Bandai Namco : un bouquet de vert, orange, rouge dans son catalogue en ce milieu d'année 2018
Le king des ventes : Dragon Ball FighterZ
Si on évoque Bandai Namco sur PC et autres consoles, on pense d'abord à Dragon Ball FighterZ et Tekken 7. Pas de souci pour Dragon Ball, les ventes sont excellentes et la franchise reste la locomotive en cash au niveau des licences gérées par le groupe. L'arrivée des nouveaux DLC (avec notamment Goku et Vegeta dont on peut découvrir quelques vidéos désormais sur le net comme celle ci-dessous) et la prochaine arrivée sur Nintendo Switch devrait donc maintenir ce titre sur une bonne dynamique commerciale. N'oublions pas le bêta test qui s'ouvre ce vendredi 10 août dès 6h du matin jusqu'au dimanche 12 août 9h pour vous faire une première idée de la qualité de ce portage sur la console nomade de Nintendo.
Mais malheureusement pour Bandai Namco, à côté de ce titre très fort, le reste du catalogue n'avait pas grand chose pour attirer en masse le public, en particulier celui occidental.
Un Tekken 7 réussi mais qui commence à dater.
Pour Tekken 7, c'est en revanche nettement moins probants. Le jeu, de qualité, a été lancé au printemps 2017 et depuis, il n'y a pas eu d'autres grosses réussites commerciales. Dommage que ce jeu de combat est fait l'impasse d'une sortie sur Nintendo Switch, l'arrivée cet hiver de Smash Bros réduisant maintenant son intérêt sur la console de Nintendo, même si nous sommes loin d'être contre sa venue (on avait bien apprécié l'épisode Wii U de Tekken Tag Tournament 2).
Soldat "Dark Souls Remastered" perdu au niveau de l'Occident
Dark Souls Remastered s'est bien vendu au Japon mais en revanche n'a pas vraiment trouvé son public en Occident. Et on ne parle même pas du retard autour de la version Switch (et de son amiibo) qui n'a pas arrangé les choses, le public étant resté de longs mois indécis sur le choix d'achat de ce Remastered, tiraillé entre du graphisme HD 60 FPS sur les consoles concurrentes ou espérant profiter des joies nomades avec le portage Switch. Le titre n'étant toujours pas sorti sur la console Nintendo, on peut logiquement supposer que le public est resté dans l'attente de cette sortie ou tout simplement est passé à autre chose.
Pour le moment, les ventes de ce jeu sont décevantes et il faudra attendre de voir si le marché Switch va renverser la vapeur.
Autre titre n'ayant pas reçu de bonnes critiques en Occident, Little Witch Academia : Chamber of Time dont on peut découvrir une bande annonce ici :
Le constat est peut-être encore plus sévère pour The Seven Deadly Sins : Knights of Britannia, qui s'est pris une belle volée de bois vert.
Si le marché Occidental est plus difficile à convaincre, le marché japonais fait-il toujours carton plein ?
Le crash de New Gundam Breaker
Rien qu'en lisant le sous-titre, vous vous doutez que la réponse est non. Et il est vrai que le dernier titre New Gundam Breaker a fait un four au Japon. Pensez donc, moins de 100 000 ventes et encore largement en cassant les prix au niveau des revendeurs, pour une licence qui a rapporté dans le passé 141,2 millions d'euros, largement plus que One Piece (58,9 millions), Dragon Ball restant devant avec 198,6 millions d'euros. On se rend compte de l'importance de cet échec alors que les japonais sont de grands fans de la licence Gundam.
