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Space Avenger – Empire of Nexx Disponible sur Switch

Test de Space Avenger – Empire of Nexx (Switch)

Space Avenger - Empire of Nexx, un arena shooter flamboyant !

Fruit du labeur du français Clément Willay, Space Avenger – Empire of Nexx est un classique Arena Shooter, revisité avec des graphismes HD de haute qualité. Trois modes de difficulté pour s’adapter à l’ensemble du public, on vous livre nos conclusions après l’avoir pris plusieurs heures en main.

Test
Cela fait plaisir de voir arriver ce titre sur Nintendo Switch alors que votre serviteur suivait depuis quelque temps ce projet découvert par hasard. Premier titre du développeur sur Nintendo Switch, Space Avenger – Empire of Nexx est d’une grande qualité technique. Sans rien révolutionner, on ne peut cependant nier que l’on a dans les mains l’un des meilleurs représentants du genre, et français qui plus est ! En revanche, pour les plus jeunes, accrochez-vous car même en difficulté simple, il ne sera pas simple de vaincre toutes les vagues d’ennemis du premier niveau dès les premières parties.
Background soigné avec effort pour donner un cadre tout à fait correct dans un genre qui a plutôt tendance à livrer un scénario tenant sur un timbre-poste : on le comprend très vite, nous allons être le dernier espoir de l’humanité, faible pilote au départ, pour tenter de contrecarrer les plans de l'Empire de Nexx en l’an 4586, visant à empêcher l’installation des humains dans le secteur.

Classiquement, l’humanité n’a pas écouté les conseils de modération pour exploiter les ressources de notre bonne vieille Terre et a dû rechercher un nouveau berceau pour redémarrer. C’est la planète Delta Prime qui semble faire l’affaire. Une installation pas forcément bien vue de la part des peuples vivant déjà dans cette galaxie, notamment par les Urdans, les Dakahrians et les Korghs qui forment l’empire des Nexxs, nécessitant des négociations délicates.
Cela commence mal lorsque vous êtes appelé en renfort pour protéger un gros vaisseau, le croiseur Liberty, d’une attaque ennemie. Malgré vos talents, vous ne pourrez rien faire. Il s’ensuit une aventure où vous allez devoir détruire tous vos adversaires dans plusieurs niveaux visuellement de toute beauté.

Que cela soit en mode portable ou sur l’écran de votre télévision, le spectacle est bien présent. Mais comme l’action est relativement intense, vous n’aurez guère l’occasion de vous extasier, vous serez plutôt crispé sur votre manette en tentant d’arriver au bout des neuf vagues d’ennemis par niveau, votre progression étant dévoilée en bas de l’écran.

Une difficulté bien dosée pour les joueurs expérimentés, un peu élevée pour les joueurs occasionnels

Neuf vagues, c’est beaucoup par niveau et même au niveau facile, ne comptez pas finir le premier niveau les doigts dans le nez (quelques échecs répétés lors deux dernières vagues ont eu raison de la motivation de mon petit dernier). Classiquement les trois premières vagues sont des mises en bouche vous permettant de collecter, à chaque destruction d’un de vos ennemis, des petites étoiles qui vont vous permettre d’upgrader votre petit vaisseau, un peu chétif pour vous lancer dans cette guerre spatiale.

Le développeur s’est montré particulièrement généreux en perfectionnements dans de nombreux domaines, il faut en revanche farmer un moment pour avoir de quoi vous payer vos améliorations de puissance de feu de votre vaisseau, sa vitesse, sa résistance en cas de choc (au départ deux coups et c’est mort) et l’aimantation de son vaisseau pour attirer à vous plus rapidement les bonus du niveau.
L’upgrade est clairement la clé du succès et il vous faudra bien réfléchir à investir dans les bons équipements au bon moment avant de partir en mission en appuyant sur la touche +. Autant dire qu’on a mis un peu de temps pour avancer sur le titre et réaliser notre test, de manière à lui faire justice, car si Space Avenger – Empire of Nexx n’est pas simple, il est clairement très bon passé une phase de farming un peu longue qui risque de décourager certains joueurs.
Comme nous allons le voir, chaque amélioration apporte des avantages et des inconvénients, tout est question de dosage. Les upgrades ont eux-mêmes plusieurs stades disponibles, coûtant de plus en plus chers pour les obtenir. Cependant, comme toutes ces améliorations vont se payer en étoiles et que votre vaisseau ne peut qu’en récupérer une quantité limitée au départ (250 étoiles), vous allez vite prioriser vos choix pour ne pas vous retrouver bloqué un moment à devoir recommencer encore et encore les mêmes niveaux car vous n’êtes pas assez puissant pour avancer plus loin.

