Test de Bleach : Shattered Blade (Wii)
Quand un éditeur renommé prend une nouvelle fois en main une licence à succès de l’univers manga pour produire un jeu de combat sur la console la plus innovante de ce début de siècle, il est légitime de s’attendre à une bombe qui va faire pleurer dans les chaumières… Mais voilà, l’expérience et DBZ ont prouvé que ce n’était pas toujours le cas et Bleach : Shattered Blade ne fait pas exception.

Difficile parfois d’être testeur sur PN…. Pourtant ce test proposé par le Grand Chef avait tout pour être une bonne expérience : un jeu Wii reprenant une licences populaire, un éditeur renommé et la Wiimote, bref, tout pour faire un hit potentiel… Et en plus, l’épisode précédent sur Game Cube était loin d’être raté. Mais bon, encore faut-il être capable d’assurer sur ce coup et Sega a, une nouvelle fois, prouvé qu’il faut du temps pour amener à maturité un bon titre.
La première déception vient de l’adaptation tardive de ce titre pour le marché européen. Pourquoi était-il nécessaire d’attendre une année pour transporter Bleach : Shattered Blade en Europe ? Et, insulte suprême, pourquoi faut-il que les dialogues soient … en anglais ! A défaut des voix française utilisées pour doubler l’anime, le japonais aurait été tout à fait adapté pour renforcer l’ambiance. Ce sont ces détails qui font toute la différence entre un bon jeu et un méga hit.
Mais ce qui suscite vraiment la curiosité pour cette version de Bleach : Shattered Blade, c’est l’utilisation de la Wiimote et du Nunchuck à la mode DBZ pour contrôler les 26 personnages issus de la série. Et là, il faut avouer que les concepteurs ont voulu rendre le jeu aussi accessible que possible… Et même un peu trop d’ailleurs. Si les coups de base réclament un peu d’entraînement (enfin, pas trop, il n’y en a que trois) dans les mouvements de la mains, les coups critiques sont hyper faciles à réaliser à condition d’avoir accumulé assez d’énergie spirituelle symbolisée par une jauge. Il suffit d’appuyer sur A. Inutile de dire que mettre une dérouillée à l’ordinateur devient une simple formalité. L’avantage est que l’on se sent comme un dieu de la baston très vite avant de découvrir qu’il s’agît plus d’un mauvais réglage dans la conception du jeu que de réel talent.
Cependant, une petite particularité permet de sauver un peu la situation si les deux personnages lancent une attaque puissante en même temps. Une animation se déclenche alors et l’attaque gagnante se détermine à… feuille, caillou, ciseau. C’est généralement là que le joueur fan de la série commence à pleurer en se demandant pourquoi une idée aussi ridicule a été incluse. Plus grave, même un joueur moyen n’aura aucune peine à collecter la quasi-totalité des bonus en quelques jours en raison d’une difficulté trop absente, ce qui est bien insuffisant en gardant à l’esprit le prix du jeu.
La première déception vient de l’adaptation tardive de ce titre pour le marché européen. Pourquoi était-il nécessaire d’attendre une année pour transporter Bleach : Shattered Blade en Europe ? Et, insulte suprême, pourquoi faut-il que les dialogues soient … en anglais ! A défaut des voix française utilisées pour doubler l’anime, le japonais aurait été tout à fait adapté pour renforcer l’ambiance. Ce sont ces détails qui font toute la différence entre un bon jeu et un méga hit.
Trop facile !
Ces considérations passées, il est temps de se lancer dans le jeu. Les modes offerts sont classiques : combats rapides ou scénario, entraînement pour améliorer les attaques, l’inévitable mode versus, une boutique pour acheter différents goodies et une galerie pour en profiter. Bref, que du très classique déjà présent sur la version Game Cube.Mais ce qui suscite vraiment la curiosité pour cette version de Bleach : Shattered Blade, c’est l’utilisation de la Wiimote et du Nunchuck à la mode DBZ pour contrôler les 26 personnages issus de la série. Et là, il faut avouer que les concepteurs ont voulu rendre le jeu aussi accessible que possible… Et même un peu trop d’ailleurs. Si les coups de base réclament un peu d’entraînement (enfin, pas trop, il n’y en a que trois) dans les mouvements de la mains, les coups critiques sont hyper faciles à réaliser à condition d’avoir accumulé assez d’énergie spirituelle symbolisée par une jauge. Il suffit d’appuyer sur A. Inutile de dire que mettre une dérouillée à l’ordinateur devient une simple formalité. L’avantage est que l’on se sent comme un dieu de la baston très vite avant de découvrir qu’il s’agît plus d’un mauvais réglage dans la conception du jeu que de réel talent.
Cependant, une petite particularité permet de sauver un peu la situation si les deux personnages lancent une attaque puissante en même temps. Une animation se déclenche alors et l’attaque gagnante se détermine à… feuille, caillou, ciseau. C’est généralement là que le joueur fan de la série commence à pleurer en se demandant pourquoi une idée aussi ridicule a été incluse. Plus grave, même un joueur moyen n’aura aucune peine à collecter la quasi-totalité des bonus en quelques jours en raison d’une difficulté trop absente, ce qui est bien insuffisant en gardant à l’esprit le prix du jeu.
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