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The Last Spell Disponible sur Switch depuis le 09/03/2023
Test de The Last Spell (Switch)

Test de The Last Spell, ou la magie d'une tuerie !

Aux armes ! Les forces du mal sont sur le point de détruire le monde ! Seule solution, réaliser le dernier sortilège, The Last Spell ! C’est dark, c’est trash et terriblement amusant !

Test
La France est à l’honneur avec le studio Ishtar Games. Après des titres comme Dead in Bermuda ou Dead in Vinland, The Last Spell prend une autre direction. Edité par The Arcade Crew, il sort en ce 9 mars 2023 de son accès anticipé. Entre tactical RPG, tower defense, gestion et roguelike, le résultat est une réussite. Tout faire à la fois pourrait être une catastrophe, mais le titre est très bien équilibré. La recette marche et on en redemande toujours plus malgré la difficulté intense.

Il était une fois…

Il y a longtemps, en 2021, la beta de The Last Spell a été ouverte sur Steam. Ce qui a permis au studio de bien développer son jeu avec les retours de la communauté. C’est sans doute l’une des raisons qui explique l’équilibre du titre. Mais avant de rentrer dans les détails, un peu d’histoire. L’univers du jeu se situe à une époque sombre, inspiré du Moyen- ge et de l’héroïc fantasy. Les humains se battent contre les elfes et eux-mêmes affrontent les nains et ces derniers, les humains. Bref, c’est une époque bien trouble.
Un magicien entreprend de mettre fin aux conflits qui règnent sur le monde. Pour ce faire, quoi de mieux que de tuer tout le monde ? Comme ça plus de bagarre ! Le mage trouve un sortilège ultime de destruction sans douter des conséquences. Il invoque une énergie qui anéantit des cités entières. Les souverains du monde l’imitent et cela devient vite un chaos incontrôlable.

Rapidement, l’humanité est au bord de l’extinction et pour ne rien arranger, l’énergie magique a libéré une une brume mystique qui se répand chaque nuit. Avec elle, une armée de morts-vivants et d’autres monstruosités qui déferlent sur les bastions restants. Parmi les défenseurs, d’autres mages, qui pensent à juste titre que la solution serait de détruire toute forme de magie. C’est tout le propos du jeu. Il faut protéger les mages pendant qu’ils finissent leur incantation visant à briser le sceau magique de leur cité malgré les vagues de monstres.
Le décors de The Last Spell est posé et comme on le disait, tel un tower defense, pour protéger ces satanés magiciens, il faut construire des défenses et des bâtiments de soutien, mais ce n’est pas tout. Il faut également recruter des héros, les améliorer, les entretenir et surtout bien les utiliser. C’est cette combinaison qui vous permet de survivre une nuit de plus ou peut-être pas. Car malgré tout le génie tactique dont vous pouvez faire preuve, les monstres peuvent être trop forts pour cette run. Vous la sentez cette odeur ? C’est celle du roguelike. Et il sent super bon !

Un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a dû couler cette nuit !

Non vous ne rêvez pas, on cite Legolas et vous savez quoi ? Il y a des tonnes de références de ce genre qui chante, chante, chante jusqu’au bout de la nuit. Bref, on s’égare. Malgré l’ambiance très gore, il y a aussi beaucoup d’humour. The Last Spell concentre de nombreuses choses. On le disait plus haut, le mélange est bien dosé. On vous explique pourquoi et comment.

On commence par la gestion de sa cité. Il y en a plusieurs à défendre, tels les niveaux d’un jeu, plus on avance et plus la difficulté de chaque ville est importante. On débute toujours avec une équipe de héros choisis aléatoirement. N’espérez pas retrouver les mêmes d’une partie à une autre. Ils sont eux aussi générés avec des attributs et une apparence au pif. La cité quant à elle est en ruine. Pour la reconstruire, il faut survivre à la première nuit, puis la seconde et ainsi de suite.
A chaque fois que vous vous gagnez de l’or et des matériaux. Il s’agit des deux ressources qui servent à améliorer votre ville. Les matériaux permettent de construire des systèmes de défense en tout genre, murs, tourelles, pièges et bien d’autres. L’or permet d’acquérir de l’équipement et de recruter. Il est nécessaire aussi pour construire des bâtiments utiles, comme la taverne ou l'armurerie. Tous ont une fonction importante mail il y a rarement assez de place pour tous les placer.

