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The Snack World Disponible sur Switch

Test de The Snack World (Switch)

The Snack World : êtes-vous mordus de donjons ?

Level-5 nous propose Snack World : Mordus de Donjons, un titre cross-média qui va vous expédier dans différents lieux pour réaliser des quêtes parfois absurdes. Une bonne dose d’humour pour un titre ratissant large, des plus jeunes aux un plus âgés. Si vous aimez l’humour Yokai Watch, vous serez conquis, sinon le titre vous intriguera voire consternera. On fait le point.

Test
Nous avions publié il y a quelques jours une première impression de ce titre, globalement très positive. Nous vous invitons à la relire car nous n’allons pas nous attarder à reprendre son contenu. Après l’avoir poursuivi, il est l’heure de faire le point sur les aspects positifs et quelques regrets entourant ce jeu. Si la balance restera tout de même positive au final, il faudra s’armer de patience et farmer un peu les mêmes lieux avant de pouvoir progresser un peu plus loin dans l’histoire.
Tout débute (voir notre preview) à chaque fois dans la cité royale de Tutti Frutti, où vous vous êtes réveillé amnésique, pour vous expédier vers des missions de deux types : les principales, où il faudra affronter un gros boss de plus en plus puissant et vicieux, et quelques quêtes scénarisées permettant d’accéder à des trésors et des armes puissantes.

Les secondes sont des quêtes annexes, jouant le rôle de récréation pour améliorer votre niveau et qui auront la particularité de pouvoir être jouées en coopération avec d’autres joueurs (ce n’est pas le cas des quêtes principales, ce qui est un peu regrettable au regard du challenge de certaines missions).
Notre dungeon-crawler est assez fun au niveau de sa prise en main et on ressent que le projet a été pensé au départ pour la 3DS et le mobile (on a même du mal à comprendre pourquoi l’interface tactile n’a pas été conservée).

Les graphismes sont simples et cartoons, toujours bien lisibles mais il faut reconnaître qu’il faudra quelque peu gérer le stick pour varier les angles de vue, car on a parfois du mal à positionner correctement ses adversaires, en particulier dans certains couloirs labyrinthiques que vous allez arpenter durant vos quêtes.
Ah là, il faudra trouver trois interrupteurs pour l'ouvrir. Notez la dalle en relief derrière-nous évitez de marcher dessus pour ne pas prendre une grosse douche.
Ah toi tu as une quête à me proposer !
Les conversations peuvent vous proposer plusieurs choix possibles.

Pour obtenir des quêtes et vous lancer ensuite, il faut aller à la rencontre des PNJ et discuter avec eux, en repérant ceux qui ont un parchemin au-dessus de la tête, ou en remplissant des missions au service du roi pour les principales.

Vous aurez l’occasion de vous rendre compte que l’humour entourant les objectifs des missions est totalement décalé. Cela amuse un temps mais quand on se rend compte de la difficulté de chacune, on rigole moins. Certaines sont clairement débiles, comme aller chercher des crevettes dans l’antre de Medusa, d’autres sont déjà plus intéressantes comme récupérer une arme volée.

Mais attention, aucune quête ne se fera les doigts dans le nez, il faudra clairement bien se préparer et vérifier son niveau avant de se lancer dans une quête un peu trop difficile pour vous.
Le problème, c’est que dès le départ, il y a peu de quêtes inférieures à un niveau 10 et que vous risquez de devoir recommencer à plusieurs reprises avant d’y arriver. Le bon côté, c’est que chaque échec vous permet de glaner un peu d’expérience et donc de faire grimper votre jauge de niveau, vous pouvez également conserver les objets obtenus malgré cet échec.

L’inconvénient, c’est que durant les premières heures de jeu, il va falloir recommencer plusieurs fois et retourner toujours dans les mêmes lieux, pouvant installer un sentiment de monotonie : les ruines de Gorgonzola et Les grottes de l’Archi-duseiche. Heureusement qu’en laissant appuyé sur la touche X on peut avancer les cinématiques de lancement de quête, car vous risquez d’en avoir une petite overdose.
Bon franchement, partir aux combats juste pour cela, ce n'est pas toujours très motivant. Mais ces matériaux vous permettront d'avoir de nouvelles tenues. Même si on a parfois l'impression de ne pas avoir obtenu grand chose, petit à petit, c'est très utile pour progresser.

