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Wolfenstein: Youngblood Disponible sur Switch

Test de Wolfenstein: Youngblood (Switch)

Test de Wolfenstein: Youngblood : A deux, c'est mieux ?

Après Wolfenstein II: The New Colossus, la Switch reçoit le DLC stand-alone en même temps que ces concurrentes. Youngblood nous propose de vivre une expérience FPS en coopération dans un Paris des années 80 sous l'emprise Nazi. Il n'en fallait pas plus pour nous faire enfiler notre exosquelette et prendre les armes !

Test
Panic Button et Bethesda reviennent sur Switch un peu plus d'un an après le portage de The New Colossus sur la machine hybride de Nintendo. Si l'épisode précédent nous permettait de libérer l'Amérique des années 60 du joug d'Hitler et de son armée Nazie, Youngblood nous place aux commandes des deux jumelles du héros des épisodes précédents B.J Blazkowicz alors qu'elles sont à la recherche de leur père parti libérer Paris du règne du IIIe Reich. Une aventure avant tout pensée pour être partagée avec un ami, qui s'accompagne donc de nombreux bouleversements.
Wolfenstein: Youngblood était à la base un DLC prévu pour Wolfenstein II: The New Colossus, mais comme Old Blood et New Blood pour le premier épisode, ce dernier s'est mué en jeu standalone, et il n'est donc pas nécessaire de posséder le jeu d'origine pour en profiter.
Youngblood reprend la suite de Wolfenstein II presque 20 ans plus tard, alors que les jumelles, venues au monde à la toute fin de Wolfenstein II, ont atteint l'âge adulte. Le scénario ne tenant malheureusement qu'une tout petite place dans ce spin-off, on n'en dira pas plus, mais si vous vous attendiez à retrouver la narration si savoureuse des deux précédents opus, vous risquez d'être déçus. Dommage car les magnifiques cinématiques d'introduction et de fin démontrent le talent toujours exceptionnel des équipes de Machine Games pour la mise en scène et l'écriture de dialogues percutant, digne de la très bonne série B qu'est la série.

On retrouvera tout de même ce savoir-faire dans les affiches, les journaux, parodies de VHS, vinyles et autres affiches disséminés dans les décors du jeu, mais on ne peut s'empêcher de ressentir un manque à ce niveau. Il faudra faire avec, et on appréciera tout de même les nombreux dialogues (et excellents doublages VF) en jeux, et particulièrement ceux entre les deux sœurs. Une bonne chose vue que ce Wolfenstein vous oblige à suivre le duo du début à la fin.

Wolfenstein: RPG Edition ?

Pour développer cet épisode un peu particulier, Machine Games s'est adjoint les services d'Arkane Lyon, responsable de Dishonored. L'influence du studio se fait sentir par bien des aspects à commencer par la structure même du jeu. Oubliez l'aventure en ligne droite de Wolfenstein II: The New Colossus vous demandant d’enchaîner les niveaux pour progresser dans l'histoire, nous avons ici affaire à de grandes arènes dans lesquelles nous devrons réaliser une série de quêtes distribuées par les PNJ réunis dans le QG de la résistance française au cœur des catacombes parisiennes.
Réussir ces quêtes vous permettra de glaner avant tout de l'expérience et de l'argent, indispensables pour améliorer votre personnage mais aussi vos armes. C'est la première grande différence avec la série Wolfenstein, et elle induira d'autres changements que l'on verra plus tard. Plus votre personnage gagne en expérience et en niveau, plus vous pourrez débloquer de capacités comme prolonger l'invisibilité de votre armure, pouvoir tirer avec deux armes à une main, stocker les armes lourdes dans votre inventaire etc... Il y a du bon dans ce système qui encourage et récompense chaque action du joueur même s'il tranche avec l'action nerveuse et immédiate des opus "solo". La mécanique d'amélioration des précédents opus n'étaient pas si poussée, et permettait donc de ne pas trop s'en occuper. Ici il sera primordial de bien gérer son expérience et ses améliorations pour ne pas se retrouver face à un challenge insurmontable.

