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The Suicide of Rachel Foster Disponible sur Switch depuis le 31/10/2021
Test de The Suicide of Rachel Foster (Switch)

The Suicide of Rachel Foster : un jeu inspiré des grands, non sans défauts

Troisième jeu du studio italien One'o'one Games (Ping Pong Pro VR, Fury Roads Survivor), The Suicide of Rachel Foster est un jeu d'enquête paru sur PC (Steam) en 2020 et porté sur Switch ce 31 octobre.

Test
What Remains of Edith Finch, Firewatch ou encore Gone Home... des pépites indépendantes qui ont marqué non pas l'histoire du jeu vidéo, mais bien les joueurs qui ont pris part à ces aventures. Et si vous ajoutiez à ce groupe The Suicide of Rachel Foster ? Un titre qui s'inspire considérablement de ces jeux, en particulier du premier, avec des ambitions assumées, bien que ternies par une réalisation qui manque de finitions. Alors que vaut le jeu de One'O'One Games ? La réponse dans ce test.

Retour à l'hôtel

Il y a dix ans Nicole Wilson et sa mère, Claire quittent l’hôtel familial après le suicide de Rachel Foster, une jeune fille âgée de 16 ans et amante de Léonard, le père de Nicole. A la mort de son père, Nicole réalise la dernière volonté de sa mère : vendre l’hôtel, dédommager les parents de Rachel et en finir définitivement avec cette histoire. Une fois sur place, Nicole est bloquée par une tempête de neige et alors qu’elle fait le tour de l’hôtel pour l’expertiser, elle est amenée à mener une enquête bien plus profonde.
Si l’on pourrait s'attarder davantage sur la trame scénaristique de ce titre, nous n’en ferons rien car celle-ci est la force du jeu. A l’instar des titres dont il s’inspire, What remains of Edith Finch en tête, The Suicide of Rachal Foster (que l’on va rennomer TSRF pour ce test) s’appuie principalement sur son scénario pour séduire les joueurs et leur proposer un thriller unique en son genre.

Cependant, même là, des progrès peuvent être fait. Certains passages manquent de cohérence avec le reste du récit et l’on se questionne encore sur leur utilité alors qu’à l’inverse, certaines zones d’ombres, notamment apparues avec la révélation finale, manquent d’éclaircissement. Cette dernière, qui vient surprendre le joueur dans son approche, crée un manque de cohérence avec quelques parties du scénario et à la fin de celui-ci le joueur va rapidement se questionner sur l’intérêt de certains passages.

Vous n’êtes pas seul(e)

En lisant ce titre, on pourrait s’attendre à un film d’horrreur ou un survival horror. Il n’en est rien et si vous êtes un(e) adepte du genre, vous n’êtes pas forcément le public cible de TSRF. En effet, si vous auriez pu l’être, One’O’One a privilégié le grand public et tout au long de votre enquête, vous serez en ligne par téléphone avec un agent de la FEMA (l’Agence fédérale des situations d’urgences aux Etats-Unis), Irving, familier avec l’hôtel qui n’aura de cesse de vous rassurer.
Et si les dialogues avec ce personnage à distance sont nombreux et que le jeu vous propose différentes réponses, celle-ci n’ont finalement aucune incidence sur la suite de l’histoire. Rejouez à deux reprises une même séquence et vous verrez que son issue sera identique, même en répliquant avec une autre réponse avec votre interlocuteur. Même si le jeu n’aspire pas à lui ressembler ou le concurrencer, on est en somme très loin d’un certain Detroit Become Human.

Une rythmique aléatoire

En plus des défauts que l’on vient d’énumérer, le rythme scénaristique du jeu laisse également à désirer. Échelonnée avec un système de jours, l’aventure est partagée de manière très inégale. Certains jours comme le jour 4 par exemple ne durent qu’un quart d’heure au maximum alors que d’autres comme le précédent sont beaucoup plus longs.
Cependant le problème n’est pas tant d’avoir des parties de l’histoire plus longues que d’autres. Le problème vient plutôt du fait que le jeu ne sauvegarde votre progression qu’au passage d’un jour à l’autre (ce qui n’est indiqué nulle part). Les tâches que vous effectuez certains jours ne sont pas liées les unes aux autres, et de fait, le jeu gagnerait à proposer à certains endroits des points de sauvegarde, ce qui éviterait de revivre les mêmes passages et énigmes à plusieurs reprises sans grand intérêt.