Quatre vaisseaux à débloquer et des upgrades nécessitant de grimper de niveaux pour en profiter

Ici nous ne sommes pas du tout dans le genre de jeux bénéficiant d’un continu, vous permettant de survoler une grosse partie du jeu en une trentaine de minutes. Non, avec Space Avenger, il va falloir se montrer patient pour monter en puissance avant d’espérer couvrir l’ensemble des niveaux et faire vôtre le système de Delta Prime.

Si les premiers upgrades ne coûtent qu’une poignée d’étoiles (nécessitant déjà de recommencer quelques parties), la première limitation à faire sauter est cette capacité réduite à collecter des étoiles. Il vous en faudra 250 étoiles (soit le maximum que vous pouvez récupérer) pour pouvoir obtenir ce pallier, ce qui implique au minimum de réussir le premier niveau ou de faire au moins par 3 fois le succès de 8 vagues pour espérer cumuler autant.

Autre priorité, être capable d’encaisser des coups, car il n’est pas rare d’être ralenti dans votre mouvement par un astéroïde et d’être touché ainsi par un feu ennemi. Comme votre premier vaisseau est un peu de la simple tôle légère au départ, et que chaque vague ennemi apparaît à peu de distance de vous, les premières rencontres sont un peu rapides pour vous.
Un autre élément à améliorer assez vite, c’est l’aimantation de votre vaisseau, c’est-à-dire sa capacité à attirer les récompenses (étoiles, cristaux et autres bonus) automatiquement vers vous dans un rayon de plus en plus éloigné, car au départ vous n’avez le choix que de passer dessus pour les récolter, dans un délai de temps assez réduit.
Enfin, c’est la capacité de tir qui s’annonce primordiale, car au départ, votre petit canon laser à une cadence certes rapide mais limitée, et vous verrez qu’un bon tir continu est très intéressant face à une escadrille qui vous encercle. On aura d’autres perfectionnements à débloquer, comme le lance-flamme, mais nous en reparlerons un peu plus loin car cela n’arrive pas tout de suite.

Focus sur les vaisseaux

Vous pourrez ainsi au cours de votre partie prendre en main cinq chasseurs. Le premier que vous obtenez en début de partie est nommé le Hurleur. Il est assez rapide mais n’emporte qu’un seul canon laser, certes précis et polyvalent, tirant à bonne cadence, qui fait le job sans trop de problème sur les sept premières vagues avant de commencer à montrer ses limites ensuite.

Bref un premier chasseur que l’on va rapidement mettre de côté pour débloquer un second, le Pulsar, qui pourra nous accompagner plus longtemps dans l’aventure. D’autant que ce second vaisseau peut être équipé à la fois du laser Beam mais surtout du Flack Canon, permettant des tirs en grappe faisant un bon carnage dans les rangs ennemis des sept premières vagues.

On reconnaît qu’on a commencé à vraiment apprécier le titre une fois équipé de ce second vaisseau et de ce Flack Canon, pour se focaliser ensuite sur les plus blindés de nos ennemis, là ou le Flack Canon est un peu léger.
Globalement les quatre premiers vaisseaux gagnent en polyvalence et peuvent être upgradés avec des armes de plus en plus puissantes, efficaces aussi bien contre les hordes de petits chasseurs que certains gros vaisseaux. Débloquer le quatrième vaisseau vous prendra du temps, l’équiper du Shock Riffle est nécessaire face aux gros adversaires, et aucun de ces quatre vaisseaux ne se voient pénaliser au niveau de leur vitesse de déplacement (le premier restant un peu plus rapide cependant). Globalement le quatrième vaisseau est le meilleur du jeu.

