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Trifox Disponible sur Switch
Test de Trifox (Switch)

Test de Trifox, le renard a le vent en poupe !

Un nouveau titre à la croisée entre le hack’n slash et le plateformer 3D, Trifox vous emmène dans son monde fou fou fou !

Test
Le renard est remis en avant une fois de plus cette année par le studio indépendant belge Glowfish Interactive avec Trifox. Disponible sur Switch depuis le 13 octobre dernier, le jeu édité par Big Sugar s’annonce comme un hommage aux classiques des platformers 3D de l’âge d’or de Sony, de Ratchet & Clank à Jak & Daxter en passant par Crash Bandicoot. Tenez vous bien, l’aventure vous embarque dans une histoire improbable de vol de télécommande.

Tout sauf la télécommande

L’histoire démarre sur une image de ce renard aux gros sourcils, paisiblement installé sur son fauteuil à regarder la télévision. Une invasion inattendue vient bouleverser cet instant de détente et le drame d’une télécommande dérobée marque le début d’une aventure mouvementée.
Vous incarnez Trifox, un renard doté de nombreux talents qui, comme son nom l’indique, peut endosser trois rôles différents : le guerrier, le mage et l’ingénieur. Chacun dispose d’une caractéristique principale et d’un éventail de compétences à débloquer. C’est en jonglant entre ces capacités que vous progressez dans cet environnement cartoonesque avec tous les codes d’un bon plateformer 3D en vue du dessus.
Vous voilà donc parti à la poursuite des malheureux qui ont osé toucher à votre précieux et vos premiers pas vous servent de tutoriel pour découvrir tranquillement les commandes de base. L’aventure est divisée en quatre mondes avec différents niveaux et boss, et elle est ponctuée d’exploration, de puzzles à résoudre, de pièges et de combats.
Entre chaque niveau, vous revenez au hub central pour débloquer de nouvelles capacités de rôles et/ou pour changer celles dont vous êtes équipé. Vous pouvez décider de retenter un niveau déjà passé avec un nouveau build de personnage, pour tenter de faire mieux. En somme, pas de place à la monotonie, la proposition est riche et variée !

Un hommage réussi

Vous faites rapidement des rencontres hostiles et les premiers affrontements prennent place. Les petites vagues d’ennemis se transforment vite en hordes, donnant une dimension hack’n slash plus que satisfaisante. C’est là que les capacités s’avèrent utiles.

Comme évoqué un peu plus haut, le renard dispose de trois rôles avec chacun un attribut spécifique sur la touche B. Le guerrier peut sprinter, l’ingénieur peut planer et le mage peut se téléporter. Pour affecter un rôle, tout se passe dans la salle de l’attirail qui sert de hub. Vous pouvez équiper le renard de quatre capacités de votre choix sur les gâchettes de la manette. Aucune obligation de sélectionner celles du rôle affecté, ce qui vous permet de créer votre propre style de combat et tout le piment du jeu se trouve d’ailleurs ici.
Il suffit d’acheter une capacité en se tenant sur la dalle de votre choix contre quelques pièces. Ressource loin d’être rare, vous en trouvez dans les objets destructibles du décor (vases, caisses …) ou encore dans des trésors cachés. N’hésitez d’ailleurs pas à sortir des sentiers battus et à explorer un peu les alentours, vous pourriez tomber sur une gemme ou autre trouvaille.
Faites preuve de stratégie et pensez à bien équilibrer les capacités du personnage. Si vous aimez foncer dans le tas, le guerrier semble être une évidence avec ses coups puissants. Néanmoins, ne sous-estimez pas le fait de tenir vos ennemis à distance avec la mitrailleuse Gatling de l’ingénieur. Notre conseil : abusez des tourelles de l’ingénieur, un vrai réflexe à prendre pour éparpiller et occuper quelques ennemis, pendant que vous envoyez les sorts du mage à distance. Le maniement des armes se fait en twin-stick, c’est-à-dire que vous orientez le tir avec le joystick droit et que vous vous déplacez avec le gauche. Les ennemis et boss sont plutôt faciles et ils possèdent des patterns précis. Avec un peu d’observation, vous pouvez adapter vos actions pour en venir à bout. Si un boss vous semble très difficile à battre c’est probablement que l’association des capacités équipées n’est pas optimale.

