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Guilt Battle Arena Disponible sur Switch

Test de Guilt Battle Arena (Switch)

Guilt Battle Arena : un petit battle déchainé

Un jeu de combat en 2D, ce n’est pas vraiment cela qui manque sur la plateforme Switch. Après une première sortie en début d’année, Guilt Battle Arena revient sur le devant de la scène accompagné de mises à jour lui apportant de nouveaux modes. Suffisant pour le mettre en lumière ? On fait le point.

Test
Guilt Battle Arena est un titre qui, on l’avoue, est passé totalement sous nos radars. Il faut dire que les quelques vidéos qu’on avait pu apercevoir deçà delà ne nous avaient pas séduits plus que cela. L’actualité du mois de mars l’ayant desservi, c’est donc une nouvelle chance qui s’offre à nous : le tester et découvrir cette version 2.0 (en fait 3.0) avec ses nouveaux modes. Le jeu est développé par le petit studio canadien Invincible Cat et publié par ForwardXP, Inc, le tout sur moteur Unity.
L’écran d’accueil vous propose donc 4 options : le mode Battle Arena, le mode coupe, Personnaliser et la Horde. Le mode Battle Arena vous permet de combattre vos amis ou des bots gérés par l’IA jusqu’à 4 joueurs en simultané. Le mode Coupe vous permet de participer à des matchs en 10 rounds pour remporter la médaille d’or (jouable à nouveau jusqu’à 4 joueurs). Personnaliser vous permet de combattre avec des règles personnalisées (jusqu’à 4 joueurs). La Horde vous proposera de survivre à différentes vagues ennemis le plus longtemps possible (1 à 2 joueurs). Voilà pour faire votre choix !

Le mode Battle Arena

Commençons par la catégorie reine, Battle Arena. Vous allez d’abord choisir entre trois réglages de votre mode de jeu (le jeu suivant pouvant être choisi aléatoirement ou vous votez pour le jeu suivant ou vous pouvez choisir de vous entrainer via le tutoriel), puis vous définissez le type de match (le vainqueur remporte tous les points ou bien un championnat en cinq, dix ou vingt rounds selon la difficulté choisie, où les récompenses sont attribuées selon le classement), vous pouvez définir la durée de la partie (match rapide en trois manches gagnantes, un match normal en cinq manches gagnantes, un match épique en 10 manches) et enfin le type d’arène (tranquille sans modificateurs, normal avec quelques modificateurs faciles, frénétique avec tous les modificateurs). Ici, pas de quartier donc mais si les parties sont courtes, vous n’êtes pas hors-jeu lors de votre mort, vous revenez sous forme de fantôme pour pouvoir voler des balles et gêner donc les joueurs vivants.

Let's go en solo d'abord

On se lance en solo avec trois bots à la difficulté réglable suivant 4 paliers (de facile à dément) et c’est parti. Vous avez cinq catégories de mini-jeux : cette variété tient la route pour s’amuser lors d’une soirée entre amis mais n'oublions pas qu'il existe d'autres modes de jeux qui, nous le verrons un peu plus loin, apportent d'autres mini-jeux. En famille en revanche, certains modes auront plus de succès que d’autres très rapidement. Avant d’énumérer les différents mini-jeux permis, parlons du gameplay particulier du jeu.

Attention au gameplay

Pour chaque mini-jeu, vous êtes sur une carte arène de petite taille puisqu’elle tient exactement sur l’écran de votre Switch. Donc pas de scrolling ou d’espace caché, ni de surprises bonnes ou mauvaises pouvant survenir latéralement parce que vous n’aviez pas une vision complète du terrain de jeu. L’action est donc soutenue et concentrée, il ne peut y avoir de tir au flanc pendant que les autres subissent les attaques des camarades.

Vous n'avez qu'une balle !

Et ce n’est pas plus mal que la carte soit petite car il faut que l’on vous explique une particularité du jeu qui fait toute la différence. Quand vous voulez tirer sur un adversaire, votre pistolet ne possède qu’une balle. Cela implique qu’après chaque tir, il va falloir aller récupérer sa balle à terre en repassant dessus avant de pouvoir tirer à nouveau. Il va donc falloir tirer à coup sûr car autrement, vous êtes utra vulnérables face aux autres.

