Test de Yasha : Légendes de la lame démoniaque, comme un pâle écho d’Hadès
Vous aviez aimé Hadès et son accessibilité aux joueurs débutants dans le rogue-like ? Laissez la Grèce derrière vous et soyez prêt à dégainer au Japon !
Test
Le retour du renard à neuf queues
Mais trois cent ans après, tout cela est menacé par Kyubi, le renard à neuf queues. Eh oui, on aurait pu piocher autre chose dans l’abondant folklore japonais, mais non c’est encore lui. Shigure, l’héroïne du jeu (mais pas forcément votre personnage, nous verrons ça dans un instant), essaie de l’affronter, accompagnée de son maître Gensho, mais l’ennemi est trop fort. Le clan Konpeki vient à votre rescousse, vous permettant de fuir, mais Gensho, lui, est emporté par le renard démoniaque.
Avec lui disparaît également Mille-pattes, la dernière arme légendaire de votre clan. Vous allez devoir retrouver tout ce beau monde : Gensho, l’arme et Kyubi, en affrontant au passage les légions de ce dernier. Le tout en reforgeant les autres lames démoniaques. Autant dire que vous avez un peu de travail devant vous.
Sara, une Oni, et donc un démon, bannie de ses terres qui essaie d’y retourner. Elle manie deux lames en même temps et a une grosse force de frappe. Certainement le personnage le plus facile à jouer.
L’heure du combat
On nous sert du rogue-lite, parlons donc du déroulement d’une run. Vous partez du petit village du clan Konpeki. Il y a quelques villageois, mais surtout un forgeron pour créer vos lames démoniaques et une zone d'entraînement pour les tester. Et après, on est parti !Quand on cherche on trouve
Dur dur, et même impossible, de ne pas penser à Hadès, quand tous les mécanismes ou presque sont similaires (avec une patte japonaise). Et malheureusement, Yasha aurait gagné à s’en distinguer davantage, car il souffre de la comparaison.Pour débuter, si le scénario en lui-même est simple, ça n’aurait pas été dommageable s’il ne servait pas surtout de toile de fond à l’action. Certes il y a plutôt pas mal de narration pour un rogue-lite, mais on s’attend forcément à plus avec l’introduction. On regrette aussi beaucoup que la zone de village ne soit pas plus similaire aux enfers d’Hadès, où la discussion avec les personnages de la zone de base sont enrichissantes et servent l’histoire. Là les deux-trois villageois présents n’ont qu’une ligne de dialogue banale, même un des personnages plus important croisé dans la cinématique.
Et côté combat, car on aurait pu pardonner la pauvre narration, c’est largement pire ! En effet, qui dit rogue-lite dit run, donc on recommence encore et encore les combats pour s’améliorer ! Et le souci, c’est que les combats sont identiques…. D’une run à l’autre, les combats ne sont pas différents, ce sont les mêmes ennemis, au même endroit, sur les mêmes cartes. C’est vraiment dommage, car ça rend le jeu d’une part prévisible mais aussi bien trop répétitif ! La génération procédurale des niveaux est normalement une base pour ce genre de jeux, pour éviter la lassitude et l’effet mémorisation.
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