En passant par l'option Confection, ces divers matériaux collectés vont vous permettre de fabriquer l’objet souhaité qui pourra être porté ensuite. Mais s'ils vous en manquent, vous pourrez en acquérir en les achetant dans les boutiques de la ville (attention, les caractéristiques des tenues varient d’un jour à l’autre). Vous pourrez également améliorer vos armes par le biais de la fonction Renforcement du sac-à-dos.
Ah ça fait du bien !

Les snacks : attrapez-les tous !

Si vos premiers snacks sont clairement peu utiles, à cause de leur IA à ras les paquerettes, les suivants sont des alliés beaucoup plus intéressant. Notez l'humour du nom de ce snack, rappelant la star gothique Marylin Manson.

Tactiquement, il faut vous préparer en vous armant le mieux possible et en étant accompagnant d’un Snack, une petite créature de soutien à piocher dans un catalogue que vous allez débloquer au fur et à mesure : chaque Snack est classé suivant 5 catégories : les attaquants, les défenseurs, les trappeurs, les soutiens et les intimes. Et ils ne sortent pas de n’importe où mais tout simplement pris parmi les adversaires que vous allez affronter lors de vos quêtes.

En effet, au bout d’un certain nombre de rencontres et de victoires, vous allez pouvoir capturer un snack et ce dernier s’ajoutera alors à vos auxiliaires possibles. Une opération pas si simple : vous allez avoir une sorte de zoom/dezoom sur la créature et il faudra appuyer au bon moment lorsque la créature est nette pour l’intégrer dans votre collection de soutien Snack.

Très sympa donc mais avant d’en avoir un large éventail, il va falloir s’armer de patience et donc enchainer de petites quêtes pour augmenter de niveau personnel tout en multipliant les combats pour élargir vos Snacks alliés.
Sur la capture ci-dessus, pour pouvoir mettre cette créature Nixe dans vos Snacks, il va falloir la vaincre 38 fois (voir jauge d'affinité). Mais parfois il est possible de la piéger avant.

Ces snacks sont accessibles par la touche gauche de la croix de votre joy-con gauche. Vous avez des Snacks alliés (ceux qui vont se battre à côté de vous à l’écran avec un seul possible au départ pourra vous aider, puis jusqu’à trois) et des Snacks de poche au nombre de deux (en premier vous aurez un trio de génie qui vous emmènera sur votre lieu de quête, en particulier sur l’île isolée de l’Archi-Duseiche) qui vous apporteront des bonus passifs.

Level-5 s’est creusé la tête pour nous proposer un bestiaire haut en couleur, dans la droite veine de Yokai-Watch : crin de plume (une sorte de poulet à tête de lion), Ensorchialeuse, Polirhume, sont quelques noms des 249 snacks présents dans le jeu, dont 206 adversaires potentiels en cours de partie. Chacun possède des caractéristiques bien particulières à connaître, surtout si vous voulez jouer à plusieurs.

Comme vous, en participant aux différentes quêtes, ils évolueront de niveau pour devenir de plus en plus performants, du moins dans les limites de leur capacité. Logiquement, vos premiers Snacks seront assez faiblards car il ne faudra pas beaucoup de combats pour les obtenir. A vous de récupérer le plus vite possible des rares pour ressentir un véritable soutien dans les combats. Cela fait un petit côté collectionnite qui rappelle Pokémon et encore une fois Yokai.

Upgradez-vous !

Passons par l’interface en appuyant sur la touche Y qui nous donne au départ 7 icônes, d’autres seront à débloquer plus tard. Nous les avons cités dans notre preview, concentrons-nous sur les primordiaux.