Sans aller dire que des têtes vont tomber, il faut convenir que Bandai Namco a été bien léger dans la qualité du développement de ce titre, pas vraiment New Gen (un jeu PS3 à peine upgradé, avec des décors un poil vides et des problèmes de fluidité remarqués sur les versions Pro des consoles concurrentes, on ajoute des missions décevantes au niveau de l'intérêt et on a globalement un condensé d'un gros loupé sur une licence qui avait accumulé les succès jusqu'à présent). Alors, même si le titre est développé sous Unreal Engine 4, cela ne fait pas tout et une explication du problème tient probablement en grande partie dans le fait que le développeur japonais ilinx, qui s'était occupé des trois précédents titres acclamés par le public, n'était pas au commande de ce nouvel opus. Le jeu a donc reçu le malheureux honneur d'être rangé dans la catégorie des titres à ne pas acheter par une grande partie de la presse.
L'attente du renouveau Yo-Kai Watch
Si Level-5 développe bien les jeux très connus, c'est Bandai qui fabrique les jouets. Et on ne peut que constater les dégâts, alors que la première montre avait envahi l'ensemble des distributeurs, la seconde montre projetant de petites images et ses nouveaux médaillons ne sont guère présents dans les linéaires. Et l'Occident a un monde de retard puisque nous n'avons toujours pas de Yo-Kai Watch 3 et de Buster 2 chez nous. La licence Yo-Kai Watch s'est endormie, au Japon ce n'est guère mieux, et l'espoir de relancer la machine se trouve donc dans Yo-Kai Watch 4 avec une sortie sur Nintendo Switch. On vous rappelle au passage que ce nouvel épisode est censé se dérouler 30 ans après les aventures de Nathan, et que nous aurons l'occasion de voir comment les Yo-Kai ont évolué avec la fille de Nathan, dans le monde de Shadow Side.
Les comptes ont parlé mais de gros espoirs sont fondés sur le marché de la Switch
Comparé à l'année précédente, le bénéfice opérationnel du jeu vidéo en provenance des marchés nord-américains et européens est passé de 21,7 millions d'euros à 9,3 millions. Une baisse sensible mais au final juste un petit trou d'air qui pourra être remonté, d'autant que Bandai Namco a présenté lors de de la Japan Expo 2018 début juillet dernier un beau set de titres comme One Piece Pirate Warriors 3, Naruto Ultimate Ninja Storm Trilogy sur Nintendo Switch et pour la première fois en Occident My Hero One's Justice qui sortira en octobre 2018, un titre largement suivi par notre rédacteur buckk et dont notre connaissance Dikran sur le forum a pu ramener une vidéo de gameplay tournant sur Switch.
Takashi Mochizuki, journaliste du Wall Street Journal, a ainsi pu traduire et relayer les commentaires de Bandai Namco Entertainment concernant le marché de la Switch et les propos sont clairs : Bandai Namco veut éditer beaucoup plus de jeux sur cette console, dont l'un des points forts est sa capacité à proposer une solution idéale pour "déclencher l'envie de de jouer n'importe où, n'importe quand et avec n'importe qui". Mais la différence de puissance de la Switch et ses spécificités par rapport à la PS4 et la Xbox One imposent des différences dans le développement des jeux et tout cela nécessite du temps (et explique en partie l'arrivée assez lente de l'éditeur sur la console en 2017).
Si pour le moment, on peut se réjouir de l'arrivée prochaine en Europe sur Switch de titres comme Dragon Ball FighterZ ou encore l'énorme jeu de rythme achat immédiat Taiko no Tatsujin,
n'oublions pas Tales of Vesperia: Definitive Edition et Digimon Survive, tous les deux prévus, et de nombreuses rumeurs entourant de possibles portages de Ridge Racer 8 et d' Ace Combat 7.
Enfin, Bandai Namco s'est montré très productif également en nous proposant le tout récent Go Vacation sur Nintendo Switch dont nous avons récemment publié
le test et sa participation dans le développement d'autres titres phares en approche de la console de Nintendo est régulièrement évoquée. On ne peut donc être que ravi que Bandai Namco mette les bouchées doubles pour nous proposer de nombreux jeux sur Switch.
Commentaires sur l'article
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