
Raymanor le Gladiateur !
Il était une fois Rayman et ses amis Globox qui étaient en train de pique-niquer dans la forêt. Ils passaient ensemble une excellente après-midi, ils gambadaient, sautillaient, rigolaient, s'amusaient tous ensemble. Mais un bruit de plus en plus proche vint soudain troubler le calme si paisible de la campagne. C'est l'invasion des Lapins Crétins ! Rayman et ses amis tentèrent alors de s'enfuir, en vain. Ils furent tous capturés par ces créatures aux cris aussi puissants que... débiles. BWAAAAAAAAAAAAH !Après avoir tous été capturés, les Globox sont enfermés dans des cages et Rayman dans un cachot miteux avec juste un lit, une armoire et des toilettes (sur lesquelles il faudra s‘asseoir pour revivre en pensée ses aventures passées). C'est alors que vient vous chercher un énorme Lapin Crétin, gardien de votre porte, pour entrer dans l'arène. Vous êtes alors acclamé (ou hué, encore une fois selon le point de vue) par une foule de Lapins hurlant chacun plus fort l'un que l'autre.
Se présente alors à vous une grande porte avec, de chaque côté, deux petites arches qui représente chacune un mini-jeu de catégorie différente. En effet, au bout de chaque tunnel pourra-t-on trouver les quatre catégories de jeux suivantes : musculation, adresse, précision et danse. Leur nom est assez explicite pour ne pas avoir à vous en dire davantage (du moins pas dans cette partie du test). Mais il reste la plus grande porte qui mène à un jeu que l'on a du mal à appeler ‘mini'. En effet, c'est ici que les fameuses 'phases FPS' apparaissent. Mais il n'y a pas que des FPS, même si ça en occupe la grande majorité, d'autres jeux tout aussi longs (dans le bon sens du terme) sont à découvrir en passant cette porte.
Plus on avance dans le jeu, plus Rayman gagne en notoriété auprès de tous les Lapins, même de son garde de chambre. En effet, quand il entre dans l'arène pour la première fois, il s'y fait traîner de force par ce fameux garde alors qu'au bout de quelques jours (le jeu dure 15 jours 'Raymaniens‘ constitué par les 5 mini-jeux dispersés dans les 5 portes de l‘arène), il lui ouvre la porte et se met même au garde à vous quand il passe devant lui. Mais son cachot aussi évolue : tous les 2 ou 3 jours, Rayman récupère de beaux vêtements pour remplir sa garde-robe ou des meubles pour sa chambre comme par exemple un lit ou un juke-box pour écouter toutes les chansons qu'il a gagnées en dansant (sans compter les débouches-WC qui vont par la suite lui être d'une grande utilité). De plus, une fois dans l'arène, les Lapins ne sont plus là à hurler mais bien à applaudir et des banderoles de soutien sont affichées un peu partout avec écrit 'I Love Ray' ou d'autres choses dans le même genre. Capturer quelqu'un pour ensuite l'aduler... qu'est-ce que vous voulez, on est crétin jusqu'au bout ou on l'est pas !
Un très bon tireur, danseur et sportif
Le jeu se divise en 3 grands types de jeux :- Les 'FPS'
- Les Sports (qui sont les seuls à se diviser encore en 4 catégories)
- La Danse
Les FPS : Les phases FPS se déroulent un peu comme dans un Time Crisis. En effet, on n'est pas maître des déplacements de Rayman mais seulement de ses tirs. Dès qu'il s'arrête, les Lapins courent et nous attaquent. Il faut alors s'en débarrasser au plus vite pour pouvoir continuer à avancer. Ce sont les mini-jeux certainement les plus réussis. En multijoueurs, l'écran de sera pas splitté mais il y aura 4 pointeurs à l'écran.