- Le journal retrace tous nos efforts de quêtes et donc notre sauvegarde.
- Le profil permet de voir où en est notre arbre de compétences. Comme tout bon RPG, Snack World va permettre à votre avatar de progresser sur 7 attributs : beauté, mental, intelligence, ingéniosité, sensibilité, charme et chance. Chaque passage de niveau vous apporte des points de croissance à utiliser selon l’attribut de votre choix, il faudra en dépenser plusieurs pour changer le niveau de cet attribut.

Tout ceci sera visible par un repère polaire se remplissant d’orange suivant l’axe de l’attribut sélectionné, plus le repère s’étend vers le bord extérieur, plus votre attribut est puissant et vous apportera protection et/ou bonus selon les cas.

On s’attend à ce que pour commencer, la plupart d’entre vous ira privilégier l’intelligence, l’ingéniosité et le mental pour être plus performant au combat. Chaque attribut possède 5 niveaux de puissance, autant dire qu’avant de remplir la totalité de votre graphique, il va falloir en faire des missions !
Toujours dans votre profil, vous aurez accès aux médailles obtenues en récompense pour votre bravoure. La liste vide très longue vous indique au départ que le logiciel en a prévu une belle série, vous serez donc d’autant plus énervé de voir qu’au départ, il n’est pas très simple d’en obtenir. En la portant, cela vous octroie un petit bonus.

Les amateurs voulant retourner le jeu à 100% pour toutes les obtenir peuvent donc compter une durée de vie en jour pour les obtenir, à condition que ce soit possible chez nous. En effet, le titre faisant partie d’une franchise cross-média, il s’appuie donc sur des figurines NFC, des mangas, des animes et des événements ponctuels, tout ceci existant au Japon mais n’ayant pas traversé encore pour le moment l’océan.
On a bien la possibilité de commander des figurines NFC en import, mais les prix aperçus freinent, on est à un tarif import bien supérieur à de l’amiibo. Difficile à ce stade de dire si ce titre en Europe nous permettra de profiter de la totalité du jeu ou s’il sera amputé de certains aspects.
Dernier aspect dans votre profil, la liste des permis. Un permis est un ticket obtenu en cours de jeu vous débloquant une possibilité. On vous donne au départ le permis mordu de donjons pour pouvoir justement remplir les missions confiés par le roi, qui accepte tous les caprices de sa fille, vous aurez aussi le permis quête annexe pour effectuer les quêtes proposées par différents habitants de la cité.

Vous aurez enfin le Permis porte-jaras, très important car il vous permet de porter des armes (jusqu’à 6) avec des capacités offensives bien précises (attention ces armes peuvent s’endommager) et deux potions pour vous donner de la motivation mais surtout récupérer de l’énergie vitale lorsque cette dernière commence à descendre sérieusement durant vos escarmouches.

Cette dernière potion de soin pourra être utilisée à 5 reprises par quête, en appuyant sur la touche R, utilisez-la à bon escient afin de ne pas vous trouver démuni en face d’un boss. Cette potion soigne à chaque fois l’ensemble des membres de votre escouade, à savoir vous, vos snacks et vos alliés invités pour cette mission. Les autres permis sont à récupérer au fur et à mesure des diverses missions.
A nouveau Level-5 a fait du conséquent, avec 228 jaras (donc armes, protection de type bouclier ou potions) disponibles dans le jeu, certaines seront à acheter dans les différentes boutiques de la ville, d’autres seront récupérés lors de vos explorations. A nouveau, votre arsenal de départ est faiblard et avant de pouvoir récupérer des armes plus puissantes, il va falloir chercher des trésors pour pouvoir se les payer (d’une manière générale, tout ce qui est inférieur à 100 gnopons, la monnaie du jeu, reste basique).

