Test de Maestro! Jump in Music (NDS)
Si la Nintendo DS n’est pas à même de vous proposer une expérience musicale aussi complète que sur consoles de salon avec tous ces accessoires en plastique privilégiant l’immersion, les jeux de rythme sont de plus en plus nombreux sur la portable au double écran. Et si malheureusement la plupart des jeux musicaux présents sur DS sont plus que moyens, quelques titres arrivent à sortir du lot. Et c’est bien le cas de Maestro : Jump In Music qui comme son nom l’indique, invite le joueur à sauter dans un monde merveilleux où la musique est reine !

Jump Around !
C’est aux Français du studio Pastagames que nous devons ce petit jeu musical sans prétention qui, une fois inséré dans la console, risque bien de vous garder scotché tant son concept mélangeant Plates-formes et Jeu de Rythme est original et surtout accrocheur. On y incarne un oiseau nommé Presto que l’on dirigera uniquement au stylet dans une aventure musicale où les mélodies, certes au format midi, varient entre vieux tubes populaires internationaux et morceaux mythiques de musique classique !A noter que les six mondes qui composent le soft proposent une playlist d’environ 25 morceaux. C’est peu quand on sait que la compression Midi aurait pu permettre d’en mettre au moins 4 fois plus mais la variété est là et surtout tous les morceaux sont archi-connus. Entre « Casse-noisette », « Les Quatre Saisons », « Gymnopédie n°1 » pour le classique ou « FAME », « I Put a Spell on you », « Our House » et « ABC » pour les musiques plus « modernes », le joueur s’y retrouvera forcément et connaître ces chansons est un plus pour pouvoir anticiper les actions à effectuer.
Car Maestro est un jeu de rythme qui n’est comparable à aucun autre jeu du genre grâce à son gameplay original. En fait, plutôt que de diriger Presto, le héros du jeu, le joueur devra plutôt gérer tout son environnement dans ce soft qui, comme dit précédemment, mélange plates-formes et rythme. Car l’oiseau rose ne fait qu’avancer irrémédiablement dans le niveau en courant sur une sorte de partition et le joueur devra par exemple gratter des cordes soit pour le faire sauter, soit pour le faire descendre d’un étage afin de récupérer des notes indispensables pour jouer le morceau. Et rassurez vous, la variété des actions ne se résume pas qu’à cela puisqu’il faudra également tapoter les ennemis qui se ruent sur vous, récupérer divers objets, faire des cercles avec le stylet pour créer des trous noirs, etc…
Dis l’oiseau, oh dis emmène moi…
Et si cela parait simple sur le papier, c’est aussi le cas au début du niveau facile (le seul disponible au lancement du jeu) qui nous forme grâce à ses tutoriaux progressifs mais attention, cela se corse vers la fin de ce mode pour devenir bien plus ardu en normal sans parler du mode difficile... A chaque réussite, le compteur de notes augmente les points mais attention aux fautes répétées qui entraînent l’apparition de méchantes fausses notes qui poursuivent Presto, ajoutant une dose de stress au joueur qui ne sais plus où donner de la tête !D’ailleurs, pour passer un niveau, il faut s’en tirer avec une note finale supérieure à B-, ce système de scoring motivant le joueur à s’améliorer sans cesse. A noter que les chansons du mode facile sont assez courtes alors que le niveau moyen propose les mêmes morceaux mais en version longue. Enfin, sachez également que chaque monde se termine par un combat contre une araignée, l’ennemi juré de presto, qui s’apparente plus à une sorte de « Simon » où il faudra jouer la même partition que la sienne ce qui demande écoute et mémoire. Pour finir, si le jeu avec ses musiques midi et ses graphismes en 2D ne payent pas de mine, l’univers de Maestro reste quand même assez sympathique et c’est avec plaisir que l’on aidera le Piaf à terminer son aventure musicale des plus rafraîchissantes.
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