Autre particularité, les personnages sont toujours en mouvement, même si vous ne touchez à rien. A l’écran cela bouge donc dans tous les sens et on est un peu perdu au départ. A ce mouvement permanent s’ajoutent des actions que vous pouvez déclencher, les commandes sont simplissimes : bouton gauche / droite pour se déplacer et dasher, B pour sauter ou double B pour faire un double saut, bouton bas pour plonger vers le sol quand vous êtes en l’air, Y pour tirer.


Chaque victoire finit par vous rapporter des points qui permettront de débloquer des costumes. Une grille ci-dessous vous montre les nombreuses personnalisations de votre personnage rendues possibles par tous ces costumes, on n’est pas encore dans l’opulence d’un Super Mario Odyssey mais c’est assez sympa de pouvoir collecter 80 costumes.
Voilà pour les contraintes et spécificités du gameplay, énumérons maintenant rapidement les cinq différents mini-jeux : Dernier homme debout, Capture de drapeau, Patate chaude explosive, Bourreau de cœur et pluie de poulet. A la fin de chaque manche, un replay avec un petit effet graphique vous montre la dernière action déterminante ayant apporté la victoire.

« Dernier homme debout » est un peu comme Highlander : il ne doit qu’en rester qu’un. Donc le dernier survivant à la fin d’un tour gagne. Autant dire qu’on se tirer dessus cordialement.

« Capture de drapeau » vous propose en temps limité de récupérer un drapeau et de le conserver jusqu’à la fin du temps réglementaire, le drapeau vous protégeant des tirs de canons, ces armes ne prenant pour cible (avec beau viseur sur le corps) que les joueurs non équipés de drapeau. Il peut y avoir plusieurs drapeaux (3 quand vous êtes 4 , 2 quand vous êtes 3 etc.) et pour pouvoir récupérer le précieux étendard, il suffit de tirer sur un porteur de drapeau et de le toucher pour récupérer son bien. Un mini-jeu assez fun qui nous a pas mal plu.

« Patate chaude explosive » est le jeu de la bombe. Vous allez devoir courir, sauter et éviter les tirs de vos adversaires. Si vous touchez un adversaire en lui tirant dessus, il se voit attribuer la bombe dans le dos, avec un minuteur. Autant dire que lorsque vous portez dans le dos la charge explosive, vous souhaitez vous en débarrasser en tirant sur un autre joueur, qui récupère alors la bombe dans l’état du minuteur (pas cool s’il ne restait qu’une seconde).

Lorsque le timer est à Zéro, le joueur portant la bombe explose et vous ne devez pas être à côté de lui pour ne pas être blessé et perdre aussi une vie. Pour chaque partie, vous avez trois vies et une fois votre réserve épuisée, vous devenez fantôme jusqu’à qu’il n’en reste plus qu’un vivant dans l’arène.
Notez sur l'image un extrait du replay. Je suis en rouge, vert et bleu sont déjà morts et transformés en fantômes, jaune à la bombe dans le dos avec le timer à zéro, c'est l'explosion imminente et la victoire pour moi.

« Bourreau des cœurs » : vous devez voler les cœurs des autres joueurs (trois on vous rappelle). Si vous êtes touché, vous perdez un cœur, si vous touchez un autre joueur, vous lui prenez un de ses cœurs. Le dernier à conserver des cœurs gagne la partie.
« Pluie de Poulet » est proche du principe de Chats fous, un autre mini-jeu que nous découvrirons un peu plus tard : vous devez éviter des animaux explosifs. Ici ce ne sont pas des chats mais des poulets explosifs qui tombent du ciel. A croire que les développeurs avaient une dent contre certaines races animales. Pour vous prévenir de leur arrivée, un faisceau jaune tombe du ciel indiquant les positions dangereuses, évitez donc de rester en-dessous. Vous pouvez immobiliser les autres joueurs sous un faisceau en les assommant par un tir de balle. Si vous prenez un poulet sur le corps, vous perdez une vie et à nouveau, à trois vies perdues, vous êtes un fantôme.
Voilà pour ce Battle Arena qui, une fois gouté en solo avec déjà des bots de qualité pour donner de bonnes sensations de jeu, se montre extrêmement plaisant à jouer à quatre en même temps, chacun avec sa manette ou (moitié de manette), pour des parties endiablées. Cela reste lisible la console posée sur la table mais c'est vrai que c'est un peu plus agréable en branchant la console sur la télévision.