Le hic, c’est qu’une quête ne vous rapporte pas beaucoup de pognon à chaque fois, pour économiser les 179 gnopons d’une belle lance que vous convoitez, il va falloir à nouveau farmer et multiplier les petites quêtes, ou alors réussir au moins une grosse quête qui vous récompensera par une arme intermédiaire. Vous pouvez également jouer chaque jour à la loterie, le 1er prix est souvent une arme de prestige. Mais il faut des tickets pour participer (on en obtient quelques-uns au départ mais notre chance légendaire au tirage au sort fait que l’on n’a jamais les bons lots) ou alors il faut dépenser 100 gnopons pour y participer (une somme colossale au départ).
Vous glanez régulièrement des cartes qui pourront être échangées contre des points de Fidélatto. Utile pour vos achats d'armes.
Le PIX-e CHAT utile pour vous envoyez des messages d'encouragement à plusieurs. Le "Bien Joué" est un encouragement utile car il vous attribuera un pourcentage plus élevé de chance de récupérer des objets rares.
On trouve de tout dans la ville, même des distributeurs de potions magiques.

L'environnement de la cité de Tutti Frutti est très travaillé par rapport au reste du jeu. Heureusement car c'est le hub de The Snack World.

Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de possibilités intégrées dans ce jeu mais au départ, elles sont inaccessibles pendant un bon moment, ce qui peut amener un certain déplaisir et découragement chez les plus jeunes qui auront l’impression de devoir faire toujours un peu la même chose avant de pouvoir progresser de manière plus intéressante. Même si Snack World semble cibler les enfants, il est loin d’être facile et pourra en décourager plus d’un.

- Le PIX-e PEDIA est une encyclopédie pour tout connaître sur les personnages (43 au total), les monstres (206), les jaras (228) et l’équipement (301), il se remplit en fonction de vos découvertes et de vos rencontres. Les nombres indiquent la richesse du jeu lorsque vous aurez avancé suffisamment dans le titre et ainsi pu acquérir quelques précieux objets pour avancer dans les quêtes principales d’histoire.
Au niveau prise en main, le joueur se sent tout de même bien accompagné. Outre les nombreuses aides qu’il peut lire et relire dans son Pix-e Pod avec des astuces reprenant les différents principes du jeu, les indications concernant les possibilités des différentes rubriques du menu, des conseils pour réussir les quêtes, vous aurez régulièrement au cours de votre aventure des petits textes affichés d’un personnage allié en vignette, qui vous indiquera quoi faire dans certaines situations. Les conseils sont parfois légers et aurait pu faire l’objet de plus de plaisanterie.

En cours de quête, une icône apparait régulièrement vous invitant à changer d’arme pour opter pour l’armement le plus efficace face à la créature détectée à proximité. Vous pouvez ainsi par l’appui de la touche ZR faire une rotation parmi vos 6 armes Jaras, passant de l’épée au corps à corps à une hache bien plus puissante, un arc pour tirer à distance, très utile quand notre énergie est assez basse ou si l’on veut sniper un adversaire qui nous tourne le dos, une lance pour transpercer tout en étant en retrait. Vous comprenez qu’il faut donc rapidement acquérir les armes les plus puissantes couvrant tous les domaines d’action pour vous sentir en confiance dans les combats.

Paré pour la mission

Évitez de rester dans la zone orange, c'est la zone d'attaque de votre adversaire.

Les combats sont assez simples, tout se passe en temps réel. Y pour frapper avec son arme, X pour utiliser une compétence Jara (une jauge se remplit plus ou moins vite selon lSur l'arme utilisée). On retrouve un classique schéma : frappes, utilisation de compétences spéciales, parades/bloquer et esquives. Les deux potions servent à augmenter temporairement vos stats et à vous soigner. Sur la carte automatique qui vous accompagne en permanence dans le jeu, des petits logos indiquent la position des créatures adverses, des points les récompenses.

Il y a des pièges (des dalles qui déclenchent un mécanisme mais on les aperçoit tout de même assez bien, sans toujours savoir ce qu’elles vont déclencher, vous rendrez vite compte des altérations causées qui heureusement disparaissent au bout d'un temps plus ou moins long ), des interrupteurs (on appuie A un moment pour l’enclencher) qui ouvrent certains accès, des coffres (parfois piégés ou devant être poursuivis, les fameux coffres espiègles), divers objets à casser pour en prendre le contenu….