Les inspirations à Ratchet & Clank ou Crash Bandicoot se font particulièrement ressentir. La reprise de la mécanique twin-stick avec la grande variété de capacités au combat, s’apparente au large panel d'armes dont Ratchet dispose. On retrouve le dynamisme de Crash Bandicoot dans les déplacements et d’ailleurs le character design de Trifox lui-même rappelle un peu ce dernier (sûrement les gros sourcils). Les détails fourmillent et on a littéralement l’impression de jouer à un jeu de l’époque remis au goût du jour. Cette sensation est poussée jusqu’à la qualité graphique, qui dans ce cas, n’était pas l’effet escompté.

Ça bave

Il semblerait que les difficultés de portabilité se fassent de plus en plus ressentir à mesure que le temps passe. Trifox ne déroge pas à la règle : être porté sur Switch implique une sévère baisse de qualité graphique. Rien qui n’entrave la partie, mais quelle tristesse de voir les contours du personnage baver et les menus manquer de netteté, et ce aussi bien en mode docké que sur l’écran de la Switch OLED.
Malgré ce défaut rapidement oublié tant le jeu vous embarque par ses mécaniques, on note le travail ingénieux des développeurs quant à la gestion de la caméra. Dans une volonté de préserver la vue du dessus en procurant tout de même toutes les sensations d’un plateformer 3D, ils ont vite été confrontés à la contrainte du décor qui gêne la vue du joueur. Pour corriger cela, ils ont décidé d’opter pour de la « dissolution de décors ». Méthode qui consiste à littéralement dissoudre les éléments de l’environnement qui viendraient à gêner.

La bande-son vient également enrichir l’ambiance. Les mélodies sont dignes des meilleurs jeux du genre et le tout est signé par Game Audio Squad, studio spécialisé dans le sound-design. La musique prend même la peine de changer en présence d’ennemis et sert d’indicateur pour savoir si la zone a été complètement nettoyée.
15/20
Glowfish Interactive réussit le pari de procurer toutes les sensations de nos bons vieux plateformer 3D en en capturant le meilleur. L’exploration dans les mondes colorés est agrémentée de combats énergiques qui poussent la satisfaction au summum. Bien que les graphismes soient en peine sur ce portage, l’ambiance générale procure suffisamment de plaisir en jeu pour qu’on s’en souvienne. C’est un bon jeu qui vaut vraiment le coup d’être fait.
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15 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Un renard de plus qui arrive à nous convaincre. Nous avons été embarqués dans des phases de combat excitantes. La personnalisation des capacités offre une dimension plus stratégique et permet un renouvellement continu en jeu. Quel plaisir de voir ce genre remis au goût du jour !

Jouabilité
Les commandes sont intuitives, on est rapidement à l’aise avec la gestion du personnage. On peut associer librement les capacités aux gâchettes, ce qui permet une approche personnalisée des combats. On met juste quelques minutes à s’habituer à la physique flottante de Trifox mais qui reste dynamique.
Durée de vie
On compte en moyenne 3 à 5 heures pour arriver au bout de l’histoire. C’est assez peu mais cet aspect est rattrapé par la rejouabilité du titre qui permet aux complétistes de prolonger l’aventure. Trifox se prête également très bien aux speedruns.
Graphismes
C’est là qu’encore une fois le portage pêche. Que ce soit en mode docké ou en portable, force est de constater que l’environnement et les personnages prennent un sacré coup. Les bords sont extrêmement baveux mais n’handicapent en rien la performance du jeu, c’est juste dommage car la direction artistique est intéressante.
Son
On recommande vivement de jouer avec le son. Qu’il s’agisse du sound-design ou de la musique, le travail est excellent.
Intérêt
Trifox permet aux joueurs de Switch de tester une aventure à la Ratchet & Clank avec le bonus de pouvoir l’emporter partout pour le prix de 19,99€.

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