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Chef Life: A Restaurant Simulator Disponible sur Switch

Test de Chef Life: A Restaurant Simulator (Switch)

Test de Chef Life: A Restaurant Simulator : le 3 étoiles des simulations de cuisine

Amoureux des fourneaux, cordon bleu dans l’âme, avec l’envie secrète d’un jour ouvrir votre propre établissement et contenter des clients ? Ne cherchez plus, voici la meilleure simulation de restaurant jamais créée !

Test
Sortez les casseroles, affûtez les couteaux et faites chauffer les marmites, Chef Life: A Restaurant Simulator a fait son arrivée sur Switch le 23 février. Développé par Cyanide et édité par Nacon, ce jeu est vendu 39,99 € et propose un contenu phénoménal, méritant le partenariat affiché avec le Guide Michelin dès l’écran titre. Cet excellent jeu de cuisine propose l’expérience la plus complète et la plus réaliste pour qui souhaiterait ouvrir son restaurant, au point même d’être un tantinet trop réaliste par moments. À table !

La vie d’un restaurateur de A à Z

Chef Life: A Restaurant Simulator propose ni plus ni moins que l’ouverture et la gestion d’un restaurant dans une formule de jeu de simulation très sérieuse et surtout très complète. Prenant la forme d’un jeu en 3D à la troisième personne, notre avatar, personnalisable à souhait, évolue dans un vaste local en partie aménagé pour imaginer le restaurant de ses rêves, avec une expérience largement tournée vers celle d’un chef cuisinier.

Fraîchement arrivé en ville avec l’ambition de monter notre affaire, nous entame l’aventure avec un local et du matériel prêts à l’emploi mais une réputation à construire.

Depuis la gestion des stocks, en passant par l’apprentissage et la confection des plats mais aussi l’organisation des espaces de travail, tout y passe. Le joueur se sent vraiment impliqué dans la création de son affaire et il est le seul maître à bord.Le rythme est construit en fonction du seul service de la journée, celui du soir, à préparer dès le matin dans la cuisine après réception des ingrédients. Comme dans un vrai restaurant, une arrière-salle accueille de grands réfrigérateurs ainsi qu’un carnet de commande et un téléphone pour remplir son garde-manger.

Charge à nous de dresser dès le matin le menu du soir via l’ardoise accrochée en salle. De ce menu découle la commande à passer à nos fournisseurs.

Dès cette étape, le jeu montre tout son potentiel et le large spectre qu’il embrasse car il ne s’agit pas seulement de passer une commande automatique mais d’être acteur de ses choix en sélectionnant précisément les fournisseurs et le type d’aliments que l’on souhaite servir à ses clients : plutôt local, bio et coûteux ou alors industriel, intensif et bon marché ?

Évidemment la réputation et l’image de notre établissement se construisent dès le choix des matières premières, de même que la grille tarifaire qui en dépend. On ne fera pas payer ses légumes plantés sous serre le même prix de que les légumes de saison du coin.

Pourtant les convictions vacillent bien vite face à la raison du porte-monnaie loin d’être infini en début de partie, surtout avec le nombre de couverts plutôt réduit des débuts de carrière.Chef Life est par conséquent aussi un jeu de stratégie et de gestion qui demande à la fois de jongler entre ses finances mais aussi entre ses stocks. Toute l’astuce consiste à utiliser les grands réfrigérateurs de la réserve et ainsi passer des commandes en plus grandes quantités, tout en sachant que chaque aliment a une date de péremption et perd en fraîcheur au fil du temps.

Vient ensuite l’étape capitale pour ne pas dire fondamentale dans le jeu comme dans la vie de tout vrai restaurateur : la préparation du service en amont.

Chef Life n’est pas un jeu simple. Il confronte autant à des problèmes de logistique qu’à la contrainte du temps limité avant le moment fatidique du coup de feu où les clients attendent leurs plats avec impatience.

