Sword of Mana, le test

Une histoire de choix

L’histoire de Sword of Mana est double. Elle met en scène deux personnages, un garçon et une fille qui verront leur destin se croiser à l’occasion d’une quête visant à libérer l’arbre Mana de l’emprise du méchant de service. Pour parvenir à leur fin, les héros devront prendre possession de l’épée mana qui leur permettra de défaire ¨le responsable des problèmes de l’arbre mana, source d’énergie bénéfique.

Chacun son tour

Le point le plus intéressant de SOM se trouve dans le choix que le joueur fera dès le lancement du jeu et qui consiste à choisir son personnage, le garçon ou la fille. Sachant que le garçon est du type guerrier et la fille plutôt magicienne, on se retrouve avec une aventure qui peut être parcourue de deux manières différentes. Un scénario assez bourrin avec le garçon et plus stratégique avec la fille. De quoi assurer une bonne durée de vie à la cartouche et l’envie de revenir souvent sur ce RPG qui rappelle Zelda d’une certaine façon. Du côté des graphismes, on retrouve avec plaisir le style de Legend of Mana qui a marqué son passage sur PSone. Les couleurs, la sensibilité des traits et l’imagination déployée pour rendre chaque détail du jeu mérite d’être cité tellement il marque. Sur ce coup là, Square Enix a réalisé un magnifique travail renforcé par une musique d’ambiance qui plonge le joueur dans une immersion totale dans le monde de SOM.

La gestion

Pour les peureux qui auraient peur de se perdre dans la gestion des objets, Square Enix a pensé a un petit menu qui apparaît sous la forme d’un cercle à la demande. En le faisant tourner, on accède à,des éléments comme l’inventaire ou les statistiques du personnage. Bref, c’est ultra simple et on prend le coup très vite. Du côté des combats, on reste dans la simplicité avec la possibilité de fracasser tout ennemi à l’arme blanche ou de se la jouer plus subtile en utilisant une magie adaptée à la situation. Mais attention, la réserve de magie n’est pas illimité et il faudra beaucoup de victoire pour la garder à niveau. De petits objets sont lâchés par les ennemis vaincus et permettent de se remettre en forme.

Les sauvegarde se font au moyens de statues qui ont aussi l’avantage de emplir les jauges de vie et de magie. Un point important quand la situation est critique.Bref, tous les éléments du bon action RPG sont réunis pour donner au joueur un maximum de plaisir.

Le détail qui tue

Après toutes ces louanges, il faut quand même reconnaître que, même si SOM a tout pour plaire, il n’est qu’un ….remake d’un ancien jeu Square vendu il y a longtemps en GB monocolore avec le titre Final Fantasy ! En effet, Square doutait tellement de sa viabilité qu’elle a fait appelle au titre de sa série phare pour le lancer. Pour les anciens, SOM a un petit air de déjà vu qui a un peu de mal à passer. Si il avait fallut faire un vrai remake, un jeu comme Secret of Mana aurait été un peu plus intéressant. Même avec des graphismes refaits, un remake reste un remake, surtout quand il n’est pas franchement présenté comme tel.