Test de Split fiction : Créer à deux
Après It takes two, Hazelight Studios revient avec un nouveau jeu à faire à deux : Split Fiction. Et la sortie de la Switch 2 permet aux Nintendos addicts de découvrir ce titre particulièrement intéressant !

Autrices, voici un contrat pour vous.
Split Fiction ne peut que se jouer à deux. Impossible d’y jouer seul ou à plus de deux. Cela peut se faire de deux façons : en local avec deux manettes (et non deux joycons, attention. Mais vous pouvez connecter vos joycons/manette de la Switch 1 pour en profiter), ou en ligne et en cross plateforme. Pour le cross plateforme, il vous faudra avoir un compte EA (l’éditeur du jeu) et cela se fera grâce à votre liste d’amis dessus. On passera le manque d’ergonomie de la liste d’ami EA, cela n’a rien à voir avec notre test…Mais une fois cette difficulté passée, vous pourrez jouer en cross-plateforme. Ce qui est d’ailleurs génial : parce que vous n’avez pas besoin d’avoir un ou une amie possédant le jeu. Split Fiction, comme It Takes Two en son temps, ne demandera qu’une seule copie du titre. Votre amie devra, elle, installer la version “compagnon” ou “ami” disponible dans tous les eShop de toutes les plateformes. Cela rend le jeu particulièrement accessible, et c’est vraiment un plus pour profiter de l’expérience !
Une fois votre partie lancée, une première cinématique se lance. Vous découvrez alors Mio et Zoé, deux autrices, la première de science-fiction, la seconde de fantasy. Elles ont rendez-vous dans les bureaux de Rader publishing, un éditeur qui leur a promis un contrat pour publier leurs histoires. Une chance ! D’autant que Rader possède une technologie innovante : plongez dans l’une de ses machines et voyez vos histoires prendre vie ! Une opportunité exceptionnelle.
Mais rien ne va se dérouler comme prévu. Suite à une crise de panique et de doute, Mio se retrouve propulsé dans la capsule de Zoé, forçant les imaginaires des deux jeunes femmes à cohabiter, ce qui va provoquer quelques anomalies.
A deux, c’est mieux !
Que vous jouiez en ligne ou en local, votre écran sera splitté dans tous les cas. Cela permet à chacun de voir ce que l’autre fait, mais aussi permet de jouer sur les gameplay et les mécaniques. L’écran ne sera pas splitté tout le temps, pas forcément en vertical d’ailleurs, et c’est là tout l’intérêt du jeu.Car au-delà du propos, s’axant sur les dérives de l’IA, de la propriété intellectuelle, de la précarité des autrices et des auteurs, sur les conditions de création des œuvres et tous ces sujets-là particulièrement d’actualité, le jeu nous parle aussi de jeu vidéo.
Les mécaniques sont multiples et vont se modifier au fur et à mesure de votre progression. Vous allez passer d’un monde de fantasy à un monde de science-fiction, allez explorer les lieux communs et autres clichés des genres, mais aussi des mécaniques vidéoludiques. Mio et Zoé vont à chaque fois avoir un pouvoir en lien avec l’univers.
Dans un monde de science fiction, l’une pourra contrôler la gravité, une autre fois s’incarner dans des robots avec différentes capacités. Dans un monde de fantasy, vous aurez des pouvoirs de vol, de transformations, d’énergie, etc. Vos deux pouvoirs sont toujours complémentaires et il faudra trouver comment les combiner pour avancer.
Nous ne développerons pas les mécaniques de jeu ici : c’est dans leur découverte, dans l’exploration des univers à votre disposition que se fait tout l’intérêt de la découverte. C’est aussi dans l’exploration et dans vos capacités de communication que va se faire tout l’intérêt du jeu ! Car Split Fiction est très permissif sur la synergie des personnages. Certes, il existe une façon de résoudre les différentes énigmes environnementales, mais avec un peu d’inventivité vous pouvez faire d’autres choses encore.
Ce qui est intéressant à noter, c’est que ces pouvoirs ne vous suivent pas toute l’aventure, mais dépendent de l’univers dans lequel vous vous trouvez. Ce qui ne change pas, par contre, ce sont les touches, les gâchettes, pour activer vos pouvoirs spécifiques. Cela donnera, lors de certaines histoires annexes, des moments de fous rires épiques. Les histoires annexes ? Oui. Dans chaque monde, vous trouverez un certain nombre d’histoires annexes, sous la forme de petite bulle que vous allez pouvoir rejoindre et qui sont en réalité des niveaux bonus et plutôt courts. Certains d’entre eux permettent de mettre en place d’autres types de mécaniques. Le monde des cochons, des dents, des sorciers, par exemple, sont autant de niveaux faisant appel à l’humour ou à votre dextérité.
Ça tourne ?
Mais alors, est-ce que le jeu tourne bien sur Switch 2 ? Oui ! Le jeu est particulièrement fluide. Il est totalement jouable à deux en local, en multi avec une personne sur une autre plateforme que la Switch 2. Il n’y a pas de ralentissement, les temps de chargement sont minimes (et pas différents des autres plateformes) et la seule vraie difficultée dans le cross plateforme, c’est la liste d’amis EA qui manque d’ergonomie et de facilité d’accès en amont (pour ajouter un ami).Pour ce genre de jeu, on vous recommande cependant de jouer sur l’écran de votre téléviseur. Non pas que le jeu ait un souci en version portable, mais l’écran splitté plus le petit écran d’une Switch 2 rend par moment certaines choses moins bien visibles que d’autres. Mais c’est normal à partir du moment où on est en écran splitté.
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