Tout bon restaurateur sait, ou l’apprend à ses dépens, que la réussite d’un service tient en une bonne préparation en amont. Le jeu nous permet ainsi d’anticiper les désirs des clients, désirs influencés par exemple par le fait de mettre en avant un plat précis en le nommant « plat du jour » et en préparant à l’avance tout ce qui peut l’être.Besoin de faire griller une viande avec quelques bonnes frites croustillantes ? Mieux vaut alors avoir déjà débité le morceau de choix de la carcasse et avoir taillé les pommes de terre en tranches avant l’arrivée des clients. Il en est de même pour les préparations marinées qui réclament un temps incompressible.

On salue l’organisation de la cuisine qui s’avère être très intuitive, mettant à disposition facilement les outils et matériels nécessaires au bon fonctionnement du travail. Exit les jeux à la Robinson où l’on démarre avec des brindilles, un silex et un foyer.

Ici tout est à disposition, depuis les couteaux aiguisés, la planche de travail, jusqu’au réfrigérateur d’appoint qui permet de stocker les plats préparés à l’avance ou même les lampes chauffantes qui gardent au chaud les aliments précuits comme les cassolettes de haricots verts.Arrive ensuite le temps du service, avec les premiers clients qui passent commande. S’enclenche alors, à la manière d’un Overcooked, un décompte en haut de l’écran, avec le souhait du client et sa satisfaction qui diminue au fur et à mesure qu’il attend.

Malheur à qui rallongera cette attente trop longtemps car il en pâtira alors immanquablement sur sa note finale ou bien sur les pourboires reçus.

La course à la montre est lancée et il faut rapidement préparer ce qui ne l’a pas été et s’assurer de la qualité des plats à envoyer. En effet des subtilités, comme la préférence pour une cuisson ou bien le choix d’un assaisonnement, entrent en ligne de compte dans l’appréciation globale d’un plat et ce sont autant d’étapes qu’il faut avoir à l’esprit dans un jeu qui se passe avec un temps qui file sans jamais s’arrêter.

Une fois les plats tous envoyés et le service fini, il est enfin temps de souffler. Reste juste à nettoyer le matériel utilisé, à prendre connaissance de ses récompenses et ainsi débloquer de nouvelles recettes qui pourront être apprises le lendemain.

Et ainsi de suite, le métier de restaurateur est un éternel recommencement, même si la variété des situations promet de ne pas apporter de lassitude à l’expérience. Pourtant à être aussi perfectionniste, le jeu ne souffrirait-il pas d’une forme de maniaquerie que l’on n’attend pas d’une expérience censée rester (vidéo)ludique ?

Des mécaniques de gameplay très fastidieuses, comme dans un vrai restaurant ?

« Aussi réaliste qu’un vrai restaurant » pourrait être l’adage de Chef Life. Le jeu nous offre en effet la panoplie du parfait restaurateur, avec toute la dimension créative que comporte le métier mais également son lot de galères.

Le gameplay à proprement parler des phases de cuisine est particulièrement en cause. Ne négligeant aucune des étapes allant de la découpe des légumes, l’ébullition de l’eau dans la casserole après l’avoir remplie dans l’évier, jusqu’à la préparation à remuer afin qu’elle n’attache pas, le jeu se veut plus que complet.

Tout se passe via de petites actions simples à effectuer, bouton à pression, timide utilisation du motion gaming pour effectuer un mouvement de découpe dans le sens du couteau, la jouabilité est plaisante et plutôt intuitive.Les choses se corsent surtout devant l’ampleur de la tâche des actions à enchaîner le plus rapidement possible et l’attention à maintenir pour ne pas oublier une cuisson sur le feu, tout en effectuant les opérations intermédiaires comme retourner sa viande ou encore ajouter le bon ingrédient au moment adéquat.

Il en ressort une expérience dense et prenante qui, à force d’enchaîner les services risque toutefois de crisper quelque peu. D’ailleurs a-t-on déjà vu des restaurateurs assurer plusieurs services à la suite ?

Peut-être faut-il alors envisager le jeu selon le même principe, c’est-à-dire avec des phases de jeu réduites et fragmentées à une journée in-game pour pleinement l’apprécier et ne pas s’en dégouter ?

Un riche contenu à explorer au long cours

Il serait en effet dommage de passer à côté du contenu généreux qu’offre ce jeu pour qui souhaite l’explorer de fond en comble.

