Test de Picross DS (NDS)
Qui se souvient de Mario’s Picross ? Ce petit jeu, sorti ici en 1995 sur Game Boy, était un jeu de réflexion bien sympathique qui était sensé devenir le «prochain Tetris». Or, il fit un flop assez massif dans les pays occidentaux, et Nintendo abandonna alors toute idée d’exporter des jeux de Picross hors du Japon. Pourtant, ils continuèrent à en produire assez régulièrement, le plus récent étant l’objet du test d’aujourd’hui. Au centre du débat, une question fondamentale : «C’est quoi, un Picross ?»
Test rédigé par Janus
En apparence, le Picross à l’air assez proche du Sudoku : il s’agit effectivement d’un jeu de logique, et il se déroule aussi sur une grille. Le principe est simple : sur cette grille (qui, contrairement au Sudoku, peut varier de taille) se cache un dessin. Le but du joueur consiste donc à retrouver ce dessin en remplissant les cases qu’il pense être « pleines », et en barrant les autres.
Pour ce faire, il dispose de chiffres sur chaque ligne et sur chaque colonne qui lui indiquent combien de séries de cases sont remplies sur la ligne ou sur la colonne en question. Par exemple, « 4 2 » veut dire qu’il y a 4 cases remplies qui se suivent, suivies d’un ou plusieurs espaces, puis 2 cases remplies. Pour réussir un Picross, il faut donc confronter les différents indices, déterminer dans quelles cases il ne peut logiquement rien se trouver, et utiliser ce qu’on a déjà déterminé pour continuer et terminer le puzzle. Bref, de la réflexion logique qui plaira sûrement à ceux qui s’ennuient déjà des Sudoku.
De plus, un mode journalier, similaire à celui trouvé dans Polarium Advance, permet de faire 5 grilles par jour. Le jeu prend alors compte du temps de résolution et affiche les variations dans les performances du joueur avec un graphique. Sympa ! Au sein de ce mode, il y a de nombreuses variations de règles qui se débloquent au fil des parties, comme le « No X » qui empêche de barrer des cases.
Comme si cela n’était pas assez, Picross DS contient un mode Wi-Fi très fourni. Il est possible de créer ses propres grilles (ou même de faire un dessin et de voir la DS le convertir automatiquement en Picross), de les envoyer à ses amis, d’en recevoir, et il est même possible de télécharger des « packs » de grilles mis à disposition par Nintendo, certains étant des « best of » des grilles de joueurs, d’autres étant des reprises de leurs anciens jeux de Picross. Bref, il y a toujours quelque chose à faire dans Picross DS, et on à aucun moment l’on a l’impression d’en avoir fait le tour. Chapeau !
Etrangement, jouer avec les boutons nous donne une vue d’ensemble beaucoup plus pratique, et on aura vite fait de ranger le stylet à tout jamais, sauf pour les grilles journalières qui sont de petite taille.
Reste à parler brièvement des aspects techniques, qui ne sont jamais très importants pour ce genre de jeu. Les graphismes sont sympathiques et fonctionnels, et Nintendo a même inclus des thèmes qui font varier l’apparence des cases et du fond à chaque niveau de difficulté. C’est inutile, mais ca montre un niveau de finition assez appréciable. La musique, elle, énerve rapidement avec sa fausse ambiance « piano bar d’un hôtel », et ce malgré les 4 morceaux proposés. Heureusement, on peut l’enlever pour garder son calme et se concentrer sur les Picross.
En apparence, le Picross à l’air assez proche du Sudoku : il s’agit effectivement d’un jeu de logique, et il se déroule aussi sur une grille. Le principe est simple : sur cette grille (qui, contrairement au Sudoku, peut varier de taille) se cache un dessin. Le but du joueur consiste donc à retrouver ce dessin en remplissant les cases qu’il pense être « pleines », et en barrant les autres.
Pour ce faire, il dispose de chiffres sur chaque ligne et sur chaque colonne qui lui indiquent combien de séries de cases sont remplies sur la ligne ou sur la colonne en question. Par exemple, « 4 2 » veut dire qu’il y a 4 cases remplies qui se suivent, suivies d’un ou plusieurs espaces, puis 2 cases remplies. Pour réussir un Picross, il faut donc confronter les différents indices, déterminer dans quelles cases il ne peut logiquement rien se trouver, et utiliser ce qu’on a déjà déterminé pour continuer et terminer le puzzle. Bref, de la réflexion logique qui plaira sûrement à ceux qui s’ennuient déjà des Sudoku.
