Lara Croft dépoussière notre Wii

Par contre, si l'histoire est constituée d'une base solide, le déroulement est beaucoup plus bancal et la fin (pour ne rien spoiler) se finit de manière un peu trop radicale. On retrouve néanmoins des personnages connus qu'il fait bon retrouver, même si certains n'ont qu'un rôle subsidiaire, et les musiques dynamisent assez bien l'aventure car elles ont le mérite de s'adapter aux situations traversées. Qu'on soit sous l'eau, en combat, dans un sous-marin ou dans un temple, la musique changera de tempo selon les évènements, qu'ils soient dramatiques ou non. A noter qu'un bug fera encore le pervers puisqu'il arrivera parfois que le thème d'un combat par exemple, une fois l'ennemi mort, continue de tourner « dans le vide ». Un peu agaçant quoique relativement rare au final. Pour en revenir au sujet des séquences cinématique présentes au cours de l'aventure, de manière générale elles mettront le plus souvent en scène Lara faisant ses découvertes, traduisant des textes anciens à haute voix et enregistrant ses propres commentaires sur la situation. Autrement les temps de chargement (uniquement présents en cas de changement de lieu ou après une mort) se chargeront de complémenter les détails sur votre situation présente ainsi que les tenants et les aboutissants de votre quête de vérité.

Une lumière scintille dans les ténèbres

Outre les ennemis peu nombreux et ne constituant pas de grands ralentissements dans votre progression, vous aurez droit aux éternelles énigmes qui ponctuent l'aventure. Bien évidemment, le combo Wiimote et Nunchuck sera souvent mis à profit dans des puzzles similaires à ceux rencontrés dans l'épisode Anniversary. Sans grande originalité, ils font donc plutôt office de bonus n'ajoutant pas beaucoup au gameplay global du jeu. Sans compter que leur résolution est souvent loin d'être difficile. Concernant les énigmes un peu plus physiques, qui sont en rapport avec l'utilisation astucieuse de votre grappin ou d'un levier, dans le cas où vous vous retrouvez coincé même après une étude approfondie du paysage il sera toujours temps d'ouvrir votre écran de menu.

Celui-ci possède en effet plusieurs avantages autres que de regrouper les éléments de votre inventaire. Vous pouvez aussi avoir un aperçu en images fixes de quelques points centraux de l'environnement que vous traversez, mais également avoir des indices sur votre situation. Il en existe deux sortes : le premier est sensé vous donner une petite indication susceptible de vous mettre la puce à l'oreille tandis que le deuxième doit vous fournir la solution. Dans les faits le degré d'intérêt de ces indices est variable car cela n'apporte pas obligatoirement d'éclaircissement sur une situation profondément obscure. Cependant le jeu demeure relativement linéaire donc on sait en permanence que la suite n'est jamais très loin, sachant qu'on fait parfois des allers et retours entre les salles après avoir trouvé dans une partie adjacente l'élément qui va nous faire progresser. Des séquences sur moto viendront également renouveler agréablement (mais pendant de courts instants) le gameplay, notamment vers la fin du jeu, et on notera surtout l'aspect instinctif de la conduite. Et c'est bien le seul moment où les bruitages trouvent véritablement toute leur puissance.