Le cinquième vaisseau (donc le quatrième à débloquer si vous nous avez bien suivi) est un monstre de puissance contre les gros vaisseaux, mais en revanche est bien balourd face aux petits chasseurs (il est impacté par un malus de vitesse non négligeable). Il n’est clairement pas adapté dans la lutte contre les petits sbires même s’il peut transporter toutes les armes simultanément. Bref, il va falloir raquer sec pour lui apporter toutes les améliorations de vitesse possible afin de le rendre à nouveau plus polyvalent.

Pas de secret, les améliorations coûtent de plus en plus chères quand on change de vaisseau, les heures de jeu vont s’enchainer pour y arriver. Mais avant d’espérer manœuvrer ce dernier vaisseau, il faudra avoir passer des heures et des heures de jeu à refaire certains niveaux, à réussir des missions supplémentaires, avant d’avoir le rang d’expérience nécessaire pour l’activer.
Vous allez pouvoir débloquer des points de vie (chaque upgrade apporte deux points supplémentaires à votre jauge de départ, cela paraît peu mais cela peut faire toute la différence lors des dernières vagues de niveau). Un upgrade de vitesse est également disponible, afin de s’ajouter aux bonus de certains vaisseaux mais surtout pour compenser le malus du plus puissant de vos chasseurs.

En revanche le scanner, pour connaître le nombre de points restants à un ennemi avant d’exploser, n’est clairement pas prioritaire pour ces 120 étoiles de coût. L’information sera cependant plus intéressante par la suite, d’autant que cela ouvre la porte à d’autres améliorations plus tard.

Pour chaque planète principale, un embranchement de 9 missions supplémentaires, pour vous aider à gagner vos galons et à récupérer plus d'étoiles.

Des armes comme on les aime dans les shooters !

La première arme un peu sympathique que vous pourrez débloquer est un pack de trois missiles à tête chercheuse, que l’on enclenche via la touche X. Pratique pour déblayer devant soi, attention cependant à ne pas les gaspiller dans un champ d’astéroïdes en revanche, l’arme vise un vaisseau mais se mange le caillou s’il est sur sa trajectoire, à moins bien sûr de vouloir éliminer le caillou au passage.

Parmi les armes très utiles à débloquer, nous avons la charge Sonic qui permet de faire un grand ménage autour de vous (surtout contre les petits chasseurs). Le champ de force est très important, il peut vous protéger pendant un bref instant en vous rendant invulnérable temporairement, particulièrement utile pour les missions où vous devez rester immobile dans une zone contrainte pour désactiver un cargo ennemi, tout en étant sous le feu ennemi.

Vous aurez même la possibilité bien plus tard de générer un mini-trou noir pour aspirer vos ennemis qui seront ainsi regroupés au même endroit et faciles à abattre, lâcher la foudre sur un vaisseau adverse. Il est clair qu’en montant en puissance, on se sent pousser des ailes pour se lancer à fond dans les combats (sans omettre auparavant d’améliorer sa barre de vie).

Un Space Opéra nécessitant de collectionner les étoiles et les cristaux

Au sein de votre environnement, vous allez pouvoir récupérer des étoiles (deux par chasseurs abattus au départ, bien plus ensuite selon le modèle), des cristaux (fruits de la destruction de certains astéroïdes dans le décor de votre arène) et de la matière noire. Il faudra passer dessus pour les récupérer ou bien vous équiper d’une capacité d’aimantation qui attirera les objets vers vous en passant à côté.
Gardons en mémoire que nous avons trois catégories d’astéroïdes : les jaunes qui apportent des étoiles et donc de l’argent pour upgrader vos vaisseaux, les bleus apportant des cristaux et donc de l’énergie pour recharger vos armes et enfin les verts apportant des points de vie. C’est un élément de gameplay à ne pas négliger. En effet, les astéroïdes au départ sont des boucliers bien pratiques pour vous protéger des tirs ennemis.