L'autre gros changement dans cet épisode spin-off est la présence d'une part de barre de vie pour chaque personnage ennemi, mais aussi de types d'armures à percer. Il n'est plus possible de foncer fusil à pompe au poing et de dézinguer à tout va, il faudra adapter votre type de balle au blindage de l'ennemi au risque de ne lui faire presque aucun dégât. Les ennemis prenant des niveaux en même temps que vous, cette mécanique restera centrale tout au long de l'aventure. Et la plupart étant de véritables sacs à PV, tirer bêtement dans le tas n'aura aucun effet. Cette mécanique change pas mal la façon d'aborder les gunfights, et le joueur qui s'attendait à jouer à un simple mode deux joueurs de Wolfenstein II: The New Colossus pourra vite désenchanter.
Evidemment, ce système est loin d'être inintéressant et marchera particulièrement bien en multijoueur. On essaie de se répartir les tâches, et tandis que l'un utilise les balles capables de perforer les blindages légers, l'autre s'occupera des armures renforcées. Avec l'IA, c'est une autre paire de manche car si elle se montre plutôt efficace au début pour vous ranimer ou faire quelques dégâts, elle aura surtout tendance à copier vos attaques, vous forçant à vous adapter en permanence. Le changement d'arme n'étant pas des plus pratiques en pleine fusillade, malgré une touche permettant de revenir à l'arme précédente, on se retrouve parfois vite acculé. Et ce n'est malheureusement pas là le seul problème de l'IA dans le jeu, mais on y viendra en temps voulu.
A noter néanmoins que si la puissance de nos armes est fonction de l'ennemi que l'on a en face de nous, le feeling desdites-armes est lui intact et donc toujours aussi jouissif. Le fusil à lunette a ce petit sursaut distinctif lors des tirs, le fusil laser nous donne cette sensation de puissance dévastatrice... Chaque arme se manie avec plaisir mais aussi et surtout de façon différente.

Profitons-en pour aborder la customisation de celles-ci, fort bien réussie également. Chaque arme que vous possédez peut être améliorée au moyen de l'argent engrangé au cours des missions. Chaque partie de l'arme peut être améliorée plusieurs fois, octroyant des bonus de précisions, puissances etc... mais aussi des avantages stratégiques. Par exemple, le fusil dispose de 3 lunettes différentes : de précisions, à rayons X ou avec une lampe-torche, chacune pouvant ensuite être améliorée évidemment.

Il faut donc repenser son équipement à chaque mission, voire en cours de mission, comme lorsque l'on pénètre dans les égouts non éclairés de la ville et qu'on s'empressera d'équiper ses armes d'une lampe-torche. Tout cela se fera d'ailleurs en temps réel, car il n'existe pas de pause. Il faudra profiter d'être dans les catacombes, hub central du jeu, pour préparer au mieux son arsenal, et éviter au maximum de fouiller les menus une fois en mission.
Ces retours dans les catacombes seront aussi l'occasion de dépenser vos points d'améliorations, permettant comme on l'a évoqué plus haut de débloquer tout un tas de capacités pour votre personnage.

Vous pourrez aussi choisir le signe qu'utilisera votre héroïne. Il s'agit en fait du pouvoir spécial du personnage, permettant de recharger votre santé, votre armure, un peu des deux, etc... Le signe est évidemment doté d'un cooldown et il faudra donc l'utiliser au bon moment. Sachant que vous pouvez en équiper un différent à votre sœur si vous jouez en solo, vous pouvez donc cumuler les effets.

Vous pourrez aussi débloquer une deuxième capacité spéciale en fonction de celle choisie au départ : Invisibilité ou une charge en avant. Si l'usage de la première est plutôt évidente, la seconde est bien plus pratique qu'il n'y paraît. En plus de permettre de faire tomber des ennemis en leur fonçant dessus (et la force de la charge augmentera au fur et à mesure des améliorations), elle permet aussi de casser d'un coup les caisses en bois disséminées un peu partout sur la map.

Quand on voit combien celles-ci sont résistantes aux armes standard, on en vient vite à ne plus pouvoir s'en passer. Dommage que le jeu vous propose de sortir votre carte bleue pour acheter de la monnaie in-game pour accélérer le déblocage de ces améliorations, mais on pourra très largement sans passer.

Même sous l'emprise Nazie, Paris reste magique !

Le but des jumelles Blazkowicz dans ce Wolfenstein sera de faire tomber les trois "Frères" de Paris, des tours gigantesques Nazies leur permettant de dominer la population. Chacun des trois quartiers de la ville possèdent donc sa tour, et s'il est possible de tenter leur ascension dès le départ, le jeu vous encourage vivement à mener les missions de chaque zone pour augmenter votre niveau et pouvoir face face au challenge qui vous attend.

Il faudra donc réaliser des missions au sein de ces trois grandes zones de jeu, qui se résumeront souvent à aller à un point A, trouver l'objet à rapporter au camp ou à détruire, avant de lancer une autre mission. Ce ne sera pas pour autant redondant, car les quartiers sont vraiment très grands et sont en quelque sorte de mini-open world qu'on apprendra à appréhender au fur et à mesure.
Arkane Lyon a construit des niveaux parisiens tout en verticalité particulièrement efficaces, regorgeant de balcons, de fenêtres ouvertes donnant sur des appartements Haussmaniens, parfois construits sur plusieurs étages, le tout donnant réellement vie à ce Paris dystopique.

