MySims Racing : De nouveaux fous au volant

Mysims Kart ?

En abordant un titre tel que Mysims Racing, il est presque impossible de se mettre dans la peau d’un joueur de Mario Kart, en particulier lorsqu’il s’agit de se retrouver à diriger des personnages réduits, conduisant des voitures presque miniatures comparé à de réels 4x4. L’idée est pourtant sympathique puisque l’univers est plutôt coloré, et les circuits réellement longs. Il faudra donc affronter 7 autres coureurs dans des courses pour le moins endiablées, dont certains détails ne laissent vraiment pas sans rappeler certains titres mettant en scène un certain plombier moustachu à salopette rouge.

C’est en effet pour mettre du piment aux courses que des paquets cadeau ainsi que des gemmes sont disposés tout au long du circuit. Les paquets contiennent, comme il est possible de deviner, divers objets permettant aussi de se booster soi-même, comme un OVNI vous tractant à grande vitesse et en évitant tous les obstacles, durant quelques secondes. D’autre part, les gemmes, de différentes couleurs, permettent de remplir une jauge de boost, qu’il sera possible de vider d’un trait pour accélérer drastiquement durant quelques secondes, tout en perdant de la même manière de la tenue de route, il faut bien compenser. Bien sûr, la barre se remplira plus ou moins rapidement selon la couleur des gemmes.

Que dire alors du gameplay ? Eh bien contrairement à de nombreux titres ayant voulu concurrencer le jeu de course que nous connaissons tous, Mysims Racing est doté d’une réalisation plutôt soignée. En effet, aucun ralentissement, et aucun défaut majeur de réalisation n’est à déplorer. Les circuits, suffisamment longs pour être prenants arborent toutes sortes de pièges, comme des trappes au-dessus desquelles il est possible de… sauter. Eh oui, un simple coup de Wiimote suffira à faire sauter son personnage. Cela permettra aussi d’éviter des ballons de football qu’un joueur aurait au préalable lancé, et qui rouleront jusqu’à toucher une cible pour la ralentir.

L’expérience in-game est alors concluante. La maniabilité est, sans être parfaite, au moins très intuitive et le système de dérapages plutôt réussi, avec trois degrés plus ou moins prononcés selon le nombre de pression sur le bouton B de la Wiimote. Il est de plus intéressant de savoir que la difficulté a été pensée pour s’adapter au niveau du joueur. En effet, s’il est impossible de contrôler le niveau de ses amis, les ordinateurs quant à eux, disposeront d’une intelligence artificielle s’adaptant selon la façon de jouer, pour être vicieux et efficace avec les joueurs les plus expérimentés, et plus sympathique tout en gardant son objectif de première place, face aux joueurs les moins habitués. Une initiative à saluer, en particulier pour les jeunes joueurs.