Rechercher sur Puissance Nintendo
  • Ma note
    Soyez le premier à noter !
  • Vous possédez ce jeu, vous voulez vous en séparer ou vous souhaitez l'acheter ? Indiquez-le simplement.


    Fermer
    Mes jeux 0Soyez le premier !
  • Devenir fan ! Soyez le premier !0
Destroy all humans! Disponible sur Switch depuis le 29/06/2021
Test de Destroy all humans! (Switch)

Destroy All Humans! ou le jeu à réserver à un public averti

Vous vous sentez déprimé dans votre vie ? Vous avez le sentiment que tout le monde vous en veut ? Vous ne supportez plus personne ? Parfait, ce jeu est fait pour vous ! Amis antihumains profitez !

Test
Les équipes de THQ Nordic nous proposent ici une version 2021 sur Nintendo Switch d’un épisode tiré de la série sortie sur Playstation 2 et Xbox en 2002. Après une sortie sur PC et autres consoles l’an dernier, cette version Nintendo Switch tient-elle toutes les ambitions techniques du titre ? La narration et les éléments de gameplay font-ils mouche auprès d’un public qui découvrirait la série aujourd’hui ? Attention, âmes (et rétines) sensibles s’abstenir.
L’histoire du jeu commence au milieu du XXe siècle, au cœur des États-Unis, plus précisément en plein milieu de l'affaire Roswell. Suite au crash d’une soucoupe volante, son occupant, Octo-136, paye cher cet atterrissage brutal en succombant et son corps, en même temps que sa technologie, sont capturés par les forces américaines.

Là où tout bon récit de science-fiction prend alors généralement le parti des découvreurs humains, le titre prend le contre-pied en nous plaçant rapidement à bord du vaisseau mère de la race extraterrestre des petits hommes verts (gris en réalité) où le drame ne laisse pas indifférent.

Décision est prise de dépêcher un compatriote d’Octo-136, Octo-137, autre itération génétiquement modifiée d’une espèce en mal de reproduction, afin de déterminer ce qui s’est passé sur cette planète inconnue peuplée de drôles d’aborigènes.

Un gameplay entre bourrin et infiltration

Le jeu enchaîne alors les missions riches et variées au cœur d’une image caricaturale à souhait de l’Amérique profonde, celle de la campagne où les jeunes adolescents s’ennuient mortellement entre chaleur écrasante et pool parties, des agriculteurs outrageusement idiots, des militaires à la virilité suintante et des pin-ups écervelées.

Ces missions prennent place dans quelques environnements souvent proches visuellement : la campagne, la ville, le bord de mer, le désert. La narration est celle d’un échange entre le personnage d’Octo-137 que l’on contrôle et le commandant en chef de notre flotte qui donne les directives. Sur ses indications, nous partons à la découverte de cette nouvelle planète où l’on s’aperçoit vite que l’espèce humaine domine. L’objectif est alors de les exterminer… mais en toute discrétion, afin d’empêcher les autorités humaines de révéler à la planète entière qu’une colonisation alien est en cours.
L’intérêt du jeu réside en effet dans cette combinaison de missions alliant à la fois les combats frontaux et les phases d’infiltration au cours desquelles doit être exploité à bon escient notre large attirail d’armes et de compétences. Le jeu a la bonne intelligence d’alterner ces phases et de laisser parfois une relative liberté au joueur pour parvenir à ses fins, tout en indiquant les objectifs clairement sur la carte.

Les bugs ou blocages ne sont toutefois pas complètement absents de l’expérience, il est par exemple arrivé que nous devions recommencer telle mission car un des objectifs avait disparu ou bien que nous n’avions plus assez de munitions pour accomplir une tâche précise.

Ces tâches servent en effet souvent à introduire les nombreuses capacités dont Octo-137 dispose. Entre capacité électrique, télékinésie, télépathie, absorption de la cervelle de nos victimes (ou même bien pire), vous avez l’embarras du choix pour occire chaque être croisant votre chemin de la pire des manières.

Une panoplie de gadgets impressionnante

La même richesse est prévue pour aider à l’accomplissement des tâches infiltrées. Le plus souvent il s’agit de se mêler à la population grâce à la technique de morpho qui copie le corps de la cible pour un temps limité, en s’assurant de la recharger régulièrement en se nourrissant des pensées des passants.

On apprécie également les options originales afin d’effacer temporairement la mémoire d’un témoin trop curieux ou bien l’hypnose pour s’attribuer les services d’un humain docile.
En revanche on peut reprocher au jeu son imprécision, son manque de renouvellement dans les tâches confiées et son irrégularité dans les niveaux. Il arrive en effet que les missions s’enchainent presque à l’identique dans les actions à effectuer : s’infiltrer discrètement, commettre un méfait afin de manipuler les humains… et in fine, absolument tout détruire avec la soucoupe volante dans des phases peu subtiles mais ayant le mérite de défouloir agréable.

Le défouloir c’est justement le terme approprié pour qualifier le mode bac à sable proposé après la réussite des missions, le jeu nous proposant de revenir dans l’environnement (les champs, la ville, etc.) pour effectuer des missions et tenter de finir le jeu à 100%.