Le circuit des 8 coupes

On change de mode maintenant et on passe à la catégorie coupe : elles sont au nombre de huit, avec pour chacune ses trois mini-jeux de base puis des versions alternatives avec différents modificateurs qui s’enclenchent. On retrouve quelques-uns des mini-jeux du mode Battle Arena et on découvre quelques nouveaux mini-jeux. C'est probablement ce mode qui remplira votre appétence pour des combats en multi, une fois le mode Battle Arena tourné dans tous les sens.

Coupe pluie de balles : bourreau des cœurs, dernier homme debout et troisième œil pour débuter.

Évoquons ce mini-jeu nouveau, « troisième œil » : On doit tirer pour infliger des dégâts lorsque l’œil est fermé. Si jamais vous tirez quand l’œil est ouvert, il envoie un faisceau laser sur vous et vous perdez une vie. Il faut donc non seulement veiller à ne pas vous faire toucher par les autres mais aussi ne pas avoir la gâchette compulsive au mauvais moment.
Surtout ne pas tirer quand l’œil est ouvert !
C'est bon, tirez !

Une fois les trois jeux passés dans leur version simple, on déclenche des modificateurs, les mêmes mini-jeux mais dans une forme alternative qui chamboule pas mal le gameplay : votre personnage se voit affubler d’un jet pack dans le dos ou devient invisible la plupart du temps (vous n’êtes visible que quelques seconde ponctuellement) ou vous ne pouvez vous déplacer qu’en sautant et non en marchant. Les modificateurs peuvent se cumuler, il est donc possible d’avoir le jet pack et l’obligation de sauter tout le temps. Pas simple dans ces conditions de récupérer sa balle au sol.

Coupe voleur : ruez vers l’or, alien de compagnie, capture de drapeau

Un nouveau mini-jeu, « ruez vers l’or » reprend le principe de capture le drapeau. Vous devez récupérer le plus d’or pour ne pas vous faire tirer dessus par des canons. Attention, il faut être le plus gros possesseur d’or car vous serez visé autrement, on s’est fait avoir au départ. Pour récupérer l’or, on le ramasse au sol et on tire sur ceux qui en possèdent pour le voler.

Autre nouveau mini-jeu, « Alien de compagnie » : un faisceau jaune venant du ciel fait descendre un alien qui se lie au personnage le plus proche. Comme il porte des piquants, si vous le conduisez sur un adversaire, vous lui ferez perdre une vie. Mais attention à ne pas traîner car l’alien finit par grossir et exploser seul. Si vous voyez un joueur avec un alien se diriger vers vous, tirer sur l’alien pour le faire exploser et le renvoyer dans l’espace pendant quelques secondes avant de le voir revenir et se lier à un nouveau joueur. Un mini-jeu qui nous a posé pas mal de difficulté, il faut prendre le coup de main.

Au niveau des modificateurs, on notera une accélération des mouvements, tir à l’envers (vous tirez dans le dos, ce qui n’est pas toujours simple car il faut donc s’orienter dans le bon sens pour toucher l’adversaire), jet pack.

Coupe électrique : pluie de poulet, Chats fous, ballon prisonnier mortel

"Chats fous" : vous devez éviter des chats explosifs tout en tirant sur vos adversaires pour les assommer. Cela commence doucement mais lorsque deux chats explosifs arrivent en même temps tout en évitant les tirs adverses, cela devient sport.
Ballon prisonnier mortel : à nouveau vous devez tirer pour étourdir vos amis mais de chaque côté du terrain, deux gros canons montent et descendent en indiquant l’emplacement d’envoi de deux ballons de basket, à ne surtout pas percuter sous peine de perdre une vie. On a eu de la chance au départ mais selon les jours, ce n’est pas simple.
En modificateur, on aura plus de poulets tombant du ciel (jusqu’à 4), accélération à nouveau, tir à l’envers

