un kart particulier. Gageons que rapidement, des joueurs identifieront les combinaisons les plus efficaces et qu’en ligne, tous les joueurs auront la même configuration ! Une milliseconde est une milliseconde dans Mario Kart !
Les items ont eux aussi fait l’objet d’une longue réflexion depuis 2017 : on retrouve tous les items des opus précédents, seul l’item 8 a disparu, au profit d’autres items aux rôles différents comme la carapace dorée, la Fleur de Glace, ou le marteau. Un item Kamek a aussi été ajouté : il permet de déclencher “d’étranges phénomènes” dont souffriront ceux qui se trouvent devant vous. La carapace dorée est l’occasion d’aborder le rôle des pièces : récupérez des pièces pour ajouter de nouveaux karts à votre liste de modèles disponibles (jusqu’à 3000 pièces cumulées), et récoltez des pièces en course pour donner un petit boost de puissance à votre kart (avec un effet jusqu’à 20 pièces au compteur).
Une direction artistique qui rend hommage à la franchise
Avant de parler des musiques du jeu, faisons un point sur la réalisation de Mario Kart World : c’est vraiment beau, avec des effets de lumière qu’on trouve épatants, et un effet waouh incontestable, surtout sur certains circuits comme les dernières courses de chaque coupe, de manière générale. Les courses peuvent se faire de jour comme de nuit, et il est aussi possible de rouler sous la pluie quand l’Eclair vient faire des siennes. Le jeu tourne en 60 images par seconde, mais tombe à 30 images par seconde quand on joue à 3 ou 4 joueurs en écran partagé.On aime beaucoup les mimiques des personnages, la qualité des animations, mais ce qu’on préfère dans ce Mario Kart, c’est sa bande-son : parfois rock’n roll au son des guitares électriques, parfois plus jazzy, l’équipe en charge des musiques a accompli un formidable travail tout en jouant aussi sur la notion de connexion entre morceaux pour que la musique colle bien au circuit ou à la région parcourue.
3 atouts de Mario Kart World
Y-a-t-il un pilote dans le kart ?
Avec ses dizaines de pilotes et l'existence de plusieurs costumes pour certains, difficile de se lasser du roster de Mario Kart World. C’est un bel hommage à l’ensemble de la série, avec un clin d’oeil aux costumes de Super Mario Odyssey notamment pour Mario, et beaucoup d’imagination pour les autres personnages comme Yoshi ou Wario.Le mode Survie
Ce mode est vraiment génial : la tension est permanente, à son paroxysme quand on se fait défoncer et qu’on se retrouve soudain en danger. L’injustice des Mario Kart trouve ici tout son sens, avec la possibilité de se faire sortir alors qu’on était dans le peloton de tête quelques nano-secondes auparavant. Ça fonctionne vraiment bien, et c’est fun. Et si on perd, eh bien on recommence, l’adrénaline ne redescend pas assez vite pour rage-quit de frustration !La réalisation générale du jeu
Un grand soin a été apporté aux circuits, avec un angle de caméra bien travaillé pour mieux apprécier la structure des courses.3 faiblesses de Mario Kart World
Un mode Balade un peu plan-plan et uniquement solo en local
On a dit plus haut que si le mode Balade était une bonne idée pour découvrir le monde de Mario Kart World, il est limité à l’exploration solo sans possibilité de découvrir la map à deux karts sur le même écran. C’est dommage, et on ne comprend pas trop la raison d’être de cette limitation.Un mode Bataille un peu limité
Avec deux modes disponibles au moment ou nous lisons ces lignes, on trouve le mode Battle un peu cheap. Batailles de Pièces et Batailles de Ballons, c’est peu. De plus, les arènes ne sont pas inoubliables non plus, du coup on ne sait pas trop encore si ce mode Bataille sera de toutes les prochaines SessionsPN, notre rendez-vous en ligne pour jouer ensemble.Un système de récompense au goût d’inachevé
Si le jeu se veut a priori généreux en modes et possibilités d’exploration, il nous semble qu’on n’est pas forcément récompensé à la hauteur de notre investissement : les karts se débloquent avec des pièces, mais partir à l’assaut des interrupteurs P ne fait que nous libérer des autocollants à poser à un seul et unique endroit de notre kart.Bref, on n’explore pas la map pour la teneur des récompenses, ni pour la complétion dans la mesure où on n’a pas vraiment de guide de là où on en est dans le jeu en termes de nombre d’interrupteurs ou de médailles collectées. Cela nous semble facile à adresser par le biais d’une mise à jour, mais il y a aussi beaucoup de choses qu’on voudrait voir arriver dans MKW comme le mode 200cc ou de nouveaux circuits !
Alors Xavier, ce nouveau Mario Kart ?
Avec sa prise en main immédiate et en même temps un vrai niveau d’exigence des nouveaux contrôles comme le saut chargé ou le wall-jump, c’est un jeu de course formidable qui promet de longues heures de jeu, un super titre de lancement pour la Switch 2. On prend beaucoup de plaisir à faire les courses, que ce soit dans le mode Grand Prix ou le nouveau mode Survie, impitoyablement savoureux. Les amateurs de courses arcade seront aux anges !Pour autant, tout n’est pas parfait : le monde ouvert semble parfois un peu vide, mais pourtant on continue à l’explorer pour en découvrir les interrupteurs, les médailles. Mais cette exploration doit se faire surtout en solo (les interrupteurs disparaissent quand on est en multi). N’est pas Need for Speed ou Burnout Remastered qui veut sur cet aspect monde ouvert. Mais que de chemin parcouru après plusieurs décennies de successions de courses, pour maintenant progresser naturellement vers le tracé suivant. Quel travail d’adaptation pour créer une carte unifiée de régions qui pourtant n’avaient rien à voir !
Test réalisé à partir d'une version fournie par Nintendo France.
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Aucune évolution depuis MK8 - on a juste un score qu'on ne peut même pas consulter.
Très déçu.