Test de Labyrinth of Zangetsu : de l’encre à la manette
Les dungeons crawler vous manquent ? Entrez et explorez le Labyrinth of Zangetsu ! Une aventure tout en cases à dévoiler et en donjons à parcourir !
TestL’encre corrompt le monde…
La petite cité d’Ido est le dernier bastion contre l’encre, cette menace qui teinte le monde de noir et gris. Vous allez avancer, vaincre des monstres corrompus par l’encre et tentez de vous en sortir et peut-être de trouver un moyen d'éradiquer le mal. Attention cependant : le jeu est intégralement en anglais et ne bénéficie d’aucune traduction. Vous pouvez donc profiter du jeu de deux façons : sans le scénario (qui est assez décevant en soi) en explorant les trois biomes du jeu et en combattant les ennemis ; soit avec l’histoire, en lisant tous les panneaux se trouvant sur votre route et qui vous donnent les clés pour comprendre les enjeux. Vous l’aurez compris à cette brève description, l’intrigue s’avère à la fois simple dans son déroulé et complexe dans sa mise en place. C’est un peu toute l’essence même de Labyrinth of Zangetsu. Derrière le principe simple du dungeon crawler se cachent des ambitions de narration, des originalités de gameplay et un style graphique tout en noir et blanc assez caractéristique.Un monde sans couleur
Commençons directement par ce qui fâche. Malgré une direction artistique étonnante et originale, Labyrinth of Zangetsu pêche par manque de diversité. Avec seulement trois biomes différents intégralement en nuances de gris et de noir, il est assez facile d’en faire le tour et de s’y perdre. Le graphisme a donc les avantages de ses inconvénients, malgré une originalité que nous ne pouvons que souligner. D’autre part, le gameplay nous offre quelques autres moments de bravoure : l’idée de devoir inspecter les items récupérés est excellente… mais devient rapidement redondante puisqu’il faut le faire à chaque fois si on veut pouvoir les utiliser (et non, par exemple, une fois par type d’objets). Le piège se referme alors rapidement si vous avez oublié l’inspection de vos possessions : impossible de les utiliser, vous courrez donc à la mort assurée. Concernant le reste du gameplay, nous sommes face à un dungeon crawler assez classique, presque traditionnel dans son exécution. Vous avancez case par case, en vue à la première personne. Vous disposez de deux possibilités : vous déplacer vers la case suivante si adjacente ou tourner sur vous-même pour observer les autres côtés du carré dans lequel vous vous trouvez. En haut à droite de l’écran, vous avez une carte qui se dévoile au fur et à mesure de votre progression, vous empêchant de vous perdre. Ensuite, il s’agit d’explorer : avec le joystick vous vous déplacez ; avec X vous pouvez chercher/fouiller mais attention, cela ne se fait que sur l’écran sur lequel vous vous trouvez (si le coffre se trouve sur la même case que vous, mais n’est visible que sur un des quatre écrans de cette case, c’est uniquement sur celui-là que vous trouverez quelque chose). Parfois une brume opaque apparaît sur votre route. Il est alors temps de combattre…
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