Et si vous amenez vos adversaires à détruire une des trois catégories d’Astéroïdes mentionnés, vous pourrez ainsi récolter des étoiles en quantité, des cristaux bleus ou verts, sans avoir à dépenser l’énergie de votre canon (surtout si vos armes secondaires sont déchargées).

C’est en slalomant dans les décors, en alternant attaques directes, boucles autour de certains cailloux et récoltes gratuites que vous allez, peu à peu, accumuler de quoi vous payer un peu plus vite vos améliorations de vaisseaux réellement nécessaires pour les niveaux suivants.
Clément Willay (ou Eagle4 selon les forums) semble avoir peaufiné son travail dans ce registre, après un déjà agréable Luor, un sh'mup programmé par ses soins sur PC il y a douze ans, et nous sommes très curieux de prendre en main sur PC Steam un autre travail sur lequel il a collaboré, le Point&Click The Blind Prophet - Blood of the Apostle de Baptiste Miny, disponible depuis février 2020, dont il est question d’un portage sur Nintendo Switch également.

Pensez à ne jamais rester sur place !

Ce sera votre devise lors d’une grande partie du jeu, tant que votre résistance aux coups ennemis restera faiblarde au départ. N’hésitez pas à tournoyer autour des astéroïdes pour vous en faire un bouclier protecteur lors des attaques ennemies, cela permet de bien vous orienter et de faire mouche en tirant une salve avec votre canon.

Gare à ne pas avoir un doigt trop lourd, vous n’avez pas une cadence illimitée au départ, il faudra lui laisser un peu de temps pour recharger ou vous aurez besoin de cristaux bleus pour vos armes secondaires, sinon vous risquez de presser inutilement sur la gâchette au moment où vous en auriez pourtant bien besoin.

Votre vaisseau s'oriente automatiquement en direction de l'ennemi le plus proche, vous ne serez donc pas à galérer à jongler avec les deux sticks pour s'orienter tout en tirant.

La tactique de fuir/reculer/tourner en rond fonctionne assez bien au départ, suffisamment pour vous laisser le temps de vous équiper un peu mieux. Nous avons mis un peu de temps pour la débloquer, mais l’option téléportation rapide sur le côté est un vrai plus pour certaines situations en catastrophe.

Ce n’est pas vraiment la même chose que l’option du classique Astéroids (j’y jouais sur sa déclinaison Mindstorm sur console Vectrex) qui permettait de réapparaître à un autre endroit de l’écran au risque de se manger un Asteroïd, mais il est plaisant de retrouver cette option au sein du jeu. Plus vous augmenter votre puissance, plus cela pète à l’écran (attention aux personnes souffrant d’épilepsie, pensez à vous ménager quelques pauses visuelles).
Une carte montre votre progression et chaque niveau correspond au décor autour d’une nouvelle planète. Vous avez pour chaque niveau un embranchement au niveau de l’histoire vous permettant de récupérer quelques bonus supplémentaires via neuf missions optionnelles.

En fait, elles ne sont pas optionnelles car elles vont s’avérer vitales pour décrocher les médailles vous faisant grimper en expérience, et permettre ainsi d’atteindre les paliers pour débloquer certains upgrades. En effet, pour obtenir certains objets, il faut non seulement une certaine quantité d’étoiles mais aussi un niveau d’expérience minimal.

On passera ainsi, après avoir dépassé le prologue de la perte du croiseur Liberty, sur les bons fonds d’écran du système Aurus, de Sahrakis ou de la flamboyante Dakahr. La route est longue cependant avant d’arriver à Delta Prime.
La musique et les effets sonores sont très bons, et collent parfaitement à l’action. Cependant, à force de refaire certaines missions pour farmer le nombre d’étoiles ou de médailles nécessaires, on aurait aimé un peu plus de variété dans le temps.