Les Sports : comme on l'a dit plus haut, c'est la seule catégorie qui se divise de nouveau en 4 sous-catégories : adresse, précision, musculation et courses. Les noms sont assez évocateurs par eux-mêmes, ce n'est donc pas nécessaire de développer plus. On peut juste ajouter que les courses se font sur des phacochères et que quand Ubisoft nous dit 'Musculation', on doit l'écouter (vous verrez par vous-même). Ici en multi, cela dépend des jeux : c'est parfois chacun son tour, d'autres avec écran splitté. Sinon c'est tout le monde ensemble et que le meilleur (bousculeur) gagne.

Rayman et les Lapins ont le Rythme !
La Danse : Le principe est simple, Rayman est au centre de la piste, deux tapis roulants se trouvent de chaque côté de lui et les Lapins arrivent dessus en rythme avec la musique lancée. Quand ils arrivent à gauche, il faut donner un coup sec avec le Nunchuk et quand ils arrivent sur le tapis de droite, il faut donner un coup sec avec la Wiimote. Pour ces jeux Ubisoft a acquis les droits de plusieurs grands tubes des années 80 comme ‘Girls Just Wanna Have Fun', la musique du film 'Pulp Fiction' et 'La Bamba' (en tout il y en a 8). Cet univers musical décalé (les Lapins chantent sur toutes les chansons) est tout à fait en harmonie avec le jeu : c'est du grand n'importe quoi ! En multi l'écran est splitté.
Le fun fun fun, ça marche ou pas ?
Alors, c'est le début du début de la fin de ce test (vous suivez encore ?). 'Déjà ?' nous demanderez-vous. Eh bien c'est exactement ce que l'on se dit quand on finit Rayman Contre Les Lapins Crétins : ‘DEJA ?' Cette durée de vie plutôt limitée (environ une dizaine d'heures) est un des points faibles (si ce n'est le plus gros) de ce jeu. Cependant le mode ‘Scores' aide considérablement à allonger cette durée de vie car l'envie de battre ses propres records et belle et bien là. De plus la possibilité de jouer jusqu'à 4 en multijoueurs est un atout à prendre en compte sur le long-terme.On va un peu alterner : on a commencé par un point faible, alors continuons sur un point fort : la jouabilité. Ce Rayman est un petit bijou de démonstration de ce que la Wii peut faire avec sa manette ‘révolutionnaire'. Ubisoft utilise (presque) à fond les capacités de la consoles, du moins de la manette, avec cette galette sortie de nos contrées françaises.
Ce qui nous mène à un point quelque peu ignoré durant ce test : les graphismes. Autant vous le dire, cette ellipse est totalement involontaire. C'est à ce moment que l'on se rend compte de la stratégie de Nintendo (brillamment reprise par Ubisoft) : le gameplay avant tout (pour simplifier). Ce n'est pas une raison pour sortir des atrocités graphiques, et Ubisoft l'a encore une fois bien compris (à croire qu'ils sont en osmose avec Nintendo). C'est pourquoi ce Rayman est tout-à -fait acceptable, quoique du niveau d'un jeu current-gen, son gameplay next-gen, voire new-gen rattrape le tout et fait même oublier les quelques petits détails mal réalisés du jeu. Le reste est coloré, fluide, agréable à l'œil, parfois même un peu tape à l'œil sans être ‘too much'. Ubisoft a vraiment su trouver un juste milieu.

Rayman vous rappellera de grands films !
L'intérêt est peut-être un peu plus limité quoiqu'encore très acceptable, il faut juste vouloir (et savoir) s'amuser. N'est-ce pas ce qu'est sensé apporter un jeu vidéo ? Eh bien là, nous voilà servi ! Le seul but de ce jeu est d'apporter du fun, un peu de légèreté et de la nouveauté ! Tous ces ingrédients sont très bien dosés (même si pour certains, trop de fun tue le fun) pour donner un nouveau souffle au party game qui commençait à utiliser toujours les mêmes boutons sur les mêmes manettes (exceptés les Mario Party qui évoluent à chaque nouvel épisode).
L'environnement sonore est lui aussi très prenant. Entre les cris des Lapins et les musiques des années 80, on se retrouve plongé malgré nous dans un univers complètement décalé, effet qu'Ubisoft recherchait et qu'il a su communiquer avec brillo !
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