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Death's Door Disponible sur Switch depuis le 23/11/2021
Test de Death's Door (Switch)

Test de Death's Door : une porte ouverte vers d'autres mondes

Enfin sorti sur Switch, la pépite de Acid Nerve et Devolver Digital nous embarque dans l’au-delà…

Test
Initialement sorti en juillet 2021 sur PlayStation, Xbox et Steam, Death’s Door s’offre désormais une version Switch depuis le 23 novembre 2021. Et c’est tant mieux ! Les possesseurs de la console de Nintendo vont pouvoir s’essayer à ce jeu étonnant, faisant voyager entre l’univers onirique d’un Miyazaki et la jouabilité d’un Zelda ou d’un Métroïd. Un mélange détonnant pour un titre qui intrigue, mais aussi qui envoûte.

Croâ-re en l’au-delà

Vous incarnez un petit corbeau faucheur d’âme. Votre toute première mission ? Récolter une très ancienne âme, celle d’un être ayant déjoué la mort depuis trop longtemps. Vous voilà propulsé, grâce à une immense porte, dans le monde des vivants, à la recherche de cette très ancienne âme.

Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu. Et pour la récolter, vous devrez en faucher d’autres, avancer dans un univers tantôt sombre, tantôt plus lumineux. L’histoire vous paraît sibylline ? C’est normal : vous êtes ici dans les prémices d’une immense quête initiatique dans un monde aux codes étranges. Une aventure qui n’est pas sans rappeler le début de certains films de Miyazaki. Et ça tombe bien, car d’une certaine façon, c’est exactement ça.
Du début du jeu jusqu’à sa conclusion, l’impression de naviguer dans un univers onirique, fluctuant et surtout recelant un très grand nombre de surprises ne vous quitte pas. Les développeurs ont particulièrement bien gérés les environnements : marcher dans un tas de feuilles mortes et vous les verrez voler autour de vous et se déposer un peu plus loin ; heurter et casser les vases pour en voir les éclats s’étaler avant de disparaître ; déplacer le joystick droit pour tirer la caméra et observer les éléments d’un décor qui s’étalent bien au-delà des espaces jouables.

Pourquoi le mentionner maintenant ? Parce qu’avant même de jouer et de découvrir le gameplay, vous êtes happés par la contemplation d’un univers qui détonne par son traitement graphique : noir et blanc avec une touche de rouge pour l’au-delà et le bureau de la Commission des Faucheurs ; coloré mais tout en demi-teinte pour le monde des vivants, où le rose flashy (seule véritable couleur saturée présente) représente les âmes.

Faucheur un jour, faucheur toujours

Le rose pour les âmes, donc, et il convient de garder cet élément en tête. Car si votre écran possède des indications sur votre santé (sous la forme de petits carrés vert, orange ou rouge) en haut à gauche, il n’en est rien pour vos ennemis. Leur santé apparaît différemment, sous la forme de fissures roses plus ou moins répandues sur leurs corps. Cela est encore plus visible lorsque l’on s’attaque à des boss, ceux-ci sont gigantesques et il est plus aisé de voir les dégâts effectués sur une grande surface.
Ce qui nous amène tout naturellement au gameplay. Comment évoluer dans cet univers ? Comment se battre, faucher des âmes, avancer ? D’une façon relativement simple : le joystick gauche permet de déplacer son personnage, le droit de tirer la caméra (oui, tirer, car vous sentez rapidement une légère résistance et il n’est pas possible d’aller bien loin).

Ensuite, Death’s Door se joue comme un Hollow Knight, par exemple. Un bouton pour attaquer, un autre pour une frappe plus puissante, et la possibilité d’utiliser un arc pour toucher à distance ou actionner des mécanismes. Seul véritable regret : les différentes armes à votre disposition n’ont pas vraiment d’impact ou de différences dans leur maniement.

On ne se prend alors pas au jeu de la recherche, mais plutôt à celui de l’upgrade : en effet, la Commission des Faucheurs propose, contre un certain nombre d’âmes, d’améliorer vos caractéristiques. Ensuite, il s’agira d’attaquer, d’esquiver (là aussi un bouton vous permet de faire des roulades), de frapper au bon moment selon l’ennemi visé.

Voyager à tire d’ailes (ou pas)

Mais attention : Death’s Door n’est pas un rogue lite. Bien entendu, vous allez trépasser devant certains ennemis. Bien entendu, il faudra explorer de fond en comble, parfois même revenir sur vos pas. L’univers de Death’s Door est une gigantesque map avec ses raccourcis à débloquer, ses points de contrôles et certaines portes qui s’ouvrent vers le monde en noir et blanc de la Commission pour faciliter vos déplacements.

Et une map sans carte, qui plus est. En effet, vous n’aurez aucun autre repère que votre mémoire et votre sens de l’orientation pour vous guider dans cet univers. Dis comme ça, on pourrait envisager qu’il s’agisse là d’une difficulté ou d’un point négatif. Mais en réalité, pas tant que ça : simplement parce que le chemin est banalisé par des pancartes sous la forme de corbeaux indiquant quelques points remarquables et parce que l’environnement est tellement plaisant qu’on s’y perd souvent avec plaisir.

