[quote="Asleer":36bymqqo]
Pour comprendre ce que je pense, il faut en fait prendre comme première idée qu'un jeu n'est pas bon ou mauvais. Il n'a aucune qualité ou aucun défaut. Ce sont les joueurs qui déterminent la qualité d'un jeu.[/quote:36bymqqo]
Ce qui est faux, archi-faux. Ce relativisme poussé à l'extrême ne mène nulle part, il est nécessaire d'établir une échelle de valeur, et cela vaut pour toutes les œuvres (cinéma, littérature, arts plastiques, etc.).
Du reste, plus globalement, j'ai énormément de mal avec ton raisonnement, Asleer, qui me semble ou bien extrêmement naïf, ou bien totalement déconnecté de la réalité. Depuis quand le grand public est-il un juge crédible quant à la qualité d'une œuvre? Quand on voit le nombre de navets qui connaissent des succès incroyables au cinéma, il est permis de douter du sens critique des "gens". A l'inverse, de nombreuses œuvres reconnues comme grandioses se sont révélées des flops commerciaux, faut-il pour autant relativiser leur valeur artistique? Bien sûr que non, car qualité intrinsèque et succès commercial sont, et ont toujours été, deux choses totalement différentes. Parfois l'un va avec l'autre, parfois non, mais bien souvent le succès d'une œuvre ne vient pas de ses qualités propres, mais d'autres facteurs, telles que la renommée d'une licence, le marketing, et l'adéquation aux attentes d'un certain public. Un titre comme Call of Duty, par exemple, combine ces trois aspects : licence forte, soutien marketing conséquent et enfin le contenu des jeux est formaté pour correspondre à ce qui est le plus prisé aujourd'hui auprès du grand public, à savoir les FPS militaires.
Concrètement, il faut bien comprendre que le grand public (et à plus forte raison, les casuals) n'a absolument pas la même approche du jeu vidéo (ou du cinéma, ou de la musique, ou de la littérature, etc) que les passionnés. C'est un public qui recherche non pas une œuvre (et tout ce que cela implique), mais un [u:36bymqqo]produit de consommation[/u:36bymqqo], destiné à un divertissement rapide (et souvent éphémère). Dès lors, ils auront davantage tendance à se diriger vers des produits formatés pour eux, et vendus avant tout pour eux (via un marketing adapté en conséquence). Mais ce type de public n'a évidemment pas le parcours et les connaissances du passionné, et par conséquent le sens critique de ces derniers, ce qui fait qu'ils peuvent très bien trouver "sympa" un jeu franchement mauvais. Les plus grandes œuvres ne sont pas forcément les plus accessibles, et certaines nécessitent une certaine éducation dans le domaine afin de délivrer leurs richesses. Et ça, il est évident qu'on ne va pas demander cet effort à des gens qui n'en ont rien à foutre, pour qui le jeu vidéo est juste un "simple passe-temps".
Mon but n'est pas de dénigrer le grand public et d'émettre un jugement condescendant, voire méprisant, à leur égard, mais juste de remettre les choses à leur place : la grande majorité du public n'a pas un regard critique suffisant pour évaluer la qualité d'une œuvre. Non pas qu'ils soient idiots, bien sur que non, mais juste qu'ils ne s'impliquent pas suffisamment, ne se penchent pas assez sur le sujet (par manque de temps, d'envie, d'intérêt) que pour avoir le même regard critique qu'un connaisseur.
Pour comprendre ce que je pense, il faut en fait prendre comme première idée qu'un jeu n'est pas bon ou mauvais. Il n'a aucune qualité ou aucun défaut. Ce sont les joueurs qui déterminent la qualité d'un jeu.[/quote:36bymqqo]
Ce qui est faux, archi-faux. Ce relativisme poussé à l'extrême ne mène nulle part, il est nécessaire d'établir une échelle de valeur, et cela vaut pour toutes les œuvres (cinéma, littérature, arts plastiques, etc.).
Du reste, plus globalement, j'ai énormément de mal avec ton raisonnement, Asleer, qui me semble ou bien extrêmement naïf, ou bien totalement déconnecté de la réalité. Depuis quand le grand public est-il un juge crédible quant à la qualité d'une œuvre? Quand on voit le nombre de navets qui connaissent des succès incroyables au cinéma, il est permis de douter du sens critique des "gens". A l'inverse, de nombreuses œuvres reconnues comme grandioses se sont révélées des flops commerciaux, faut-il pour autant relativiser leur valeur artistique? Bien sûr que non, car qualité intrinsèque et succès commercial sont, et ont toujours été, deux choses totalement différentes. Parfois l'un va avec l'autre, parfois non, mais bien souvent le succès d'une œuvre ne vient pas de ses qualités propres, mais d'autres facteurs, telles que la renommée d'une licence, le marketing, et l'adéquation aux attentes d'un certain public. Un titre comme Call of Duty, par exemple, combine ces trois aspects : licence forte, soutien marketing conséquent et enfin le contenu des jeux est formaté pour correspondre à ce qui est le plus prisé aujourd'hui auprès du grand public, à savoir les FPS militaires.
Concrètement, il faut bien comprendre que le grand public (et à plus forte raison, les casuals) n'a absolument pas la même approche du jeu vidéo (ou du cinéma, ou de la musique, ou de la littérature, etc) que les passionnés. C'est un public qui recherche non pas une œuvre (et tout ce que cela implique), mais un [u:36bymqqo]produit de consommation[/u:36bymqqo], destiné à un divertissement rapide (et souvent éphémère). Dès lors, ils auront davantage tendance à se diriger vers des produits formatés pour eux, et vendus avant tout pour eux (via un marketing adapté en conséquence). Mais ce type de public n'a évidemment pas le parcours et les connaissances du passionné, et par conséquent le sens critique de ces derniers, ce qui fait qu'ils peuvent très bien trouver "sympa" un jeu franchement mauvais. Les plus grandes œuvres ne sont pas forcément les plus accessibles, et certaines nécessitent une certaine éducation dans le domaine afin de délivrer leurs richesses. Et ça, il est évident qu'on ne va pas demander cet effort à des gens qui n'en ont rien à foutre, pour qui le jeu vidéo est juste un "simple passe-temps".
Mon but n'est pas de dénigrer le grand public et d'émettre un jugement condescendant, voire méprisant, à leur égard, mais juste de remettre les choses à leur place : la grande majorité du public n'a pas un regard critique suffisant pour évaluer la qualité d'une œuvre. Non pas qu'ils soient idiots, bien sur que non, mais juste qu'ils ne s'impliquent pas suffisamment, ne se penchent pas assez sur le sujet (par manque de temps, d'envie, d'intérêt) que pour avoir le même regard critique qu'un connaisseur.