Attention au traquenard, on croit parfois qu’il n’y a qu’un adversaire et au moment de l’attaquer en apparaît deux ou trois autres. Surveiller toujours votre jauge de santé, car plus elle se dirige vers 0 et plus vous vous affaiblissez, vous aurez du mal à vous déplacer ou à frapper de manière enchaînée lorsque vous atteignez le dernier stade de la zone rouge. Donc un coup de potion de soin pour remonter l’ensemble.
Vite, approchez-vous de votre allié pour le réanimer. Ce boss là va vous occuper un petit moment.

Si jamais vous tomber à zéro, vous êtes mort : ce n’est pas définitif, tant qu’il y a un membre de votre équipe avec de l’énergie, il peut venir rapidement près de vous pour vous réanimer, en pressant A (ou X si vous jouez un allié du personnage principal). Il faut donc faire vite (en général entre 10 et 15 secondes) pour réanimer un membre de votre équipe et il faut rester un petit moment à presser le bouton pour le réanimer sans pouvoir bouger et vous défendre pendant ce temps.

C’est clairement le problème, si vous êtes entouré par plusieurs adversaires, vous n’avez quasiment aucune chance de pouvoir réanimer votre coéquipier (ou vous faire réanimer par un autre) car le joueur pratiquant la réanimation est une proie facile. Vous avez donc intérêt à faire le ménage autour de vous fissa, sans faire baisser vous-même votre barre d’énergie avant de vous lancer dans une telle procédure de réanimation. A nouveau on retrouve une possibilité très sympathique sur le papier mais pas si évidente à utiliser pleinement dans le contexte de l’action. Un petit rééquilibrage serait donc un plus, il est tout à fait possible que cela arrive lors d’une petite mise à jour, on essuie les plâtres même si le jeu est déjà disponible au Japon.
La carte du monde

Un bon titre mais qui nécessiterait un peu plus de variété et quelques rééquilibrages

Au final, on obtient un jeu agréable mais avec quelques réserves. Il y a tout ce qu’il faut pour en faire un bon RPG qui vous tient en haleine un moment mais par son manque d’équilibrage, vous êtes obligé de refaire toujours les mêmes lieux un bon moment avant de pouvoir réellement décoller. C’est donc un risque de passer après une première heure enchantée par un ventre mou d’actions répétitives entre la cinquième et la 9e heure et calmer un peu la motivation du joueur. Le mental est donc primordial et tel un Dead and Retry, il faut s’armer de patience, apprendre de ses échecs et repartir vers l’action.
ça c'est de la récompense !
Pour les personnes craignant de refaire sans cesse le même labyrinthe, on vous rassure, les niveaux sont gérés aléatoirement. Le fait de tenter par exemple plusieurs fois de suite une mission se déroulant dans le repère de Medusa vous apportera un nouveau labyrinthe, un positionnement différents des objets (ils peuvent changer également), des créatures (ils ont tendance à paraître en suivant l’évolution de votre niveau MD, plus vous êtes forts et plus vous en rencontrez très vite des sournois), et l’accès au niveau supérieur sera aussi différent.

Ce tirage aléatoire est à double tranchant : pas d’effet de redite mais pas de possibilité d’apprendre le niveau et donc d’anticiper certaines difficultés, d’où l’obligation de refaire des quêtes jusqu’à ce que le tirage vous soit favorable ou que vous ayez suffisamment grimpé de niveau et vous être équipé correctement pour ne plus craindre grand-chose sur cette quête-là.
Ah mais je la veux celle-là !

Autre petite déception, l’ambiance sonore. Si la musique des côtelettes du générique est amusante (mais cela reste du n’importe quoi), on ne retrouve pas tellement d’ambiance en cours de quête. On s’attendait à une petite composition pour renforcer la trame dramatique, pour coller à l’action, nous n’avons rien eu à nos oreilles de particulier pendant notre progression (et si nous n’avons pas terminé le jeu, on ne croit pas en un changement arrivé à ce stade). Les seuls moments un peu plus palpitants sont les combats contre les boss, ceux qui vous massacrent en quelques coups et vous obligent à recommencer l’intégralité du labyrinthe et vous retaper tous les sbires.
Sésame ouvre toi !
Oui, vous avez bien lu, on vous conseille fortement de vous soigner (automatique) mais aussi de bien préparer vos armes.