Il faut choisir judicieusement entre construire un puits de mana pour redonner des points de mana aux héros, ou son équivalent pour les points de vie. Il y a aussi des structures qui permettent de gagner plus d’équipement à chaque victoire. L’un des plus utile étant la cabane de la voyante, elle voit où les monstres vont attaquer et surtout combien ils sont. Tout cela se déroule pendant la phase de jour. On peut l’appeler la phase d’entretien et elle n’est pas limitée dans le temps. Vous pouvez donc bien réfléchir et regarder toutes les options. Car une fois que vous décidez de passer à la nuit, aucun retour n’est possible.

Et tu tapes, tapes, tapes, c’est ta façon de tuer !

L’entretien terminé, on passe à la nuit et les choses sérieuses commencent ! Est-ce que les tourelles sont construites au bon endroit ? Est-ce que les murs vont empêcher les monstres de pénétrer dans la cité ? Est-ce que mes héros sont bien équipés ? Tout cela il fallait y penser durant la journée. Vos défenses sont ultra importantes mais elles ne sont rien face à vos talents de stratège émérite !

Le titre prend toute son ampleur durant les phases nocturnes. Il devient un hybride intelligent entre tower defense et tactical RPG. La mise en scène est isométrique sur une carte délimitée qui fait office de damier, où chaque case est un emplacement. L’un des seuls défaut du jeu est que l’on ne puisse pas pivoter l’angle de vue. Mais en zoomant ou l’inverse on peut facilement accéder à une vision plus claire et lisible.
Pendant que les tourelles tirent automatiquement au début de chaque tour, ce sont vos héros qui font le plus gros boulot. Les monstres sont une armée et vous n’êtes que six maximum. Chacun dispose d’un nombre de mouvements et de points d’action par tour. Les héros se déplacent ou non, parfois il est même recommandé de rester immobile. Ils attaquent avec des compétences qui dépendent de leur équipement. Chacune a un coût en point d’action, certaines nécessitent de la mana et parfois des points de déplacement.

Les héros ont tous des attributs qui leur sont propres mais c’est l’équipement qui fait les spécialise. Vous pouvez très bien équiper un héros ayant des facilités pour la magie avec le stuff d’un guerrier mais est-ce judicieux ? La punition risque d’être violente si vos builds sont ratés. Il faut donc bien choisir votre équipement et il y en a à la pelle et de toutes sortes. Tellement qu’il faudrait un article entier pour tous les décrire. Il faut donc bien les connaître pour combiner les héros entre eux. Rassurez-vous, vous pouvez en changer à chaque phase d’entretien. Vous êtes vraiment libre de faire comme bon vous semble.
La ville est divisée en quatre zones d’apparition qui correspondent aux quatre points cardinaux. Elles sont déterminées avant chaque phase nocturne. Ce qui vous laisse la latitude de bien préparer chaque bataille. A vous de placer vos bonhommes et vos défenses en fonction de l’assaut. Vous pouvez laisser une zone sans défense. Mais si vous positionnez des héros côte à côte, sachez que leur complémentarité est une obligation.
L’un peut se spécialiser dans les debuff et son binôme dans l’accentuation des dégâts en fonction des malus appliqués aux monstres. Certains peuvent se transformer en assassin solitaire enchaînant les cibles isolées tandis que d’autres peuvent se spécialiser en dégâts de zone. Il s'agit d'exemples parmi tant d’autres. Le but est de faire un massacre en masse, alors peu importe les moyens. Quand vous y arrivez, c’est jouissif ! Il faut en tuer le plus durant votre tour, car une fois les actions de vos héros épuisées, ils ripostent en nombre. C’est ainsi qu’à chaque tour, vous tentez de vaincre les monstres qui déferlent jusqu’à tuer le dernier d’entre eux.

C’est pas fini !