Coupe cadeau empoisonné : patate chaude explosive, homme-fusée, parasites

« Homme-fusée » : vous êtes poursuivi par un missile, à vous de vous débrouiller pour refiler cette menace en piégeant les autres joueurs sur sa trajectoire, vous pouvez également tirer sur les autres avec une balle pour que le missile se déporte vers une nouvelle cible d’acquisition. Mais soyez rapide, car si le missile vous suit au départ lentement, il finit par accélérer pour se coller à vous dans un final explosif.
« Parasites » : on se tire dessus et des parasites violets se collent à vous si vous ne tirez pas. Explosion garantie si vous les conservez trop longtemps sur vous. Il faut alors toucher un adversaire pour vous débarrasser d’un parasite. Si vous avez trois parasites, il faudra donc toucher trois fois un adversaire pour vous débarrasser de ces pots de colle. Ce ne fut pas notre jeu préféré car il n'est vraiment pas facile.

Coupe turbo : patate chaude explosive, prédateur, pluie de poulet

Regardons cette capture d'écran ci-dessus. Sous la coupe se trouve vos emplacements de médailles remportées lors de votre participation à cette coupe. Ici on peut voir une médaille d'or. A droite en haut, vous avez les icônes des trois mini-jeux correspondants à cette coupe. En dessous, vous pouvez apercevoir les 6 modificateurs qui apparaîtront progressivement au cours de votre avancée dans la coupe. C'est sobre mais suffisamment parlant.

Parlons du mini-jeu « Prédateur », présent à l'origine du jeu : seul le prédateur peut infliger des dégâts aux autres joueurs. Si vous êtes prédateur et que vous tirez sur un adversaire en le touchant, vous lui ôtez une vie. Pour devenir à son tour prédateur, il faut donc lui tirer dessus pour endosser son rôle, si c’est un autre joueur qui est touché (donc non prédateur), c’est un tir blanc qui ne vous rapporte rien.
Il reste trois autres coupes qui reprennent les différents mini-jeux cités au-dessus, avec plus de difficulté et surtout plus de modificateurs. Nous avons ainsi la Coupe fusil à pompe (qui vous propose les jeux prédateur, capture de drapeau, troisième œil), la Coupe Spatiale (alien de compagnie, chats fous, parasites) et la Coupe à l’envers (ballon prisonnier mortel, bourreau des cœurs, homme-fusée).

Plus vous grimper dans les coupes, et plus cela devient fou. Avec les modificateurs qui s’enclenchent, c’est un sacré délire parfois, rien qu’avec des bots de niveau facile. On vous laisse deviner quelques parties que nous avons effectuées avec des bots en mode dément, on s’est clairement fait démonter rapidement. Bref cela va être sport pour devenir le king de tous les jeux et dans tous les niveaux de difficulté.


Les modificateurs

Effectuons le point sur ces fameux modificateurs, imposés suivant les coupes mais que vous pourrez choisir d’activer ou non dans le mode personnaliser. Nous avons donc fantôme, multi-balles, accélérateur, Jet pack, faible portée, balle rapide, trampoline, invisible, faible gravité, tir dans le dos. Ils changent vraiment le gameplay une fois en place et certains le compliquent vraiment. Le pire étant trampoline et tir dans le dos ensemble car il ne faut pas oublier que vous devez aller chercher votre balle à terre lorsqu'elle a été tirée et qu'en sautillant dans tous les sens sans moyen de se défendre, ce n'est pas simple.
A tous ses mini-jeux s’ajoute le mode « Aléatoire » : ce sera la surprise, avec tirage aléatoire d’un mini-jeu qui sera proposé à chaque tour. Autant vous dire qu’il faut mieux avoir bien joué à tous les jeux avant d’activer cette option, sinon cela risque d’être un sacré bazar dans la pièce.

