Mushroom Men : le design des Boss du jeu

Quand on mesure quelques centimètres, tout est danger ! Le moindre insecte devient un ennemi mortel, le moindre oiseau devient un monstre terrifiant. Quand en plus de la poussière de météorite s'en mêle, cela ne peut rien donner de bon... si ce n'est des Boss redoutables, sujet comme par hasard du journal des développeurs de Mushroom Men aujourd'hui !

Allez, créons le buzz autour de Mushroom Men, un jeu au destin un peu chaotique depuis le rachat de l'éditeur du jeu, Gamecock Media, par Southpeak Interactive. A quelques jours de la sortie (encore présumée en France d'ailleurs) du jeu, un nouveau volet du journal des développeurs a été diffusé.

Cette fois, c'est au tour de James Clarendon de nous parler de son implication dans le projet. Il n'a pas eu le loisir de cogiter pendant des mois sur les Boss à proposer, il s'est donc confortablement installé pour penser aux Boss qu'il avait rencontrés dans les jeux vidéo jusqu'à maintenant. Sa problématique : trouver ce qui rend les Boss amusants à combattre. C'est vrai qu'on a plutôt l'habitude de Boss qui font peur, avec en général l'envie de s'en débarrasser au plus tôt avant d'y laisser sa peau !

Certains des Boss que nous affronterons dans Mushroom Men permettent de renforcer l'importance d'une fonction du jeu, comme les pouvoirs télékynésiques de Pax, le héros. Rappelons en effet qu'outre la faculté de prendre vie, Pax a également le pouvoir de déplacer des objets par la seule force de la pensée. Un super champignon que Mario n'aura pas ! Dans le jeu, on n'est pas obligé d'utiliser ces pouvoirs, mais avec les Boss, ce sera une autre paire de manche : "avec les Boss on a eu la possibilité d'inventer une énigme et d'encourager les joueurs à exploiter ce pouvoir", explique James dans son journal. Ainsi, "plusieurs Boss requièrent qu'on utilise contre eux ce pouvoir de lancer des objets à distance".

Ils ont même créé un mini-Boss qui permet d'apprendre certains pouvoirs, comme la manoeuvre appelée en anglais la manoeuvre Spore Punisher : ce mini-Boss est un simple tutorial pour apprendre à faire la manoeuvre en question, à la perfection.

D'autres Boss ne peuvent pas vraiment souffrir avec des coups portés par notre personnage. Un peu comme dans un Zelda, il faut donc utiliser son environnement pour les atteindre, et donc leur faire mal : il ne faut donc pas seulement savoir viser pour gagner dans Mushroom Men, il faut aussi savoir observer le monde alentour pour trouver les meilleurs moyens de vaincre les Boss !

Enfin, certains Boss sont si imposants qu'ils ne se rencontrent pas en fin de niveau, mais dans tout le niveau : c'est ainsi le cas du niveau du parking, qui nous met en face, excusez du peu, de cinq Boss pour le prix d'un ! Ce devrait d'ailleurs être un des temps forts du jeu, mais James ne veut pas nous en dire plus.

Ah qu'on a hâte de pouvoir jouer à Mushroom Men en Europe ! Le jeu est à la fois si près et si loin qu'on est désolé pour Red Fly Studios que sa sortie soit aussi tardive après les reports initiaux ! On touche le bon bout, alors concluons cette news dans la joie et l'allégresse avec deux nouveaux artworks du jeu :


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