Test de Shadow of the Orient : Sauver le monde, tête baissée
Sauvez le monde, sauvez des enfants et arpentez les niveaux de ce plateformer 2D !

S’il suffisait d’un scénario…
… cela se saurait… Bien entendu, Shadow of the Orient n’est pas le premier jeu à ne pas se démarquer par son scénario. Mais il y a un équilibre à trouver entre un prétexte pour vous embarquer dans une grande épopée ou un enchaînement de niveaux ; et c’est ce que propose Shadow of the Orient.Une courte cinématique vous informe que le mal est revenu, qu’il faut sauver le monde et le combattre. Pour cela, vous incarnez un guerrier endormi depuis 200 ans, seul capable de vaincre le “mââââaaal”. Un principe de base classique qui aurait pu cacher une forme de profondeur ou des rebondissements au fur et à mesure de votre aventure. En fait non.
Vous allez devoir taper des ennemis, sauver des enfants (parce que c’est mignon et innocent, probablement, là encore, on ignore vraiment pourquoi il faut sauver des enfants ou pourquoi ils ont été capturés). Notez que oui, les enfants sont des collectibles comme les autres…
... Se démarquer par rapport aux autres
Shadow of the Orient sent bon le devoir parfaitement exécuté, la copie du bon élève ayant bien appris toutes ses leçons. Et le jeu fait bien les choses : manette en main, l’expérience est plaisante, le personnage répond bien, les déplacements, sauts et autres attaques sont fluides. La difficulté est aussi bien présente, avec un côté défi bien senti et bien fait. L’ajout d’un mode Speedrun nous entraîne sur de nouveaux niveaux à la collecte des lanternes vertes.Pourtant, le jeu ne se démarque pas. Tout y est définitivement classique, déjà vu par moment, au point qu’on s’interroge sur les véritables intentions du jeu. Celui-ci ne dure qu’entre deux et quatre heures selon votre dextérité, ne mettant pas grand chose en place que des changements d’univers. Certes, c’est trop court pour qu’on ait le temps de se lasser, mais ce n’est pas non plus assez pour vraiment se démarquer au vue de la progression.
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