La horde

Dernier grande partie, la Horde : c’est le mode histoire. Vous êtes un membre de la patrouille Guilt chargé de faire chuter un redoutable juge et son armée pour rétablir la paix dans la galaxie. Au travers de onze niveaux, vous allez devoir survivre le plus longtemps possible aux différentes vagues ennemis et réaliser des défis, basés la plupart du temps sur un score à atteindre. Chaque défi correspond en fait à un mode trouvé dans le mode multijoueur du jeu. Si vous obtenez au moins une étoile dans chaque niveau, vous débloquerez la cinématique de fin. On aurait cependant bien aimer commencer ce mode par une petite cinématique pour comprendre les enjeux avant de commencer à relever les défis.
On a ainsi un entraînement à cibles (un tutoriel), premier rodéo, usine de chats explosifs, chair à canon, c’est pas sorcier (cela n’a rien à voir avec la célèbre émission pédagogique), nom d’un poulet, colisée mortel, plus près de toi, rencontre du mauvais type, stade de l’Esquive, Verlan et la bataille Ultime. Un bon défouloir, loin d’être facile, amusant seul ou à deux. Chaque partie génère aléatoirement l’apparition des créatures, donc vous ne jouerez pas deux fois la même partie.

Votre personnage reste toujours dans le centre de l'écran (on voit au sol une zone plus claire correspondant à son espace de mouvement possible), les ennemis arrivent par la gauche ou la droite et vous tirez dessus, allez chercher la balle et ainsi de suite.

Au niveau difficulté du jeu, le pallier grimpe un peu trop vite parfois. En effet, si survivre à une vague ennemi n’est pas vraiment difficile dans les débuts, toutes les trois vagues la vitesse de déplacement des ennemis et des objets augmentent. Comme vous n’avez qu’une balle et que vous devez la ramasser, cela devient schizophrénique pour réussir. Junior qui avait assez bien apprécié Guild Battle Arena lors de ses premiers essais a été perdu à ce moment-là. Les 10 premiers niveaux sont accessibles au départ, vous n’avez qu’à les choisir sur l’écran d’accueil. Il faut en revanche avoir réussi les 10 niveaux pour pouvoir débloquer la bataille Ultime. Il nous reste un peu de temps pour y parvenir.

L'enrobage du jeu

Graphiquement, c’est assez particulier, lorgnant vers le cartoon. Votre personnage est une sorte de gros cube sur patte, avec chevelure, masque, chapeau, ou tout simplement monstre à un ou trois yeux…Le chara-design pourra donc être clivant, on aime ou on déteste. Quelques arrières plans simples créent le décor, avec peu de couleurs. Cela évite le vide mais dans le feu de l’action, on n’y prête plus guère attention. La musique colle bien à l’action, mélangeant ambiance far-west, banjo et flute, se montrant festive ou trépidente lorsque l’action accélère. On avoue cependant qu’au bout de quelques heures de jeu, on a baissé le niveau sonore pour ne pas saturer.

Le jeu permet dans ses réglages d’avoir accès à des indications en français (vous avez le choix avec l’anglais, l’espagnol, le portugais brésilien, l’italien, l’allemand, le russe, le polonais, le chinois, on pense le coréen et le japonais).

Les commandes répondent parfaitement bien sous les doigts, pas d'input lag par exemple. Que ce soit en mode local jusqu'à quatre joueurs ou en coop à 2 sur le mode La horde, on s'amuse bien. A noter que le jeu gère la possibilité de jouer chacun avec sa moitié de Joy-Con, il n'y a donc pas besoin d'investir dans trop de manettes supplémentaires. Si vous avez deux paires de Joy-Con, c'est donc parfait pour jouer à quatre. Certes, il ne faut pas avoir de gros doigts pour jouer avec une moitié de Joy-Con, malgré notre temps de possession de la console, on a encore un peu de mal à tenir une petite manette ainsi. La manette pro Switch est également bien gérée. Chaque fois que vous êtes touchés, vous sentirez une bonne grosse vibration de la manette dans vos mains.

Le jeu est pensé pour un multi en local et il le fait très bien. Il n'y a rien en online en revanche. Donc pas de classement en ligne ou de coupes contre des joueurs se trouvant un peu partout dans le monde. Dommage, cela aurait pu être un plus pour la durée de vie du jeu.
13/20
Guilt Battle Arena est un petit jeu sympathique sans être le jeu du siècle. L’apport des nouveaux mini-jeux par rapport à son édition initiale lui apporte de la variété et densifie le challenge. On salue ainsi le travail des développeurs pour continuer à apporter de nouvelles extensions à un jeu indépendant déjà sorti sur l'eShop depuis quelques mois, ce qui reste assez rare. En revanche ces nouveautés ne sont pas faciles et on a eu un peu de mal à accrocher au départ. Mais avec un peu de persévérance, on s’y fait.

