Overcooked! like
Le jeu de 2BiGo et d’ARP Games se calque sur le modèle d’Overcooked! : des niveaux en vue du dessus, des objectifs à remplir dans un temps donné, et la possibilité de jouer à plusieurs pour les atteindre. Il faut, par exemple, rentrer quatre moutons à la bergerie, apporter tant de tronc à la scierie, ou encore couper tel ou tel type d’arbres. Comme tout jeu de scoring, Lumberhill possède une mécanique très simple : un objectif vous est donné, vous avez un certain temps pour le remplir. Comme pour ses homologues cuisiniers, les bûcherons ne perdront pas de points à ne pas parvenir au bout des objectifs, ou à les réussir sur le fil. Le quota de points marqués par objectifs est fixe.
Si les premiers niveaux se révèlent relativement simples et linéaires, plus on progresse, plus la difficulté augmente. Et avec elle arrivent les petites surprises de terrain. Ainsi, par exemple, vous préférez construire un pont avec le bois coupé pour réduire la distance à parcourir plutôt que d’apporter ce bois pour votre objectif. Les moutons vous fuient, donc en vous débrouillant bien vous pouvez les pousser à rentrer d’eux-mêmes dans la bergerie plutôt que de les porter un par un. Des objectifs secondaires vous rapportent des objets et des points bonus : réussir à terminer le niveau sans jamais porter un mouton, etc.
Plus on est de bûcherons, plus on coupe
C’est véritablement dans le multijoueur que Lumberhill gagne tout son intérêt. À plusieurs, le jeu prend une grande partie de son sens : rondins de rire sont au programme. Malgré la présence d’une campagne solo dont l’intérêt réside principalement dans la découverte du jeu et le scorring, le multijoueur offre tout de même un moment agréable. C’est dans les déboires des autres que l’on va trouver son bonheur. Et même si, au fond, on est tous en coop’, c’est plutôt rigolo de mettre des bâtons dans les roues de ses camarades.
Cependant, malgré l’influence évidente d’Overcooked! et d’autres titres du genre, Lumberhill peine à convaincre. En cause le manque de réelle diversité : on se retrouve rapidement à faire toujours les mêmes choses et à moins d’être vraiment un amateur d’optimisation, seuls certains éléments annexes seront indispensables à votre progression. Pas vraiment besoin de se prendre la tête : le jeu vous laisse l’opportunité de vous habituer à un style de jeu et de le conserver tout du long. La diversité des niveaux est plus esthétique qu’autre chose, les mécaniques ne vous poussant pas dans vos retranchements comme pour certains autres party games du genre (Moving out, Tools up par exemple).
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