Test de Trident’s Tale : De l’abordage au naufrage
Envie d’explorer les océans ? De naviguer et d’aborder les navires alentour ? Trident’s Tale propose une aventure où la piraterie sera votre crédo !

Préparez-vous, moussaillon !
Vous êtes Océan, une orpheline avide d’aventure, qui ne rêve que d’une chose : quitter son village et vivre de palpitantes histoires. Alors qu’elle vit son quotidien habituel, la voilà qui met la main sur un mystérieux artefact. S’ensuit alors l’invasion de l’île par des pirates squelettes attirés par l’artefact. Si ce début a tout pour nous faire penser à une autre histoire se déroulant dans les Caraïbes, la suite est tout aussi classique (et emprunte à d’autres récits du genre).
Votre père (adoptif, forcément) disparait, vous voilà contrainte de quitter l’île (youpi de l’aventure !) et allez explorer les temples et les océans pour découvrir pourquoi vous, quel est cet artefact et ce qu’il se passe réellement. Vous vous en doutez, l’histoire est prévisible et classique au possible. Et ce n’est malheureusement pas tout : Océan est insupportable, on a presque envie de ne pas suivre son histoire tellement elle peut être agaçante.
En plus de sa trame principale, le jeu vous réserve quelques quêtes annexes, qui vous pousseront à visiter et à discuter avec les personnages. Et aussi à augmenter votre équipage, chose indispensable pour traverser les océans.
A l’abordage !
Le jeu est assez inégal dans sa réalisation. Certaines idées présentes ne vont pas jusqu’au bout et cela se sent. Les combats navals se clôturent par un abordage qui consiste juste à appuyer sur une touche pour récupérer le loot et faire disparaître le bâteau. Les recrues de votre équipage possèdent un arbre de compétence que votre héroïne n’a pas pour améliorer le bateau…A terre comme sur les mers, tout est laborieux. Et ce n’est pas totalement la faute du jeu, mais bien d’un portage Switch absolument catastrophique. Oubliez les belles images de la page de l’eShop. Vous n’aurez à l’écran qu’une bouillie de pixels un peu flous (dans le meilleur des cas).
Certains sauts réveilleront les traumatismes d’un Tomb raider sur PlayStation 1. Car malgré la possibilité de bouger la caméra, le flou permanent, le manque de précision et de lisibilité à l’écran engendre un gros manque de précision. Et ça, c’est quand vous avez de la chance et qu’un élément ne clippe pas au mauvais moment pour vous bloquer la route.
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