Si la cuisine en est le pilier central, le jeu ne se résume pas qu’à une déclinaison de Cooking Mama. On est ici face à une expérience très qualitative qui pousse le détail à nous offrir de concevoir nos dressages d’assiettes personnalisés jusqu’au moindre grain de sel.

À partir d’une assiette vide on peut déposer les préparations avec une précision chirurgicale et ainsi offrir aux clients une cuisine signée d’une touche très personnelle. Ces assiettes ainsi personnalisées peuvent ensuite être sauvegardées pour associer chaque dressage à sa recette.

Tous ces efforts pour satisfaire les clients ne sont pas vains et inutiles car outre le fait de rapporter de l’argent sonnant et trébuchant fort utile, ils rapportent aussi des points d’expérience essentiellement utiles dans l’apprentissage de nouvelles recettes.Celles-ci se débloquent au fur et à mesure depuis le livre de recettes installé dans la cuisine. Véritable grimoire de science qui n’est d’ailleurs pas qu’un gadget, ce livre contient l’ensemble des plats que l’on connaît. On s’y réfère en effet à de maintes reprises pour vérifier les ingrédients d’une recette ou encore les étapes parfois très précises à respecter.

Du très basique steaks-frites de départ, le livre nous révèle petit à petit les secrets de plats plus élaborés, issus de toutes les cuisines du monde. Signalons d’ailleurs que le jeu n’entend pas se limiter au contenu déjà large et inclus dans la version de base car des DLC payants permettent d’accroître les recettes disponibles.

Le processus d’apprentissage des recettes se veut aussi suivre un processus très réaliste car le jeu impose, avant de proposer un nouveau plat aux papilles des clients, de le réussir au moins une fois dans la cuisine. Si on salue l’idée authentique et crédible, comme l’est tout le jeu d’ailleurs, on regrette le gâchis de nourriture induit par toutes ces préparations.Le jeu pense effectivement aux contraintes de l’apprentissage des recettes ou du développement de son affaire mais néglige quelque peu l’aspect simulation de vie et gâchis d’aliments. Les plats d’entraînement que l’on tente le matin d’un service, ne peuvent en effet pas être envoyés une fois le soir venu car notre menu du jour a déjà été bouclé et ne peut plus être changé.

En revanche, si l’on en revient à l’expérience du patron maître à bord de sa propre affaire, les possibilités sont immenses. En bon gestionnaire, on est ainsi en mesure d’organiser et développer l’environnement de sa cuisine ou de son mobilier et équipement.

Depuis notre bureau un catalogue permet de commander à un fournisseur de meubles toutes sortes de choses, comme de nouveaux fourneaux ou plans de travail très pratiques pour gérer plusieurs préparations en même temps.

On peut également accéder depuis l’ordinateur du bureau à des statistiques sur sa politique tarifaire, sa clientèle habituelle et la réputation que l’on se forge petit à petit.La dimension ludique reprend le dessus avec un système de missions affichées sur un tableau, qui nous invitent à enchaîner les services parfaits ou bien à préparer tant de fois un plat précis. De quoi donc accélérer le gain d’expériences et apporter un peu plus de challenge au jeu.

Enfin, l’expérience de la cuisine est rarement une aventure solitaire et requiert souvent l’assistance de plusieurs mains expertes qui collaborent pour produire le meilleur. C’est ainsi qu’à nos côtés officie une brigade de seconds obéissants. L’IA de Chef Life se veut progressive et fondée sur l’apprentissage.

De simples tailleurs de légumes, les brigadiers se spécialisent dans des opérations bien spécifiques et peuvent être assignés à des fonctions précises comme la confection des préparations de base ou encore la réalisation de petits extras que les clients peuvent commander en supplément pour agrémenter un repas de qualité préparé par nos soins.
16/20
Chef Life: A Restaurant Simulator est la belle surprise qui vient réconcilier les amateurs de cuisine avec le jeu vidéo. Enfin un jeu qui propose une expérience pas seulement arcade mais tout ce qu’il y a de plus réaliste et surtout qui le fait avec beaucoup de talent. On sent la solide et sérieuse documentation derrière le développement qui propose une simulation qui satisfera à n’en pas douter les amateurs qui vivent déjà ou rêvent d’ouvrir leur propre établissement. Le jeu veut embrasser toutes les facettes du métier, ne faisant l’impasse sur presque aucune de ses contraintes, au point même que sa difficulté et sa répétitivité ne seront peut-être pas du goût des moins patients. Le titre aurait en effet mérité davantage de fluidité dans certaines tâches que l’on aurait souhaité pouvoir automatiser davantage.

