Ecks vs Sever II : le meilleur FPS de la GBA ?

Test rédigé par Elhiendal

Un scénario en retrait

L’un des point fort de EvS était sans nul doute sa trame sortie tout droit d’un thriller hollywoodien. Le film n’ayant pas connu de suite, nous voici avec un scénario ultra simplifié à base de terrorisme et de bombe nucléaire. Plutôt explosif comme cocktail me direz vous mais on est très loin des complots entre organisations étatiques du premier épisode. On se retrouve néanmoins dans la peau de nos deux supers agents, Ecks du FBI dont les missions se déroulent sur le territoire américain et Sever de la NSA qui va aller traquer du méchant un peut partout dans le monde.

Là où le changement se fait radical c’est que nos deux compères ne sont plus opposés, ce qui est logique compte tenu des événement du premier volet, mais du même coup le titre n’a plus vraiment de sens. On perd ici un des atouts du premier épisode mais nous saurons nous en consoler car de ce fait les missions ne sont plus du tout les mêmes d’un personnage à l’autre et parce que de toute façon ils trouveront tout deux de nouveaux adversaires à abattre.

Des graphismes revus à la hausse

Bon tout d’abord l’intro et le menu de démarrage sont très bien pensés et dotés de petits effets qui font très pro. Ensuite les environnements en vraie 3D sont très réalistes avec un grand nombre de détails plus ou moins destructibles qui les rendent beaucoup moins vides et beaucoup plus vivants que ce que l’on peu voir ailleurs. Ils sont de plus très variés. En effet, le jeu nous fait traverser une ville sud américaine, le métro, des gorges moyen-orientales, une base de missiles souterraine et j’en passe. Les couleurs sont assez vives ce qui est finalement agréable à l’œil.

Par contre les ennemis, qui sont constitués de sprites 2D, ont des contours vraiment très incertains du fait d’une pixellisation à outrance, on les reconnaît néanmoins et lorsque l’on voit le grand nombre de protagonistes que le moteur graphique est capable de nous afficher en toute fluidité on oublie vite ce désagrément.

Pour conclure sur ces graphismes on dira qu’ils sont suffisamment beaux pour qu’il me soit arrivé de mourir bêtement d’une rafale dans le dos alors que je contemplais une texture murale reproduisant avec brio un tag !

Une ambiance sonore aux petits ognons

Alors là ils ont frappé fort les petits gars de chez Crawfish Interactive ! La musique d’intro est explosive. Et même si les mélodies in game brillent par leur absence les nombreux bruitages et petits digits vocaux auxquels on a droit durant les missions sont excellents et contribuent grandement à nous immerger dans le jeu.

Vous sentirez l’adrénaline monter lorsque, poursuivis par la milice, vous entendrez le bruit des chiens d’attaque à vos trousses ou encore lorsque se déclenchera l’alarme des caméras de sécurité dont vous aurez traversé le champ de vision et dont la sonnerie ramène tous les gardes alentour sur vous. Du très bon boulot.

La panoplie complète de l’antiterrorisme technologique.

Pour survivre aux ennemis qu’ils auront à affronter Ecks et Sever sont dotés d’un arsenal complet. Le petit pistolet de base de nos agents a fait place à du gros calibre dont le bruit a pour effet de vous donner une impression de puissance comme on en ressent rarement. Avec lui nous avons droit aux bon vieux M16, à un shoot gun à la forme curieuse mais en fait assez classique dans sont fonctionnement, à un MP5 dont la cadence de tir compense le manque de puissance, et quelques autres armes toutes aussi typiques dans ce type de jeu.

Au titre des originalités, on compte un couteau de combat qui permet de donner dans le corps à corps, que ce soit sous l’eau où c’est la seul arme autorisée, ou sur terre où il fait des ravages contre les cibles vivantes (contre les robots c’est une autre paire de manches), il est d’autant plus efficace que nos adversaires ont généralement le bon goût de ne pas utiliser leurs armes à effet de zone type lance missile ou grenade en combat rapproché mais c’est surtout en cas diminution sérieuses de nos réserve de munition qu’il démontre toute son utilité.