Le succès de la NGC

La concurrence

Commençons par la première, la machine de Sony. Déjà pourvu d'une mauvaise réputation (un grille-pain dit-on) se démarque de plus par une grande difficulté de maîtrise par les développeurs des kits. En effet, ceux-ci n'arrivent pas à canaliser la puissance de la machine à leur profit, ce qui donne un sérieux désavantage à la PS2. Les jeux pour l'instant sont très médiocres, pas un seul sort du lot pour se démarquer. Certes, des softs comme Metal Gear Solid 2 ou Crazy Taxi vont relever le tout, mais pour l'instant, c'est un peu fade. Chez Nintendo, c'est impossible d'avoir ce problème-là. La firme elle-même, au moins, pourra maîtriser sa console. De plus, la machine de Sony est très chère, 3000 francs, soit deux fois plus que le prix prévu pour la sortie du NGC.

La X-Box, elle, est encore pire. Un prix élevé aussi à la sortie, 400 $ donc le double du coût du NGC dès le premier jour de sa présence dans les bacs. De plus, la machine est énorme, laide et repoussante (en toute objectivité). Le soutien des développeurs est moyen, et on le dit depuis toujours, il n'y a de la place que pour deux (les spécialistes l'affirment). La console est mal partie, et risque de mal finir. Elle a déjà une mauvaise réput' elle aussi ! Beaucoup pensent qu'il ne s'agira que d'un PC sans écran. Et ils n'ont pas faux. Même si sa puissance est impressionnante, la console de Bill Gates a tout d'un ordinateur : le disque dur, le poids, etc...

Le NGC sera, comme les autres, pourvu d'une connexion au net, mais lui aura les avantages de prix, de qualité de softs, du soutien des développeurs, soit les trois points essentiels pour la réussite d'une console : le cyber-trio infernal, en somme !