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16 /20

L'avis de Puissance Nintendo

À tous ceux qui ont toujours rêvé d’ouvrir leur restaurant sans salir leur tablier, sans risquer les accidents de découpe et en évitant les rythmes décalés qu’impose la profession, Chef Life: A Restaurant Simulator est l’expérience idéale. Avec sa réalisation très propre, son gameplay convaincant et l’étendue des possibilités de personnalisation en matière d’aménagement des cuisines, de la salle, de son équipe et de sa gestion financière, le jeu propose de quoi satisfaire les plus exigeants. Attention toutefois car le titre n’évite aucun des écueils inhérents à la profession en exigeant du joueur un travail fastidieux, répétitif et pas exempt de longs services pour grappiller doucement de quoi améliorer son affaire.

Jouabilité
Que le titre explore la voie du jeu en 3D avec des déplacements fluides au sein d’un environnement plaisant à parcourir, ou encore qu’il s’essaie aux mini-jeux de cuisine avec des actions simples mais variées il le réussit. Ce qu’on serait tenté de lui reprocher en revanche, c’est le caractère quelque peu fastidieux et répétitif des opérations. Celles-ci s’enchaînent en grand nombre alors qu’elles auraient pu par exemple s’automatiser. N’en déplaisent aux puristes des jeux de simulation, un jeu restera un jeu et sortir une assiette virtuelle fumante et parfaitement assaisonnée ne suffira pas à rattraper la lourdeur d’une préparation à surveiller en retournant sans arrêt la voir pour la remuer avec le stick de la manette.
Durée de vie
Une expérience au très long cours attend le joueur qui souhaite s’investir dans son affaire dans le mode histoire. On démarre en effet le jeu avec un restaurant et une carte rudimentaires et c’est seulement au bout de plusieurs jours de jeu qu’on commence à gagner en argent et en expérience pour agrémenter sa carte et accroître sa brigade aux fourneaux. Si le jeu peut être très long, surtout qu’un mode libre est aussi proposé pour se lancer avec toutes les cartes en main et gérer le restaurant de ses rêves d’emblée, le plaisir vient quant à lui dès les premières heures, grâce à une expérience authentique.
Graphismes
Avec son identité graphique réaliste et un soin particulier apporté au rendu des aliments de toutes sortes que propose le jeu, on salue le travail des développeurs qui sont parvenus à rendre avec brio la gourmandise de l’expérience culinaire. Les environnements sont quant à eux propres, sans grand cachet mais le jeu se parcourt agréablement. Certaines séquences animées qui s’intercalent entre les différents moments de la journée ne sont pas sans rappeler des séquences de jeux TV de cuisine et donnent un certain dynamisme au tout. Enfin, l’apparence de notre personnage est plutôt plaisante à personnaliser mais rien de très original ou marquant à l’horizon.
Son
Si le jeu sait se faire discret le plus clair du temps afin de profiter des bruits des casseroles et autres aliments qui cuisent, quelques musiques d’ambiance agrémentent le tout. Absolument pas mémorables, elles accompagnent malgré tout bien la proposition et à la manière d’émissions de télévision, servent à mettre dans l’ambiance.
Intérêt
A priori très clivant par son thème, voire même de niche si l’on songe qu’il s’agit d’un jeu de simulation qui se déroule dans le huis-clos intérieur du restaurant, le jeu propose tant de qualités et une expérience si proche de la réalité qu’il mérite le détour et est en mesure d’intéresser un public large. Certes les textes sont nombreux, les tâches parfois redondantes et la progression lente, aussi les plus jeunes risquent de ne pas goûter longtemps l’aventure, mais le souci du détail et le soin mis dans l’articulation entre toutes les missions qui incombent à un vrai restaurateur seront à n’en pas douter plaire aux plus curieux de cet univers qui rêvent un jour d’ouvrir leur propre établissement.

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