Soccer Slam, le test

Histoire

Le scénario est anecdotique, simple prétexte pour se livrer à des matchs endiablés. Disons seulement que six équipes (plus trois cachées) représentant chacune un continent, se battent pour la Continental Cup. Chaque joueur ayant ses propres motivations, inutile de rentrer dans les détails. Le jeu est fait pour être accessible dès la première minute.

Simple et complexe

Et c'est ça la grande force de Soccer Slam: on prend la manette et on s'éclate immédiatement. Un mode practice (eh oui le jeu est en anglais...), comprenez entraînement, peut vous apprendre les subtilités du jeu, mais qui ne sont pas nécessaires pour prendre son pied sur le terrain. Mais rassurez-vous même si la prise en main est simple, le jeu l'est beaucoup moins!

En Novice, tout le monde gagne dès la première partie (j' espère pour vous...), mais en gravissant les échelons, la difficulté va crescendo et seuls les acharnés du paddle remporteront les matchs en Expert. Néanmoins, avec son orientation arcade, tout peut être débloqué, au niveau le plus bas, afin que les moins doués puissent avoir la sensation de progresser, mais ce qui rend le jeu trop facile. Tous les modes sont jouables à plusieurs, y compris les modes Quest et Challenge. Le mode Quest nous permet de participer à la Continental Cup afin d'améliorer les performances des protagonistes, et de gagner des stades cachés.

Enfin le mode Challenge consiste à battre successivement quatre équipes ce qui permet de débloquer de nouveaux joueurs. Malgré çà, on n'est pas tenu en haleine très longtemps en solo, car cela devient vite répétitif et lassant. D'autant que tout débloquer n'apporte pas beaucoup de sang neuf au jeu. Seules les 3 équipes cachées méritent votre acharnement.

Le jeu et son ambiance

Eh bien parlons-en de ces joueurs, tous de nationalités différentes, ils sont trois par équipe, plus un gardien. Chaque joueur représente un stéréotype de son pays, comme le playboy italien ou la cyber-ninja japonaise, et a des aptitudes propres. Leur palette de mouvement est à faire pleurer Zidane: à vous les ciseaux précédés de trois vrilles ou encore le double flip enchaîné du coup du scorpion.Et ils peuvent tous se transformer en fonction de leur élément (eau pour l'océanie, électricité pour l' Europe, etc...).

Nous avons donc droit à du foot spectacle, déjanté dans une ambiance de folie avec des spectateurs entièrement en 3D et un commentateur qui pète le feu. L'humour est omniprésent et il n'est pas rare que les joueurs s'insultent ou que le speaker envoie une blague vaseuse, notamment après les buts contre son camp. Des Tirs-qui-tuent (Killer Kick) sont réalisables laissant place à un ralenti é la Matrix, où la balle est projeter comme un boulet de canon emprtant le gardien au fond des cages. Les matchs se terminent souvent sur des scores de Baby-foot ce qui n' est pas si mal, vu que les touches et les sorties n'existent pas. Ce sont donc les seuls moment de répis dans un match. A noter qu'il n'y a pas d'arbitre, ce qui favorise bien sûr les distributions de baffes. Bref sur le gazon, pas le temps de s'ennuyer.

Enfin gazon, c'est vite dit: restant dans l'esprit du jeu, les stades sont tous plus loufoques les uns que les les autres. Prenez place dans une central nucléaire, dans un arbre, sur une île parasiaque ou sur la banquise, entre autre; dépaysement assuré!

A plusieurs

Là où le jeu prend toute sa dimension, c'est dans le mode mulitjoueur, sans écran splitté s'il vous plaît. Pas besoin d' être quatre pour apprécier, même si le plaisir est plus intense. La rigolade est de mise et les matchs à 4 contre la console ou les 2 contre 2 resteront dans les mémoires. En effet les buts en retournées acrobatiques depuis ses cages sont légions, ce qui provoque une certaine humiliation, que l'adversaire est heureux d'exploiter.

D'autant que le commentateur et les joueurs ont leur mot à dire et ne mâchent pas leurs mots (en anglais), en chambrant le joueur lui-même. Et même si les rencontres se résument à des pluies de buts, il n'est pas rare de gagner à la dernière seconde, le chronomètre étant inflexible.