Il faut voir en Snack World un premier jet de la franchise qui devra s’améliorer sur ces aspects d’équilibrage, d’environnements, d’ambiance et au niveau du bestiaire (Ok c’est comme YoKai Watch les snacks, mais côté boss, ceux de Yokai avaient un peu plus d’allure).

Les développeurs de Level-5 n’ont pas assez poussé dans les délires pour rendre le titre totalement fun sur la durée, avec des lieux qui nous scotchent visuellement, des créatures qui en imposent, des récompenses vraiment au top. On reste dans un climax toujours assez gentillet et décomplexé et l’impression d’être assis entre deux chaises avec d’un côté un RPG à la sauce Yokai pour les plus jeunes et de l’autre de vrais éléments de difficulté pour un public plus mature mais sans l’ambiance et l’adrénaline pour nous motiver à poursuivre de manière régulière.
Un signe qui ne trompe pas, mon junior, très motivé au départ, a lâché l’affaire face au deuxième boss et ses tentacules, tout simplement parce que la mission était de niveau 14 et qu’il était loin d’être à ce niveau malgré le succès de quelques quêtes annexes et principales. Il a fallu que j’accumule quelques missions de mon côté pour atteindre un niveau acceptable et me lancer à vaincre ce monstre, qui m’en aura fait baver, et tout cela pour rapporter une crème de beauté à la fille du roi, qui aura envie tout de suite d’autre chose.

Cet esprit pas sérieux se retourne quelque peu contre le plaisir que l’on pourrait avoir à réussir une quête principale (rappelez-vous Breath lors de la victoire contre une Créature Divine ou même YoKai Watch, on avait la satisfaction de bien débloquer l’histoire, une impression beaucoup moins prononcée avec Snack World). Petit méa Culpa en revanche, nous avions classé un peu vite la princesse dans la catégorie des têtes à claques. C'est vrai qu'elle n'est jamais satisfaite, mais elle sait reconnaitre la bravoure et devant vos actions pourra vous attribuer un coffre à trésor bonus.

Quelques mots concernant le online

Dès aujourd'hui, vous allez pouvoir enfin jouer correctement avec cette possibilité multi car nous étions bloqués à notre niveau. Nous espérions pouvoir jouer avec des joueurs japonais mais les serveurs ne devaient pas être actifs.
Les portails devraient nous donner quelques code très vite (pensez à surveiller le net et si sur PN on en obtient quelques uns que l'on peut partager, on vous en fera profiter). Petite déception concernant le multi en local, il faut que chaque joueur possède sa propre console avec sa version du jeu.
Nous remercions l'éditeur pour nous avoir fait parvenir un code pour effectuer le test de ce jeu qui nous a séduit sur bien des aspects mais qui reste bancale sur d'autres. Voyons cela comme une semi-réussite et nous ne le lâcherons pas sans l'avoir totalement fini. Snack World est disponible dès aujourd'hui, en version dématérialisée et en version physique (on vous conseille cette dernière lors de sa sortie, vous économisez de la place sur votre carte micro-SD et surtout vous allez payer bien moins cher lors de sa phase de lancement.

SNACK WORLD: MORDUS DE DONJONS - GOLD - Que la quête commence ! (Nintendo Switch)14/02/2020