Quelques regrets

Si les effets graphiques en cours de partie sont globalement somptueux, on reste en revanche un peu sur notre faim concernant les vignettes des personnes qui ponctuent les quelques échanges que nous pouvons avoir dans chaque niveau. Les graphismes ne sont pas aussi travaillés à ce niveau, que cela soit le sergent Hamilton qui vous tiendra compagnie lors de toutes les discussions ou lors des rencontres avec les autres peuples. Le scénario n’est pas révolutionnaire, mais on retrouve quelques surprises et complots, un classique de la nature humaine.
Sur les missions bonus, que l’on ne pourra jouer qu’en terminant l’ensemble de la vague d’une planète principal à un niveau de difficulté, la position des objectifs et des ennemis reste aléatoire. Certaines parties sont plus faciles que d’autres.

Ainsi, dans une mission où il fallait trouver un trésor dissimulé dans un astéroïde perdu au milieu d’une bonne trentaine d’autres, le tout en temps limité, par deux fois nous sommes quasiment arrivés à annihiler le champ d’astéroïde sous notre propre feu et en obligeant les adversaires à casser du caillou pour nous, sans trouver cet astéroïde. La troisième fois, mon fils a obtenu le trésor en dégommant le premier astéroïde à côté de lui. Autre exemple, des capsules à désactiver.

Parfois, deux capsules sont côte à côte, leur rayon d’influence se chevauchant, on peut avec notre vaisseau désactiver rapidement les deux éléments en temps limité. Mais pour d’autres parties, les capsules sont bien séparées et on met donc plus de temps. Pas simple quand le temps est limité ou que l’on n’a pas encore tous les bonus de vitesse sur notre vaisseau. Bref, le facteur chance est bien présent dans ce jeu, il faut accepter de ne pas avoir de chance certains jours sur certaines missions et remettre à plus tard.
Le hic principal qui touche le jeu est peut-être cette obligation de passer par une lente progression avant d’obtenir un vaisseau et des capacités qui tiennent la route, quel que soit le mode de difficulté. Les premières parties sont un peu frustrantes car même en étant un très bon cadet de l’Académie, votre vaisseau ne tient pas la route face à la menace en face de vous.

Devoir recommencer plusieurs fois l’ensemble des vagues ennemies des deux premiers niveaux pour avoir de quoi équiper son vaisseau peut gêner un public plus habitué à débloquer du bonus à gogo rapidement. C’est un gameplay à l’ancienne, un peu Die and retry, auquel vous invite à jouer Space Avenger – Empire of Nexx, il faut le savoir afin de ne pas être déçu par les premiers contacts. Ce serait bien dommage car une fois que l’on a passé un premier cap (disons la première heure de jeu), c’est un titre qui s’apprécie de plus en plus dans le temps.

Space Avenger – Empire of Nexx est un titre développé par Willay Clément, épaulé par ILIKESCIFI Games et différents membres pour la musique et certains aspects du jeu. Le titre sur console est édité par l’équipe de Clickteam. Il est disponible sur l’eShop depuis le 9 octobre 2020 au tarif de 12,49 €. Affichage en français, place réduite de 315 Mo (superbe performance au regard de tout ce qui est affiché à l’écran et les nombreux effets visuels). Nous remercions Clément pour le code envoyé à notre rédaction afin d’effectuer ce test.

Space Avenger: Empire of Nexx - Now on Nintendo Switch!24/10/2020

16/20
Space Avenger – Empire of Nexx se révèle un très bon Arena Shooter et bénéficie d’une très bonne réalisation sur Nintendo Switch. C’est un titre de facture classique, avec une grosse richesse d’améliorations possibles. En revanche, il va falloir prendre son temps pour y parvenir, n’espérez pas boucler le jeu en une poignée d’heures, ce qui est devenu rare pour un Shoot aujourd’hui. Les joueurs occasionnels risquent de ne pas apprécier le jeu à sa juste valeur car il faut passer la première heure à s’équiper. Mais si vous êtes prêt à relever ce challenge initial, la suite se savoure avec grand plaisir. Notre prochaine mission va être de finir le jeu à 100% dans tous les niveaux de difficulté. Ce n’est clairement pas gagné, sauf si Xavier nous octroie des semaines de congés pour ne rédiger aucune news (ça aussi, c’est un challenge pas gagné !).