Le titre est exigeant sans être insurmontable et il faudra être attentif pour déjouer les coups des ennemis les plus puissants. Au-delà de l’exploration se cachent en effet des ennemis toujours plus puissants, avec des patterns d’action différents. Parfois, vous devez vous y reprendre à plusieurs fois. Souvent, vous recommencerez. Mais toujours, un raccourci vous permet d’éviter les méandres de ce labyrinthe.

C’est là qu’entrent en jeu les énigmes environnementales. Très simples, voire simplistes, elles sont là principalement pour le décorum. Elles sont trop évidentes, au point qu’on se demande parfois s’il était bien nécessaire de les inclure. Mais elles permettent aussi de s’attacher encore plus à l’environnement. Alors, parfois, on leur pardonne. Et souvent, on s’amuse à les résoudre, car cela fait une bouffée d’air frais avant de devoir affronter une vague d’ennemis ou un boss.



17/20
Death’s Door fait partie de ces pépites qu’on adore découvrir. Le jeu s’entremêle à l’ensemble de la pop culture en rappelant tantôt Hollow Knight, tantôt The Legend of Zelda pour les mécaniques de combats, tantôt l’œuvre de Miyazaki dans le design de ses personnages ou le sens de sa quête. Il y a aussi un peu de Metroid dans ses ennemis, de Journey dans le sujet, de douceur et de révolte dans ses thématiques. Extrêmement riche, le jeu nous embarque pour une aventure envoûtante, délicate et difficile. Cette promenade entre affrontements et émerveillements est une ode magnifique à l’existence, sa fin et son début, le tout teinté d’humour et de quelques jeux de mots pince-sans-rire fait en lien avec le caractère volage (ou volatile) de votre protagoniste.
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17 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Délicat, original, jouant sur une très large palette d’émotions, Death’s Door est un titre que l’on attendait sur Switch après sa sortie sur les autres consoles. Il aurait en effet été dommage de ne pas pouvoir profiter de cette pépite sur la Switch. Ainsi, vous découvrirez les environnements mélancoliques aux tons ocres du premier biome, ceux plus colorés du second, ou ceux encore tout en noir et blanc du monde de la Mort elle-même. En maniant aussi bien l’humour pince sans rire que le dramatique, le jeu vous embarque littéralement dans ses environnements particulièrement bien modélisés. Malgré la faiblesse des énigmes environnementales et l’absence de diversité des caractéristiques des différentes armes, Death’s Door est une expérience à vivre et à explorer.

Jouabilité
Facile à prendre en main, Death’s Door reprend des éléments de gameplay de différents titres classiques pour les assaisonner à sa sauce. On retrouve donc les attaques au corps à corps, celles chargées ou à distance. Seule véritable spécificité : la nécessité d’aller au contact pour recharger les attaques à distance, obligeant le joueur à prendre des risques. Autre chose, rendant le jeu particulièrement dynamique : l’obligation d’esquiver constamment pour rester en mouvement et éviter de prendre des coups. Le tout est aisément accessible, et intuitif. Ainsi, le jeu est nerveux sans être difficile et le tout est bien guidé par des courtes phases de didacticiel.
Durée de vie
Avec entre huit et dix heures de jeu en moyenne, le titre a une durée de vie raisonnable. D’autant que l’on peut l’allonger si vous vous perdez un peu en route ou tenter d’explorer au maximum. Très raisonnable en termes de durée de vie/tarif dans tous les cas, le jeu étant à 19,99 €.
Graphismes
Sans aucun doute le plus gros point fort du jeu. La patte graphique du titre, oscillant entre une plongée dans l’univers d’un Miyazaki et les environnements vides d’un Shadow of the Colossus. Le tout est en 3D isométrique, avec des effets visuels et colorés doux. Le rendu est d’autant plus agréable que la réalisation est soignée et joue sur les contrastes pour nous faire découvrir cet univers foisonnant et parfois inquiétant.
Son
La musique délicate accompagne les graphismes : on y ressent mélancolie et douceur, parfois une touche d’épique lors de certains affrontements contre des boss. Discrète, mais pourtant présente, les mélodies vous accompagnent dans votre exploration au mieux. Les bruitages, notamment des coups lorsque vous frappez un ennemi, sont présents aussi et ajoutent à l’atmosphère parfois lourde du jeu.
Intérêt
Death’s Door est un titre délicatement ciselé, qui fait honneur au jeu indépendant. Mélangeant différents genres, avec une patte graphique unique, le jeu nous embarque aux côtés de ce corbeau légèrement désoeuvré à la recherche des âmes perdues. Intriguant, il élève la thématique de la mort à un autre niveau en l’abordant d’une façon originale. Non, Death’s Door n’a rien d’un rogue lite. Il s’agit plutôt d’une exploration mélangeant des influences diverses allant des films du studio Ghibli à The Legend of Zelda, en passant par Ico et Shadow of the Colossus. Avec ce mélange original, nous obtenons un titre brillant, malgré quelques mécaniques de jeu redondantes ou manquant parfois de consistance, notamment dans les énigmes environnementales.

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