Pikmin 2, plus on est de fous...

Les Pikmin sont nos amis.

Pikmin fait partie de ces jeux que l'on n'aime ou que l'on n'aime pas : on se prend de passion pour ces petites bestioles colorées, ou bien on trouve le jeu ennuyeux et on refuse à jamais d'y jouer. Parfois, les membres du premier groupe se demandent bien ce qui rend les Pikmin si attachants, au grand dam des seconds qui ne comprennent vraiment pas pourquoi on adore ce jeu ! C'est cette dualité qui fait en quelque sorte le charme du jeu : on aime les Pikmin, mais on les déteste, on les déteste parce qu'ils sont nombreux, parfois fainéants, parfois lents, parfois gourmands ! Mais on les adore parce que grâce à eux, votre vie change du tout au tout.

Lors de la première aventure, les Pikmin vous ont en effet permis de rentrer chez vous : ce n'est pas rien ! Grâce à leur bonne volonté, vous avez pu récupérer les 30 pièces de vaisseau spatial éparpillées partout sur la planète, et rentrer chez vous. A votre retour, à votre plus grande surprise, votre société est sur le point de faire faillite : il faut de l'argent, beaucoup d'argent, en fait 10.000 Pokos (rien moins que 100 fois le salaire annuel sur cette planète !) La situation est-elle désespérée ? Non, dans la mesure où votre patron se rend compte que la planète de laquelle vous arrivez regorge de richesses à... monnayer.

Retour donc sur la planète des Pikmin, en compagnie de votre collègue Louie venu vous prêter main forte. Le principe de base n'a pas changé : on dirige toujours les Pikmin avec notre sifflet, et ceux-ci obéissent au doigt et à l'oeil ! Il est important de noter que pour cette nouvelle version, deux nouvelles sortes de Pikmin ont été ajoutées : les Pikmin Violets, et les Pikmin Blancs. Les premiers ont la force de 10 Pikmin normaux, tandis que les seconds sont insensibles au poison. Si Pikmin Rouges, Bleus et Jaunes dorment dans ce que le Capitaine Olimar appelle des Oignons, les Pikmin Violets et Blancs dormiront quant à eux dans le vaisseau d'Olimar et Louie.

Lorsque tous sont à l'extérieur, la journée s'écoule normalement. Par contre, dès qu'on entre dans une caverne, le temps s'arrête : on peut y passer autant de temps que l'on veut, y tuer toutes les créatures, y récupérer tous les objets, plonger de plus en plus profond au coeur de la caverne, sans craindre le pire (si ce n'est perdre des Pikmin !). Les cavernes sont générées aléatoirement, histoire de faire de Pikmin un jeu pas trop répétitif.

Cèderez-vous à la Pikminmania ?

On notera des ajouts par rapport au premier jeu, des ajouts qui créent une sorte de 'culture Pikmin' : on pourra notamment, entre chaque journée d'exploration, parcourir une encyclopédie, la Piklopédie, qui nous permettra d'en savoir plus sur la planète sur laquelle nous nous trouvons, sur sa faune et sa flore. Certaines séquences sont animées, et on peut s'amuser à lancer des carottes Pikpik pour voir si la faune en question aime ces légumes en forme de carotte autant que le Capitaine Olimar lui-même.

Ce n'est pas tout : à chaque fin de journée, vous pourrez aussi consulter des statistiques concernant vos Pikmin : combien en avez-vous germé, combien en avez-vous perdu, et dans quelles circonstances. Il y a en effet plusieurs facons de perdre un Pikmin : combat, tombée de la nuit, feu ,Eau, Electricité, Explosion, et Poison. Le tout est de savoir quels Pikmin sont sensibles à quel fléau ! Tous peuvent mourir au combat ou à la tombée de la nuit, mais les Rouges sauront résister au Feu De leur côté, les Bleus ne craindront pas l'eau, et les Jaunes l'électricité. Les Violets peuvent porter des objets lourds tout en étant peu nombreux, et les Blancs sont insensibles au Poison. Gérer une armée de Pikmin, c'est aussi un exercice cérébral !