La mini-NES doit tout à des français

NERD (Nintendo European Research & Development), la petite entreprise française située à Paris rue de Rivoli, refait parler d'elle, à nouveau en bien. Cela fait quelques années que cette entreprise s'est mise au service de Nintendo pour l'aider à résoudre divers problèmes d'ingénierie. Satoru Iwata il y a quelques années était passé à Paris pour rencontrer la petite équipe lors d'un Iwata ask dont il avait le secret.

Remarquée pour ses travaux de compression vidéo, en proposant des codecs très performants sur la console portable de Nintendo depuis 10 ans, NERD s'est penchée très tôt sur l'aspect émulation, apportant notamment l'étonnant émulateur DS sur Wii U, le lecteur vidéo du navigateur web et les progrès réellement visibles dans la stabilité de l'affichage 3D sur la NEW 3DS. Bref, une petite équipe d'ingénieurs ultra-performants !

On retrouve cette fine équipe derrière le projet Mini-NES avec la sélection de composants de qualité qui donnent ce rendu si réussi sur la mini-console qu'on craignait bas de gamme pour ce tarif. C'est Miyamoto dans son entretien traduit ces derniers jours sur Nintendo France, évoquant les origines de Donkey Kong, qui a indiqué que les français étaient derrière le projet, information que notre camarade Thibault vous avait donnée dès août.

La première fois que je l'ai vue, ce n'était qu'un simple circuit imprimé. L'idée était qu'un seul circuit imprimé permette aux joueurs de jouer à des dizaines de jeux NES, mais à ce moment-là, nous nous sommes demandés si cela valait la peine de le faire.

Sao : Dans le fond, on peut jouer à des jeux NES sur la Wii U et sur les consoles de la famille Nintendo 3DS grâce à la Console virtuelle.

Miyamoto : Absolument. Ce projet est né en France, chez NERD, et nous nous sommes dits que si nous voulions le sortir, ce serait une bonne idée faire un clin d'œil aux fans en recréant l'aspect de la NES.

De ce que l'on sait, c'est que l'équipe a eu recourt au processeur Allwinner R16 quad core Cortex A7 avec un Mali-400MP2. Une solution efficace pour faire tourner les jeux 3D et semblant plus performante qu'un Raspberry Pi utilisé par de nombreux fans ayant recourt à l'émulation. En revanche, on ne vous conseillera pas de suivre les possibilités de bidouillage envisagées par le site source.

Source : CNXsoft