15/20
Snack World livre une première fournée intéressante mais inaboutie sur de nombreux aspects. Si de gros efforts pour fournir des jeux de mots (un superbe travail de localisation dans notre langue a été fait) sont bien visibles, la suite est beaucoup moins amusante. On aurait pu espérer plus de vannes, plus d’humour entre les protagonistes, cela reste assez sobre au final. Le climax est un peu trop léger pour un RPG alors que la difficulté est bien présente et va en agacer plus d’un, surtout quand il devra reprendre de nombreuses fois la même mission pour la réussir enfin (on a trouvé le niveau de difficulté plus délicat que Yokai Watch 3 par exemple). Enfin, là où Snack World déçoit quelque peu, c’est par le manque de lieux de quêtes. Vous allez devoir vous rendre plusieurs fois dans les mêmes endroits pour des quêtes différentes, ceci renforce l’impression de répétitivité car à coup sûr vous devrez vous y reprendre deux ou trois fois au minimum par quête. La base est bien présente, le bestiaire conséquent, l’univers a une certaine densité, il faut donc désormais mieux doser l’ensemble pour en faire un hit. Pour le moment c’est une première copie tout à fait correcte, mais pas totalement au niveau de ce que l’on aurait pu espérer au départ, avec quelques passages ventre mou que l’on aurait dû mieux éviter en équilibrant de manière plus adéquate et progressive la difficulté des quêtes proposées.

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15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Le titre est riche et rentre dans la catégorie des Yokai/Pokémon avec un bestiaire important. On s'attendait à ce qu'il soit plus délirant, le seul délire étant en fait les noms des personnages, et les récompenses des quêtes, parfois minables, au regard de notre implication pour les réussir. Level-5 devra donc revoir certains détails sur le fond et la forme pour hausser sa franchise vers la stratosphère. Pour le moment, c'est pas mal mais bancal, on attend donc un peu plus pour un éventuel second volet.

Jouabilité
C'est jouable mais ce n'est pas évident, ce déséquilibre entre une forme décomplexée et cartoon d'un côté, et la difficulté réelle d'un RPG assez punitif rapidement avec ses boss risque de désarçonner les plus jeunes. Pour nous, Snack World n'a pas sa place dans les mains des moins de 10 ans.
Durée de vie
Tout dépendra de votre talent mais le jeu allonge sa durée de vie de manière un peu exagérée en nous obligeant à farmer pour être à peu près de niveau pour se lancer dans une quête majeure. L'argent ne coule pas à flot dans notre bourse et on a l'impression de passer notre temps à être fauché sans pouvoir se payer quoi que ce soit de potable. Enfin tout dépendra de votre lassitude à refaire sans arrêt certaines quêtes ou de retourner sans arrêt sur les mêmes lieux pour effectuer des quêtes secondaires. L'automap est intéressante mais si vous avez besoin d'être réanimé, vous perdez l'enregistrement de la carte, cela fait peut-être un peu beaucoup. On aurait aimé un réglage dans la difficulté à ce niveau. Les développeurs prévoient une vingtaine d'heures de jeux, ce sera un minimum pour la plupart des joueurs moyennement habitués aux RPG.
Graphismes
C'est du graphisme 3DS lissé plus finement pour passer sur Switch. Sans être moche, on voit que la modélisation est un peu légère, notamment dans les grottes et les labyrinthe. Les extérieurs s'en tirent un peu mieux mais cela reste succinct. La ville en revanche est très travaillée et agréable à parcourir. Cette légèreté dans les textures en revanche assure une fluidité de bon aloi, y compris en mode nomade, qui fut la grande majorité de notre test.
Son
Passé le fun du début, on est resté sur notre faim sur l'aspect sonore. Bravo à la localisation du texte intégralement en français, ainsi qu'à quelques doublages voix, mais on doit se contenter de beaucoup lire sans avoir beaucoup de bruitage si varié que cela.
Intérêt
Si vous aimez explorer les donjons à la recherche de trésors, et vous en prendre plein la tête, vous allez être servi. Les YoKai Watch n'étaient pas évidents, on a passé un petit cran supplémentaire. Mais là où Yokai était progressif, Snack World manque d'équilibrage. On a très vite du très difficile.
Ergonomie
On a commis quelques erreurs dans le feu de l'action de déclenchement de potion de soin (R) avec la touche ZR de changement des armes. Mais autrement, c'est une disposition assez ergonomique, bien reprise visuellement à l'écran. C'est un bon travail d'interface. On regrette en revanche l'automap de la carte qui est réinitialisé en cas de perte de connaissance (ou même lors des phases d'entrée dans la chambre secrète aux trésors). Ce n'était pas nécessaire, d'autant que les niveaux changent aléatoirement de forme à chaque partie.

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