Si vous remportez la bataille, en fonction des dégâts causés à la cité et aux héros, vous recevez une évaluation dont dépendent vos gains, en or, en matériaux et en essence impure. Cette ressource aussi est essentielle, mais on y revient un peu plus bas. Si votre performance est excellente vous gagnez le maximum. Sinon, vous pouvez pleurer pour développer votre ville avant la nuit suivante. Vos héros gagnent de l’expérience et avec elle de nouvelles compétences. Il y a un arbre de talents très vaste pour chacun mais on ne rentrera pas dans les détails. C’est très complet et surtout très aléatoire.
Parlons maintenant des essences impures, elles sont à dépenser dans un menu hors de la cité : l’Oraculum. Outre la génération procédurale des cités et des héros à chaque run, c’est ce menu qui tient le rôle de Hub de chaque roguelike. Vous accédez aux améliorations de l’expérience du jeu. L’Oraculum est divisé en deux, d’un côté sa face sombre et de l’autre sa face lumineuse. Les essences impures sont à utiliser du côté sombre.

De façon générale, les deux côtés octroient les mêmes types d’améliorations, des nouveaux bâtiments, de meilleurs équipements, de nombreux bonus en tous genres. Là encore, il y en a trop pour les énumérer. Ce qui les différencie, c’est qu’il faut dépenser ses essences du côté sombre, tandis que du côté lumineux, il faut accomplir des hauts faits. Il faut par exemple, utiliser cent fois des compétences de type épée pour améliorer définitivement la qualité des épées qui pourraient apparaître lors d’un nouveau run. Ce qu’on retient c’est qu’il y a des centaines de possibilités pour varier l’expérience de jeu et que celle-ci pousse à tester continuellement sa façon de jouer pour débloquer encore plus d’options.
19/20
On pourrait encore en dire mais on serait capable de faire une thèse sur The Last Spell à ce train-là. Le titre est une véritable réussite à tous les niveaux. Tous les genres coexistent parfaitement entre les phases du jour et de la nuit. Il y a un petit défaut de caméra qui se contourne facilement. L’ergonomie de la Switch n’a rien à envier au combo clavier/souris d’un PC, cela, même en mode portable. Ce qu’on pourrait lui reprocher est très subjectif, c'est-à-dire sa difficulté et peut-être le côté trop aléatoire des héros. Le titre n’est pas simple et peut en décourager plus d’un, c’est une certitude. C’est punitif mais jouissif ! Il y a parfois quelques ralentissements. C’est un jeu au tour par tour donc cela ne nuit en rien à la jouabilité. Mais ces défauts sont vraiment très minimes et n'entachent en rien la qualité indéniable de ce chef d'œuvre français.
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19 /20

L'avis de Puissance Nintendo

On a adoré le titre. C’est sans doute l’un des meilleurs jeux indé de ce début d’année. Les mécaniques sont addictives, à la fois simples et en même temps très vastes. Même après une défaite frustrante, on se surprend à enchaîner immédiatement pour découvrir quels bonus ont été débloqués ou encore les héros qui vont servir de chair à canon. On a juste envie de tester de nouvelles configurations. The Last Spell est amusant à tous les niveaux !

Jouabilité
Il y a quelques petits défauts très mineurs mais dans l’ensemble tout fonctionne parfaitement. Même la maniabilité est bien pensée à travers une habile utilisation des gâchettes qui permettent de remplacer aisément le confort des raccourcis clavier et la souris de la version PC. Le menu est très lisible autant en mode docké que portable. D’autant plus que les mécaniques de jeu sont vastes et ultra complètes.
Durée de vie
Le titre est prenant et le temps passe à une vitesse folle, tellement on est absorbé à jouer les sauveur de l’humanité. Il y a du contenu à faire pleuvoir et du challenge à revendre. Aucune run n’est la même et on se surprend à découvrir des nouveaux combos d’armes et de compétences. L’ennui est loin de pointer le bout de son nez. Le seul bémol, son niveau de difficulté est la seule chose qui pourrait vous empêcher de jouer.
Graphismes
Le titre fait honneur au pixel art. L’animation est très réussie malgré sa simplicité avec des effets visuels de haute volée ! Tout est détaillé ce qui permet de contraster avec un univers sombre et pourtant très coloré.
Son
L’ambiance musicale arrive à mélanger électro et métal avec des sonorités du style 8 bits. Ils sont forts. Une bonne gratte de guitare avec des petits sons style Nes, il faut l’entendre pour le croire.
Intérêt
Avec autant de contenu et de défis, au prix de 24,99 € sur l’eShop, c’est donné. Cependant malgré tout le fun il est à réserver à un public qui aime les défis.

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