Intéressant en y jouant seul contre des bots (1 à 3) mais surtout à plusieurs, Guilt Battle Arena fait partie de ces jeux à avoir sous le coude pour passer une soirée. Cependant, sa durée de vie n’est pas assurée sur une longue durée car passé quelques heures de jeux, vous aurez envie de voir autre chose, l’action se montrant tout de même assez répétitive. On tire, on saute dans tous les sens, quasiment l'ensemble du contenu du jeu est accessible dès le départ, la motivation en prend un coup indéniablement. C'est donc un jeu pour jouer un gros moment au départ, puis plus ponctuellement. Vendu à 9,99 € au tarif normal, il a fait l’objet d’une promotion début juillet à 4,99 €. Si jamais vous le retrouver à ce tarif, lancez-vous.

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13 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Cette nouvelle version propose une certaine maturité et ajoute beaucoup par rapport à ce que les premiers joueurs ont pu découvrir en achetant le jeu au mois de mars. Passé la dizaine d'heures, Guilt Battle Arena risque d'être archivé pour passer à autre chose, mais nombre de jeux sont largement bouclés sur un temps plus court. Un titre sympathique, intéressant en déplacement quand on ne possède pas de connexion internet, exempt de bugs, permettant de jouer à quatre en même temps, c'est déjà bien. En promotion, ce sera encore mieux.

Jouabilité
Pas compliqué dans son principe, il reste accessible à partir de 9 ans, en dessous laissez tomber pour la plupart des mini-jeux. On grimpe cependant très vite en difficulté avec l'arrivée des modificateurs. Certains jeux sont très funs et vous passerez de bons moments. L'AI des bots se montre performant et avec les réglages de difficultés, vous ne regretterez pas de ne pas avoir d'amis autour de vous pour faire quelques parties en multi. Mais le multi local reste toujours plus fun quand on fait un vilain coup à l'autre. Une bonne idée, le fait de mourir nous place comme fantôme pour pouvoir aller voler la balle d'un joueur bien vivant. On avait déjà apprécié ce principe sur Go Vacations, ne pas être spectateur de la fin du combat et pouvoir toujours intervenir.
Durée de vie
L'ajout des nouveaux mini-jeux depuis la dernière mise à jour que nous avons pris en compte dans ce test apporte de nouveaux challenges, ce qui en fait un titre avec un beau contenu. Cependant le principe reste toujours le même : on tire, on saute, on enchaîne les parties rapides et on finira par se lasser. Le titre risque donc de sombrer dans les méandres de votre archivages de jeux eShop qui ne seront plus joués au bout de quelques semaines
Graphismes
On aime ou on n'aime pas. C'est simple mais assez lisible. Encore heureux, car l'action est parfois confuse avec les sauts dans tous les sens, les tirs, les explosions. Les développeurs ont fait des efforts pour varier les costumes.
Son
Une musique simple, un peu far-west, et qui s'adapte à l'action. On n'en demande pas plus pour ce genre de jeu même si au bout d'un moment, on coupera le son.
Intérêt
Un petit jeu simple qui amusera un temps. Le design particulier des personnages, très enfantin, est un peu en décalage avec la difficulté du jeu qui n'est clairement pas pour les plus jeunes. Il possède suffisamment de mini-jeux différents pour passer un bon moment. En revanche, il est loin d'être aussi addictif qu'un Splatoon ou même un ARMS. Donc on imagine que lorsque Smash Bros va sortir sur Switch à la fin de l'année, cela va être difficile pour lui de se faire une place sur votre console. Un jeu à réserver pour une soirée chez soi mais qui ne pourra pas proposer beaucoup plus à cause de son absence d'online. Mais après tout, il se défend très bien pour sa proposition locale.
Ergonomie
Les commandes répondent bien sous les doigts et le tutoriel simple explique les bases du jeu. Après c'est un peu le bazar quand les modificateurs sont en place car aller chercher sa seule balle en étant contraint par les modifications de gameplay, c'est parfois très chaud.

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