F-Zero GX, le test

Ne manquez pas le test (certes plus bref) de la version française du jeu, mise en ligne à l'occasion de la sortie du jeu en Europe !
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Un jeu comme on n’en fait plus

Avec les années, l’industrie du jeu vidéo à bien changé pour s’adapter à un public plus large. On se retrouve toujours à faire la même chose : attendre des heures pour le moment propice pour tirer une balle ou encore faire vivre à un personnage fictif les expériences de la vie courantes que vous, et pas quelques polygones, devriez vivre normalement.

Où sont les jeux de notre enfance où vous n’aviez pas à lire un dictionnaire pour y jouer, mais que vous deviez parfaitement maîtriser pour seulement espérer arriver au générique. Maintenant, ils sont accessibles dans le menu principal, inacceptable. La nostalgie, sournoise, nous fait peut-être croire que tout était plus amusant dans le passé, mais bon… veut-on vraiment le savoir ?!

Revenons à nos moutons, car ce dernier chapitre de la série des F-Zero à ce "je ne sais quoi" qui nous force à jouer à jouer et à jouer sans raison (peut être parce que c’est amusant). Chose qui semble si rare de nos jours et ce même chez Nintendo, parfois. Vous l’aurez compris : quelqu’un vient de retrouver la foi…

Weeoowwwwww

Sans étonnement, l’aspect qui a rendu la série relativement célèbre est logiquement de retour. C’est donc à une rapidité ahurissante que vous pouvez faire voler un tas de métal de quelques tonnes à des vitesses de plus de 2000 km/h (record d’un ami lors d’une chute, avec un véhicule créé pour la cause: 3848 Km/h).

A une telle allure, le contrôle du véhicule en question devient extrêmement précaire. Heureusement pour vous, la vitesse atteinte normalement est plus basse, vous permettant ainsi de ne pas perdre le contrôle de votre véhicule et ainsi éviter les satanés arbres sur un circuit donné.



À noter que le meilleur conseil qui puisse être donné est de mémoriser parfaitement les parcours, car bien que les réflexes rapides soient prépondérants, ils ne pourront pas vous permettre d'éviter le gouffre qui vient d’apparaître sous la carcasse de votre bolide !

Si la mémorisation est donc cruciale pour arriver à nos fins, la maîtrise des contrôles est, elle, essentielle. À la grande surprise de tous, c’est " A " qui procure l’accélération et " B " les freins. Dans une course infernale où c’est la vitesse qui prédomine dans notre tête, on se demande bien à quoi peut bien servir le freinage !

À vrai dire, les contrôles n’ont pas réellement changé depuis X sur Nintendo 64, pourtant le contraire est aussi exact, car ils sont totalement re-configurables, tout comme la possibilité de calibrer le joystick. On sent l'amélioration apportée par les bouton R et L analogiques, qui permettent des virages d’un précision étonnante lorsque la technique est maîtrisée.

Inutile de spécifier que la tradition Nintendo se perpétue avec des contrôles qui répondent parfaitement. Détail devenant peut être superflu, car l’éditeur japonais nous a trop gâtés avec le temps. Ayons une pensée pour tous ceux qui ne veulent pas profiter de produits de ce calibre en faisant l'impasse sur le GameCube !

Game Over

Bien qu’amusant, il ne faudrait pas oublier que, comme beaucoup de jeux de notre enfance, F-Zero s’avère un jeu assez corsé. Boudé par certaines critiques et acclamé par d’autres, je crois qu’il faut pencher vers le deuxième camp, non pas parce que l’on veut être prétentieux en se laissant croire qu’on est meilleur que tout le monde en se dénommant stupidement " hardcore gamer " (titre réservé à ceux qui jouent sur PC depuis plus de six mois), mais plutôt, car c’est sûrement l’élément qui vous collera à la manette : sa difficulté.

En fait, malgré les nombreuses chutes hors pistes lorsqu’on débute ou quand on essaie de compléter le mode Story (histoire) à la difficulté maximale, une force irrésistible nous pousse à recommencer encore et encore. Bien sûr, à certains moments, la seule solution sera inévitablement de simplement déposer la manette et réessayer plus tard. Voilà la plus sage décision, puisqu’elle vous empêchera de débourser une certaine somme pour une nouvelle manette !

Que vous soyez nouveau à la série (honte à vous et à moi entre autres !) ou encore un fan depuis le 21 novembre 1990 (si il y a des japonais qui nous lisent) vous devriez tous avoir un challenge certain pour arriver à votre objectif !

Un, deux, trois, mode !

Certaines personnes ne seront peut être pas d’accord avec moi, mais disons que l’on éprouve une petite déception face au manque d’originalité ou du moins à la quantité de modes mis à notre disposition. Il n’y a aucun doute que les modes Grand Prix, Story et Time Trial devraient vous occuper pendant un bon, voire très long, moment, mais en avoir plus n’aurait fait de mal à personne. Ne serait-ce que le mode Death Race, celui-ci aurait pu être inclus. L’ont-il éliminé à cause d’une variante qui apparaît peut-être dans un des chapitres d’un certain mode ?

Un F-Zero ne serait pas un F-Zero sans le mode Grand Prix tout simplement, car c’est le cœur du jeu et sûrement le plus amusant. En tout on compte quatre coupes, regroupant cinq pistes différentes, qui doivent être remportées sous quatre niveaux de difficulté. Avec un petit calcul rapide, on arrive en théorie à quatre (chiffre qui semble sur-utilisé !) heures de jeux pour compléter toutes les courses. Le chiffre semble un peu bas, mais il faut connaître toutes les pistes par cœur et terminer toujours premier, et cela n'arrive que rarement du premier coup !