On y trouvera des portes verrouillées, qui une fois ouverte permettront de nous rendre plus rapidement dans certaines zones avancées de la carte, mais surtout de multiples secrets à dénicher comme des VHS, des lunettes 3D et bien sûr des coffres Nazis recelant des trésors bien utiles pour accélérer la progression de notre personnage.

Il faudra parfois même utiliser un certain type d'arme pour ouvrir certaines portes ou caisses, ce qui donne un léger côté Metroidvania au titre. Rien d'exceptionnel évidemment, mais mis efficacement en oeuvre, particulièrement dans son dernier tiers.
Ces grandes zones de jeu arrivent à proposer des ambiances vraiment différentes en dépit du lieu unique de l'action. Des Bidonvilles aux laboratoires High-Tech en passant par les égouts et les quartiers riches de Paristadt, chaque zone parvient à retranscrire sa propre ambiance.

C'est d'autant plus agréable qu'on repassera régulièrement dans les mêmes zones pour s'acquitter des nombreuses missions. Mention spéciale aux décors et au level-design de Frère 3, tout bonnement épatant. On regrettera les longs temps de chargement entre certaines zones, particulièrement lorsque l'on cherche son chemin.

Tant qu'on est sur la technique, si on est toujours impressionnés de voir un titre comme celui-ci tourner sur nos Switch, il faudra accepter le compromis graphique rendant le tout assez laid et aliasé. Heureusement la direction artistique sauve un peu l'ensemble mais surtout Youngblood se montre particulièrement fluide, chose dont on n'aurait pu se passer.
Le soft dispose donc d'un aspect exploration fort sympathique, voire même un petit côté enquête, avec des documents nous indiquant qu'une pièce secrète se trouve au dessous de tel magasin, pièce dans laquelle nous trouvons une disquette qui une fois décodée nous donne le code d'accès d'un coffre se trouvant de l'autre côté de la map.

Ces moments de jeux sont particulièrement plaisants, d'autant que l'écriture donne ce petit quelque chose de vivant à ce qui pourrait être de simples quêtes annexes sans intérêt. Cependant, on profitera mieux de ces moments en solo, ce qui pourra poser quelques petits problèmes qu'on évoquera lorsque l'on abordera la partie multijoueur.
Petit bémol de ce système de carte ouverte, les ennemis réapparaissent chaque fois que vous rentrez dans une "salle". Si cela permet de grinder quand vous sentez un peu en retard face à la puissance de vos ennemis, cela engendrera nombre d'affrontements inutiles. L'approche infiltration étant presque impossible, on n'aura de cesse de vider les mêmes salles de leurs ennemis, et le moindre aller-retour par erreur sera automatiquement sanctionné par d'inlassables gunfights, la faute à ces ennemis aux barres de vie à rallonge.

La solution, une fois que vous aurez pris quelques niveaux et amélioré votre santé et votre armure, sera de courir et d'user du double-saut pour franchir rapidement les lignes ennemis. C'est un peu dommage dans un FPS, particulièrement de la série Wolfenstein, mais ça fonctionne.

Une IA ça va, deux IA bonjour les dégâts

Arrêtons-nous un instant sur l'un des héritages de Wolfenstein II: The New Colossus, à savoir son IA. Elle était plutôt bête à l'époque, mais cela se justifiait pleinement par le level-design et le côté ligne droite des niveaux. L'IA nous attendait dans son périmètre et c'était très bien ainsi. On pouvait lui reprocher son côté omniscient lorsque l'on essayait de s'infiltrer, mais ce n'était pas bien grave.
Ici, c'est un peu plus gênant. Le problème avec les excellents niveaux de ce Youngblood, c'est qu'ils sont tout bonnement incompatibles avec l'IA ennemie. Oubliez les approches infiltration : soit vous serez repéré par un garde de dos sur un balcon qui vous aura vu par on ne sait quel prodige, soit votre compagnon dirigé par l'IA sera repéré par le bruit qu'il fait alors qu'il a bien activé son camouflage optique.