Commentaires sur l'article

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Raoul
Dans le même genre il y a Debris infinity, un clone de geometry wars que j'avais apprécié sur DS (mais "injouable" sur wii à la remote). Bien nerveux et défoulant.



On est dans le même type de gameplay?
sebiorg
Bonsoir Raoul, n'ayant pas joué à Debris Infinity, je ne peux te répondre. Je n'ai pas l'impression que l'on soit totalement dans le même type de gameplay. Ici, c'est bien jouable, il faut juste farmer un peu au départ pour avoir des arguments de défense beaucoup plus intéressants.
16 /20

L'avis de Puissance Nintendo

On ne s'attendait pas à un gameplay coriace comme cela dès le départ. Mais passées les premières difficultés, Space Avenger - Empire of Nexx est un excellent titre et un excellent portage sur Nintendo Switch. Ce n'est clairement pas un titre kleenex, il va vous occuper un bon moment. Ici pas de multi online ou local, vous êtes embarqué pour une aventure spatiale en solo. Logique puisque personne ne semble capable de faire aussi bien que vous. Bravo à Clément Willay pour être parvenu à boucler ce projet et nous attendons désormais sa prochaine contribution au catalogue Switch avec impatience ! Si vous ne souhaitez jouer qu'à un seul Arena Shooter (solo) sur votre console, c'est le titre qu'il vous faut.

Jouabilité
Très facile à prendre en main au niveau ergonomie des commandes, le jeu est bien dosé mais se montre rude au démarrage. Il faut donc farmer une bonne heure, le temps de s'équiper un minimum, pour commencer à prendre un réel plaisir. Après, ce n'est que du bonheur mais aussi de l'obstination pour avancer le plus loin possible.
Durée de vie
Une bonne vingtaine d'heures de jeu sera nécessaire pour réaliser la quête et la plupart des missions complémentaires dans certains modes. Difficile d'estimer le temps nécessaire pour réussir le jeu à 100% car cela dépendra de votre habilité. C'est un shoot qui en a sous le coude, il vous tiendra en haleine un bon moment.
Graphismes
De très beaux graphismes pour les fonds d'écran, des animations et des effets visuels très soignés, c'est vraiment beau, à la fois sur son écran console et sur la télé. Le style du jeu en revanche impose un gameplay particulier qui ne propose pas de changement de vue, un peu plus de variations sur certaines missions complémentaires auraient été un plus. Cela explose dans tous les sens, on nage dans les étoiles et les cristaux en slalomant entre les tirs ennemis, sans ralentissement, hormis lors de l'utilisation d'un mini trou noir. Peut-être aurions nous souhaité un peu plus de variété dans le design des ennemis, quelques vaisseaux sont de grande taille et prendront du temps à être descendus (avec le coup fatal porté par votre croiseur), on a connu plus grand. Une petite réserve pour le graphisme des personnages, un ton en-dessous.
Son
Une ambiance sonore de qualité, qui finit par lasser un peu au bout de quelques heures. Mais c'est très soigné.
Intérêt
Soyons clair, c'est un titre où il faut s'armer de patience, il ne vous en met pas plein la vue dès le départ (hormis le graphisme), les upgrades se méritent. Ce n'est pas un scénario à la Wing Commander, on retrouve quelques poncifs du genre. Mais nous avons dans le genre un produit très qualitatif, d'une bonne durée de vie si vous ne vous découragez pas avant la première heure, et qui est clairement l'un des meilleurs représentants de la catégorie, programmé par un Français ! Space Avenger est un mets de choix pour les gamers qui apprécient les shoots, et se montre moins accessible pour le jeune public (sauf si vous les aidez au départ).
Ergonomie
Progression longue et un peu lente pour upgrader son vaisseau. C'est un choix qui se défend. Nous avons clairement envie à chaque fois d'atteindre notre palier d'étoiles pour débloquer de nouveaux bonus (surprise car rien n'indique ce que cela sera au départ dans le tableau, hormis le rang à atteindre). Cela fait toutefois quelque chose de voir que certains upgrades nécessitent un rang supérieur à 70 au regard de nos premières parties. Patience donc ! Sinon, manette en main, aucun souci, tout est réglé aux petits oignons.

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