Une ambiance unique

Ce que l’on peut louer, c’est l’ambiance globale de TSRF. Lorsque vous vous promenez dans l’hôtel, le jeu va souvent vous faire ressentir une gêne, comme si l’on ne vous disait pas tout. Comme si vous n’étiez pas le bienvenue ici. Très vite, le joueur est amené à ressentir ce sentiment et c’est un point plutôt réussi de la production de One’O’One Games.
Cependant lors du test de cette version Switch, l’environnement global semblait également terne. Que ce soit en mode portable ou TV, on ressent cette ambiance mais celle-ci est ternie par des textures et graphismes qui gagneraient à être retravaillés, en particulier en mode TV.

Et c’est hélas un défaut endémique au portage Switch du jeu. Celui-ci semble ne pas avoir reçu tout le soin qu’il aurait dû, ce qui rend le jeu très décevant d’un point de vue technique. Notez toutefois que ce test n’a pas été réalisé sur Switch OLED, bien que l’expérience globale ne doit pas être très différente de celle sur modèle classique.
The Suicide of Rachel Foster - Official Nintendo Switch Release Date Trailer
14/20
S'il prend exemple sur les grands, il ne parvient pas pour autant à les rejoindre. Un scénario incomplet, une réalisation (en particulier sur le portage) largement perfectible et quelques autres défauts dont l'importance est variable détériorent la qualité globale de la production de One'O'One Games. Un coup d'essai prometteur pour le jeune studio italien qui n'a pas encore réellement défini ses préférences de développement et touche un peu à toutes les plateformes (VR, Mobile, et avec TSRF, PC et consoles) et tous les genres, sans avoir réussi à produire la perle rare, cette pépite indépendante que l'on attend. En attendant, The Suicide of Rachel Foster répond aux exigences, même si l'on est resté sur notre faim après avoir eu le fin mot sur cette histoire plutôt travaillée mais pas détaillée.
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14 /20

L'avis de Puissance Nintendo

S'il prend exemple sur les grands, il ne parvient pas pour autant à les rejoindre. Un scénario incomplet, une réalisation (en particulier sur ce portage) largement perfectible et quelques autres défauts dont l'importance est variable détériorent la qualité globale de la production de One'O'One Games. Mais malgré ces défauts que l'on vient d'énumérer, The Suicide of Rachel Foster répond aux exigences, même si l'on est resté sur notre faim après avoir eu le fin mot sur cette histoire plutôt travaillée mais pas détaillée.

Jouabilité
Le gameplay étant extrêmement simpliste (il vous suffit de vous diriger, regarder une carte de temps en temps, interagir avec quelques objets et en utiliser certains de manière très ponctuelle), c'est un critère que l'on a hésité à supprimer. Mais un point fait tout de même défaut à ce dernier : la carte. Pour zoomer, il vous faudra user de la gâchette ZL (L2) et pour dézoomer, de ZR (R2), ce qui semble contre-intuitif par rapport aux standards actuels, même si l'on s'y habitue très vite.
Durée de vie
La principale faiblesse de ce jeu est sa durée de vie. A l'instar d'un What Remains of Edith Finch, le jeu est un thriller d'enquête dont la durée est relativement courte puisqu'il s'attarde davantage sur une narration prenante. Si vous cherchez un jeu pour vous occuper quelques dizaines d'heures, passez votre chemin.
Graphismes
Il y a pire, mais il y a aussi mieux. Sur un point de vue graphique, le portage Switch du jeu semble n'avoir bénéficié que de très peu de soin, ce qui est très dommageable.
Son
Tout au long de l'aventure, les effets sonores sont bien faits et restent cohérents avec les événements. On regrette seulement que certains appareils nécessitant de suivre un son particulier manquent de précision. Par dessus le marché, les quelques bruitages usuels du jeu n'aident pas le tout.
Intérêt
Si vous avez 20€ à débourser et que vous avez été séduit par What Remains of Edith Finch, le jeu pourrait vous séduire mais attention toutefois quant à sa faiblesse narrative à comparaison du titre d'Anapurna.
Ergonomie
La prise en main du jeu, aussi simple soit-elle, peut être plus longue pour certains joueurs que d'autres en fonction de votre profil. Mais le gameplay étant relayé au second plan, cela ne gêne pas réellement le joueur.

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