Test de The Dark Prophecy ou l’aventure banale
Un point & click en pixel art 2D qui s’inspire des classiques des années 90, découvrez le test de The Dark Prophecy.
Test
Il était une fois
Jacob est un jeune garçon du Moyen âge des plus classiques. Pour autant, c’est lui qui a été choisi par un grand magicien, pour sauver le royaume tout entier d’un sort terrible qui le menace. Il se retrouve investi d’une responsabilité bien lourde à porter pour son jeune âge. Vous l’accompagnez dans sa quête et explorez le monde pour trouver des réponses qui l’aideront à se rapprocher un peu plus de son but.
Si vous êtes friand d’ambiance médiévale fantastique, vous êtes au bon endroit. N’attendez en revanche aucune surprise. Tous les clichés s’y trouvent : un royaume menacé, une sorcière au village, un troll et un personnage dont le destin se voit bouleversé par une quête inattendue, mais de la plus haute importance.
Cherchez le clic
En bon point & click, vous devez chercher sur l’écran des zones cliquables pour déclencher des interactions. Très facile à prendre en main, cette mécanique s’articule essentiellement autour du joystick gauche ou droit pour le déplacement et du bouton B qui permet de choisir entre regarder, toucher ou utiliser.
Les interactions sont assez facile à trouver bien que parfois le manque de logique vous vaut de rester bloqué. Il est vrai que penser à utiliser un bout de tissu déchiré sur une pierre précieuse pour ouvrir une trappe n’était pas d’une évidence implacable. Une racine à utiliser en pied de biche ? Il fallait y penser.
Notez cependant qu’il n’existe pas de version traduite en français. Le bon point c’est que vous pouvez apprendre plein de nouveaux mots et étendre votre vocabulaire, mais pour la partie histoire c’est dommage de ne pas pouvoir la suivre dans son entièreté si vous n’êtes pas à l’aise avec l’anglais ou le russe.
Merci d’être passé
L’aventure prend forme dans un univers en pixel art 2D médiéval qui sent bon les incontournables des années 90. Les dessins sont plaisants mais sans personnalité. Aucun élément, aucun style ne permet au jeu de se démarquer ou tout simplement d’avoir une identité propre. On dirait presque “anonyme : le jeu”. Alors non, ce n’est pas un point handicapant, mais l’univers risque de se perdre dans la masse de jeux en pixel art qui arrivent avec une proposition vraiment unique.
Les graphismes vont généralement de paire avec l’ambiance sonore. Le caractère immersif d’une aventure dépend souvent de ces éléments piliers. Ici, la musique est jolie et accompagne parfaitement cette ère médiévale et se fait presque oublier. Après avoir entendu plusieurs fois la même musique d'une playlist qui semble être composée de quatre pistes, on ne fait plus vraiment attention, ou alors on finit par se lasser. Le plus déroutant c’est le manque total de bruitage. Nul bruit de pas, de retour de clic ou de son d’ambiance. C’est dommage, cela aurait pu apporter un peu plus de profondeur ou du moins un soupçon de personnalité au jeu. 









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