Une réalisation (parfois) très décevante et (souvent) très cruelle

Côté réalisation, les déplacements d’Octo-137 sont agréables et les commandes répondent bien, toutefois le titre est brouillon à plusieurs égards, les personnages (trop) bavards et les environnements piquent un peu les yeux (notamment lors de cinématiques où le spectre de la Nintendo 64 n’est parfois pas si loin).
Terminons sur notre impression du thème, des dialogues, de l’histoire et du ton du jeu. Certes les développeurs ont proposé une histoire parfois bien ficelée qui nous donne envie de poursuivre les chapitres à la manière d’un film, signe d’une bonne écriture. On peut d’ailleurs noter ce soin dans les écrans de chargement (parfois un tantinet longs) qui proposent des illustrations très immersives, façon affiches de cinéma.

On mettra toutefois en garde les potentiels joueurs contre le caractère loin d’être tout public du jeu. Le titre est classé PEGI 16 en France et pas sans raison. Si les exécutions à l’électricité sont cartoonesques, en revanche les cinématiques où Octo-137 prend un malin plaisir à torturer ses victimes lors d’interrogatoires sont pour le moins dérangeantes. Le jeu peine alors à apporter du recul et une autre voix : les êtres sont cruels, froids, sadiques, sans contrepied. Âmes sensibles, vous voilà prévenues.
14/20
Partir à la découverte d’un univers original par son cadre historique - cette Amérique à l’écart des grandes villes au cœur des années 1950, et par le choix de son gameplay, de la 3D ouverte, montre l’ambition du titre à plus d’un égard et on ne peut que le saluer. Quel dommage alors que l’exécution du titre ne suive pas toujours la route du côté des missions parfois redondantes et de la réalisation qui est parfois totalement inacceptable en 2021.
Commentaires sur l'article

Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.

Aucun commentaire. Soyez le premier à réagir !
14 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Destroy all humans! mérite le détour, le titre est accrocheur par son gameplay et le plaisir de contrôler un personnage très maniable, avec des capacités variées. En revanche, seuls les plus à l’aise avec les thèmes cruels parviendront à s’immerger dans l’intrigue et seuls les moins exigeants pourront faire abstraction de la qualité technique du titre très inégale : du passable au visuellement incompréhensible.

Jouabilité
Une jouabilité jouissive quand il s’agit d’user de la télékinésie ou du contrôle mental par exemple. Toutefois à trop en donner, le jeu finit par se perdre dans cette palette trop riche. Il n’est ainsi pas rare de commettre des erreurs qui ruinent potentiellement toute une mission car une autre technique a été utilisée, le titre manquant alors de souplesse.
Durée de vie
La durée de vie du titre est conséquente, on compte 10 bonnes heures pour en venir à bout en ligne droite, sans compter la possibilité de revenir dans les environnements des missions achevées afin d'explorer les lieux et accomplir des défis.
Graphismes
Un des plus gros points noirs du titre. Clipping à gogo, textures parfois indigestes, quelques ralentissements aussi, le jeu est à la peine sur Switch et l’expérience s’en trouve affectée car le joueur sort à plusieurs reprises de l’histoire tant les images deviennent difficiles et ridicules à regarder.
Son
Les musiques sont discrètes, peu marquantes. L’ambiance sonore rattrape le coup, on parvient à se sentir immergé dans ces milieux urbains, côtiers, etc. Par contre, les personnages aux voix criardes, s’ils amusent un temps, finissent par agacer car les anecdotes qu’ils racontent (quand on lit leurs pensées notamment) sont toujours les mêmes. Le jeu finit ainsi souvent par saturer de voix de personnages.
Intérêt
Si vous êtes en manque de jeu en 3D et êtes peu regardant sur la technique alors foncez. Le prix de 39,99€ se justifie a minima vue l’ambition du titre, toutefois sa réalisation médiocre invite davantage à attendre une éventuelle promotion pour se lancer dans l’aventure, au risque de trouver l’expérience trop coûteuse pour ce qu’elle offre.
Ergonomie
Des menus clairs mais un peu rigides, c’est ce qui ressort de l’exploration du contenu. Les informations sont nombreuses à l’écran et on aurait aimé davantage de clarté. Le jeu est entièrement sous-titré en français, toutefois il est préférable d’être à l’aise en anglais pour apprécier les nombreux dialogues et blagues du titre.

Votre avis sur Destroy all humans!

Vous souhaitez donner votre avis sur le jeu Destroy all humans! (Switch) ? Attribuez-lui une note. Vous pouvez également écrire un commentaire, et devenir fan du jeu.

POSTER MON TEST
Il n'y a encore aucun avis de visiteurs pour ce jeu.

Galerie images

Mots-clés en relation
MonPN : la communauté Nintendo par PNConnectez-vous ou créez un compte en quelques clics
Vous aussi, partagez votre passion, Rejoignez-nous !
Découvrir MonPN

Connexion

Vous avez déjà un compte sur MonPN (ou sur le forum) ? Identifiez-vous simplement !

Créer un compte

Vous n'avez pas encore de compte ? Créez-en un simplement en vous inscrivant sur notre forum. C'est totalement gratuit !

> Aller sur le forum pour s'inscrire

MonPN, késako ?

MonPN est l'espace membre de Puissance Nintendo. Avoir un compte MonPN donne accès à une multitude de fonctionnalités, totalement gratuitement :

  • Le Forum et ses 700.000 messages
  • Réagir aux articles
  • Devenir Fan des jeux, personnalités, séries de jeux...
  • Noter les jeux
  • Ecrire des tests
  • et bien plus !

MonPN : la communauté Nintendo par PNConnexion réussie

Vous êtes désormais connecté.

Retournez sur la page d'accueil