Avec un joueur humain, on pourra s'en sortir un peu poil mieux mais n'en attendez vraiment rien. Tout au plus, on essaiera de s'approcher en mode camouflage pour tuer le commandant et éviter l'arrivée incessante de renfort, mais ça s'arrête là. L'approche musclée sera bien souvent la seule option, et vu que l'IA aura tendance à se planter devant vous et vider ses chargeurs, il ne sera de toute façon pas nécessaire de monter des stratégies trop compliquées.
Revenons sur l'IA de votre compagnon en mode solo. Elle ne sera pas inutile les premières heures, et saura vous sortir de situation compliquée et vous ranimer au bon moment. Enfin sauf quand l'IA aura décidé de vous regarder vous vider de votre sang sans réagir, ce qui m'est arrivé plus d'une fois. C'est au bout de quelques heures que la situation va drastiquement s'inverser et que vous devrez régulièrement aller ranimer votre sœur, qui n'aura rien trouvé de mieux que d'aller se placer au milieu des ennemis, ou d'affronter au corps à corps un robot géant.

Ce ne serait pas si frustrant si votre jumelle et vous ne partagiez pas vos vies, vous forçant vous aussi à vous jeter inutilement parmi les ennemis en espérant avoir assez d'endurance pour ranimer l'IA et vous en sortir vivant. On pourra palier ce détail en s'équipant du signe permettant de ranimer sa sœur à distance, mais ce sera alors au détriment d'un autre bonus certainement plus utile. On se tournera donc autant que possible vers le jeu en multijoueur pour profiter pleinement de l'expérience, ou comme j'ai dû le faire, baisser la difficulté.

"Avoir un bon copain, voilà c'qu'il y a de meilleur au monde !"

Vous l'aurez compris, l'expérience devient plus agréable à deux. Saluons d'ailleurs la bonne idée de Bethesda de proposer son fameux Buddy Pass pour permettre à un ami qui ne possède pas le jeu de vous rejoindre. S'il vous en coûtera 10€ de plus que la version standard, sachez que vous pouvez partager le jeu autant de fois que vous le voulez, à conditions évidemment de vous limiter à un ami à la fois.

Wolfenstein: Youngblood n'étant jouable qu'à deux, cela ne devrait donc pas poser de problème. L'ami qui vous rejoindra bénéficiera même de sa propre sauvegarde sur sa console, et il pourra donc conserver sa progression au cas où il viendrait à s'acheter le jeu ou à jouer avec un autre joueur.

Petit problème, votre ami commencera donc sa partie au niveau 0 même si vous avez déjà progressé de votre côté. Et comme les ennemis adaptent leur niveau au vôtre, votre acolyte risque de peiner face à des adversaires bien plus puissants que lui. Si le problème se posera différemment avec un ami qui possède le titre (il suffira que l'un de vous se mette à niveau en faisant quelques missions annexes dans son coin), c'est une vraie problématique avec le Buddy Pass. On imagine qu'il y a des raisons mercantiles derrière ce choix, mais il aurait tout de même été plus judicieux de simplement mettre à niveau les joueurs, comme cela peut se faire dans un Diablo III par exemple.
Ce bémol mis à part, le jeu à deux permet enfin de monter de vraies stratégies, non pas pour profiter des mécaniques d'infiltration toujours très aléatoires, mais pour prendre en sandwich les adversaires, les attirer à côté d'une arme fixe contrôlée par le deuxième joueur qui fera le ménage en moins de deux, voire même de sniper les ennemis depuis des balcons opposées pour voir les nazis se faire décimer sans savoir quel adversaire attaquer. Youngblood montre alors son vrai visage, d'autant qu'il est tout à fait possible sur Switch de profiter du chat vocal in-game avec un simple casque filaire muni d'un micro (j'ai même utilisé un micro USB raccordé au dock de la Switch lors d'une session en mode docké).
Techniquement parlant, le jeu en ligne s'est révélé très stable la plupart du temps. Il a été testé avec une connexion fibre d'un côté et un ADSL de l'autre sans rencontrer de lag. Un très bon point vue l'importance de partager l'aventure pour s'amuser pleinement avec les mécaniques de ce spin-off. Le jeu a lui connu quelques déboires, avec des bugs de collision et même un crash. Ces soucis n'ont pas été détectés lors de sessions solo et sont restés relativement rares au final. A signaler enfin que le chat vocal in-game coupe pendant les nombreux et surtout très longs temps de chargement (déjà longs en solo), étrange et surtout pas très pratique.