Picross Country
Au niveau du contenu, Picross DS ne déçoit pas : il dispose d’un classique mode Puzzle, qui contient des centaines de grilles à résoudre, à difficulté variable. Ce mode comprend 2 variations : une version «normale» où les erreurs sont immédiatement signalées mais donnent lieu à des pénalités de temps, et une version «free» où le jeu ne pénalise pas... mais n’indique pas les erreurs du joueur, et le laisse faire même s’il passe des heures à résoudre un puzzle de façon erronée !De plus, un mode journalier, similaire à celui trouvé dans Polarium Advance, permet de faire 5 grilles par jour. Le jeu prend alors compte du temps de résolution et affiche les variations dans les performances du joueur avec un graphique. Sympa ! Au sein de ce mode, il y a de nombreuses variations de règles qui se débloquent au fil des parties, comme le « No X » qui empêche de barrer des cases.
Comme si cela n’était pas assez, Picross DS contient un mode Wi-Fi très fourni. Il est possible de créer ses propres grilles (ou même de faire un dessin et de voir la DS le convertir automatiquement en Picross), de les envoyer à ses amis, d’en recevoir, et il est même possible de télécharger des « packs » de grilles mis à disposition par Nintendo, certains étant des « best of » des grilles de joueurs, d’autres étant des reprises de leurs anciens jeux de Picross. Bref, il y a toujours quelque chose à faire dans Picross DS, et on à aucun moment l’on a l’impression d’en avoir fait le tour. Chapeau !
Picross Dressing
Par contre, le maniement au stylet n’est pas au point. Oui, alors qu’on pourrait penser qu’il serait tout à fait adapté pour un Picross, ce n’est pas vraiment le cas : pour les premiers puzzles, c’est encore assez agréable de l’utiliser. Mais une fois arrivé sur des grilles de plus de 10 cases sur 10, le jeu adopte une vue zoomée assez peu pratique qui nous oblige à jongler entre l’écran du haut, l’écran du bas, l’outil pour déplacer la camera et les deux outils pour marquer les cases.Etrangement, jouer avec les boutons nous donne une vue d’ensemble beaucoup plus pratique, et on aura vite fait de ranger le stylet à tout jamais, sauf pour les grilles journalières qui sont de petite taille.
Reste à parler brièvement des aspects techniques, qui ne sont jamais très importants pour ce genre de jeu. Les graphismes sont sympathiques et fonctionnels, et Nintendo a même inclus des thèmes qui font varier l’apparence des cases et du fond à chaque niveau de difficulté. C’est inutile, mais ca montre un niveau de finition assez appréciable. La musique, elle, énerve rapidement avec sa fausse ambiance « piano bar d’un hôtel », et ce malgré les 4 morceaux proposés. Heureusement, on peut l’enlever pour garder son calme et se concentrer sur les Picross.
En résumé, Picross DS est un jeu de puzzle bien complet, et son mode Wi-Fi assure une très longue durée de vie. Il ne convaincra pas ceux qui recherchent des jeux plus traditionnels et fuient Brain Training, mais il saura plaire à son public. Et n’est-ce donc pas le plus important ?
Et en import ?
A l’heure où j’écris ces lignes, Picross DS n’est disponible qu’au Japon et Nintendo vient tout juste d’annoncer sa sortie en Europe pour le mois de mai. Quoiqu’il en soit, le jeu est facile d’accès, et il suffira de traduire quelques menus pour passer la barrière de la langue. Vu le manque d’engouement pour le Picross ici, je recommanderais l’import si le jeu vous intéresse, même si après tout sa venue en Europe n’est pas si loin.
Et en import ?
A l’heure où j’écris ces lignes, Picross DS n’est disponible qu’au Japon et Nintendo vient tout juste d’annoncer sa sortie en Europe pour le mois de mai. Quoiqu’il en soit, le jeu est facile d’accès, et il suffira de traduire quelques menus pour passer la barrière de la langue. Vu le manque d’engouement pour le Picross ici, je recommanderais l’import si le jeu vous intéresse, même si après tout sa venue en Europe n’est pas si loin.
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