Wolfenstein: Youngblood - Trailer officiel de lancement04/08/2019

15/20
Si vous vous attendiez à une suite dans la droite lignée de Wolfenstein II: The New Colossus, vous feriez mieux d'y réfléchir à deux fois avant de vous offrir Youngblood. Le titre est vraiment à considérer comme un autre jeu dans le même univers, avec certaines de ses mécaniques de gameplay qui ne prennent de sens que lorsque l'on y joue à deux. Il est évidemment possible de s'amuser sur le mode solo, particulièrement dans les difficultés basses pour ne pas être trop handicapé par l'IA qui vous accompagne, mais le titre n'a clairement pas été pensé pour ça. Objectivement, le titre est bancal à plus d'un titre, en dépit de bonnes idées sur le papier et d'un level design aux petits oignons. Même après plusieurs heures, on a toujours du mal avec ce système de niveau et de barres de vie dans un jeu Wolfenstein, d'autant que cela n'apporte au final rien de transcendant. C'est d'autant plus dommage que le titre bénéficie d'une ambiance folle, et même si l'histoire n'est finalement que peu développée, on se délectera de ce "Paristadt" criant de vérité. Heureusement, le plaisir de jeu décolle littéralement dans sa deuxième moitié et on finit par enfin se sentir puissant dans la peau des jumelles Blazkowicz, sentiment évidemment décuplé à deux joueurs. Malgré ses imperfections, la proposition de Youngblood vaut le détour, d'autant qu'il est vendu à un tarif plutôt doux vu son contenu.

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15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

On note ici l'expérience en multijoueur avant toute chose, vous pouvez facilement retirer un ou deux points si vous comptez y jouer seul. La proposition que nous fait Youngblood est à la fois trop différente du jeu dont il est tiré mais aussi trop imparfaite pour être totalement satisfaisante. Alors oui, on s'amusera toujours à dégommer du Nazi par paquets de douze, mais les titres précédents le font bien mieux que Youngblood même s'il n'y a qu'avec lui qu'on peut le faire à deux. Heureusement, le titre propose un contenu conséquent, entre ses quêtes principales, ses mini-jeux bonus et ses quêtes journalières. Wolfenstein: Youngblood distille en plus une ambiance toujours aussi savoureuse, et se montre jouissif passé sa première moitié, même en solo. Arkane Studios et Machine Games tiennent assurément quelque chose ici, et malgré un système imparfait pour ce premier essai, on ne peut qu'espérer une suite plus aboutie.

Jouabilité
Reprenant le Gameplay léché de Wolfenstein II: The New Colossus, le jeu est vraiment agréable à prendre en main. Les actions avancées demanderont un petit temps d'adaptation, mais une fois aguerri au maniement de son personnage, on ressent un vrai sentiment de plaisir. On pestera juste contre le changement d'arme peu pratique, mais pour le reste, l'essentiel du plaisir de Wolfenstein est là et bien là
Durée de vie
Le contenu du Youngblood est vraiment conséquent avec même un post-game pour prolonger le plaisir. La présence de collectibles est toujours un plus, et on pourra s'adonner aux nombreux niveaux rétro façon Wolfenstein originel entre deux missions. Clairement, il y a de quoi faire dans ce Youngblood
Graphismes
En mode portable, le jeu est oscille entre le passable et le laid la plupart du temps, malgré quelques passages franchement surprenants. Mais le plus important c'est que ces sacrifices ont été faits au profit de la technique et le titre bouge formidablement bien la plupart du temps, et seule la scène finale aura fait chuter le framerate. En mode TV, les graphismes gagnent agréablement en finesse, même si le flou sur les textures, technique bien connue maintenant de Panic Button, restera bien visible. Mais c'est le prix à payer pour avoir un jeu aussi riche que Wolfenstein : Youngblood sur Switch en même temps que les autres consoles.
Son
L'aventure a été parcourue entièrement en français, et côté doublage, c'est un véritable plaisir. Même les PNJ sont dans le ton. Les sons produits par les armes sont du même acabit, et cette couleur métallique des Wolfenstein depuis le reboot sonne toujours aussi bien. Les musiques sont un peu plus en retrait, mais avec le brouhaha des affrontements, c'est aussi bien. Mention spéciale aux parodies de chansons des années 80 réalisées spécialement pour le jeu.
Intérêt
Avec cet épisode, la franchise Wolfenstein a un peu le cul entre deux chaises. Demandant un peu trop d’investissement au départ pour satisfaire les joueurs qui s'attendraient à retrouver d'emblée le gameplay nerveux de la franchise, mais ne s'éloignant pas assez de celui-ci pour proposer réellement une autre expérience, Youngblood va diviser.
Multijoueur
Le jeu a été pensé pour le multijoueur et ça marche extrêmement bien. Pourtant, plusieurs bugs importants ont été rencontrés aux détours des sessions en ligne, dont un crash total. Ça ne gâche pas le plaisir de coopérer avec un ami, mais ce sont des problèmes dont on se passerait bien

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