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Ship Graveyard Simulator Disponible sur Switch depuis le 27/04/2023
Test de Ship Graveyard Simulator (Switch)

Test de Ship Graveyard Simulator : tout casser !

Après la construction de château, la rénovation de villa et le nettoyage au karcher, voici venir une nouvelle possibilité : la destruction d’épaves de bâteau ! Bienvenue dans Ship Graveyard Simulator !

Test
Sorti le 27 avril 2023, Ship Graveyard Simulator s’inscrit dans la longue liste des simulateurs. Aujourd’hui, ces titres ont largement le vent en poupe : House Flipper, Castle Renovator, Power Wash Simulator, Hotel Renovator… Les titres sont nombreux et leur succès assez relatifs : si certains sont particulièrement addictifs et bien fait, d’autres s’enlisent dans la facilité. Après tout, puisque le genre est à la mode, alors pourquoi ne pas le faire avec tout et n’importe quoi ? C’est le risque. Mais alors, est-ce que Ship Graveyard Simulator est une énième simulation à la première personne ? Ou est-ce qu’il a une vraie identité et plue-value ? On vous dit tout.

Tout péter pour repartir sur des bases solides ?

Ship Graveyard Simulator est donc une simulation de destruction de vieux rafiots envoyés à la décharge. Sauf que vu la taille des bâteaux, vous vous doutez bien que cette décharge est immense et ressemble plus à un cimetière d’éléphants mécaniques. Vous êtes livré à vous-même dès les premières minutes de jeu : uniquement armé de votre marteau, vous pouvez vous déplacer, taper sur tout ce qui passe et, si le cœur vous en dit, commencer à récupérer vos premiers matériaux.
Pas de scénario, donc, mais plutôt l’envie et le besoin de récupérer cuivre, bois, tuyau pour construire d’autres bâtiments et ateliers et ainsi commencer à exploiter au mieux votre nouvel environnement. Bien entendu, le jeu est guidé : il inclut un système de missions et d’objectifs qui vous permettent d’une part de comprendre le fonctionnement du soft et d’autre part de ne pas partir dans tous les sens. Ainsi, vous apprenez le maniement du marteau, acheter votre première scie (et vous vous rendez compte que finalement, ça se manie comme le marteau) et vous faites votre première balade en jeep. Celle-ci est importante : parce qu’elle comporte un coffre, et donc un nouvel espace de stockage, elle devient votre meilleure alliée lors de l’extraction de matériaux. Car au début du jeu, vos capacités sont limitées…

Une nouvelle épave apparaît


Le monde de Ship Graveyard Simulator est une décharge géante, cimetière des navires à ciel ouvert. Sur ce terrain, se sont construits des abris de fortune pour les chercheurs de métaux comme vous. La “ville” ressemble à un ghetto fait de bric et de broc, mais qu’importe. Vous y trouverez tout l’essentiel : une boutique pour revendre vos matières premières et vous faire un peu d’argent ; une autre pour acheter des outils et dont le catalogue augmente au fur et à mesure de votre progression. De votre côté, le jeu vous demande de construire des édifices comme l’atelier pour raffiner les métaux et l’huile, ainsi que d’autres structures, vous octroyant de nouveaux matériaux.
Vous disposez d’une petite maison ! Un luxe puisque celle-ci est équipée, en plus, d’un ordinateur vétuste sur lequel vous allez pouvoir commander des épaves. Ship Graveyard Simulator dispose d’un cycle jour/nuit et d’un défilement du temps : les épaves sont “louées” à la journée, tous les matins, à 8h, vous devrez vous acquitter d’une certaine somme pour qu’elle reste. A l’image de certains contrats, ceux-ci sont à “reconduction tacite”, comme on dit dans le milieu alors attention : pensez à annuler votre location si vous ne souhaitez pas, à 8h venue, payer une journée supplémentaire pour rien ! Car si la toute première épave du jeu n’est qu’à 1$ la journée, les bâteaux suivants sont, eux, à plus de 400$ par jour.

Et c’est tout ?

Une fois le tutoriel terminé, vous entrez dans une zone de redondance. En effet, la mission “obtenir un nouvel objectif” vous pousse à aller parler à différents PNJ dans le village. Ceux-ci vous proposent deux missions, qui s’apparente à “ramener X matériaux”, les deux différent dans les objets à ramener et dans le montant de la récompense. Seulement voilà : une fois la mission terminée, vous pouvez aller en chercher une autre auprès d’un autre PNJ et là, rebelote. Même typologie de missions, même chose. Rapidement, vous vous rendez compte que le véritable but du jeu n’est pas tant de détruire ce qui vous passe sous le marteau que de contenter des requêtes redondantes, construire ce qu’il faut pour assurer ces missions, louer les épaves pour avoir les matériaux nécessaires, etc.
Oui. Et non. Parce que le jeu dispose tout de même d’une certaine progression : extraire des matériaux vous permet d’obtenir de l’expérience, qui vous offre deux points de compétences par niveau gagné. Ces points peuvent ensuite être dépensés pour améliorer vos outils, mais aussi obtenir de l’espace supplémentaire dans le coffre de votre jeep ou dans votre sac à dos. Car celui-ci devient rapidement très étroit, tout comme votre caisse de rangement. Et hors de question de laisser des ressources au sol ! Chaque nuit, tout ce qui traîne disparaît pour laisser place à de nouvelles ressources. Un cycle sans fin qui permet de diversifier vos récoltes, oui, mais qui devient rapidement un problème si vous n’avez pas assez d’espaces de stockage à disposition.
Si l’on fait un point rapide sur les contrôles, on ne peut que constater trois choses : le gameplay est identique pour tous les outils (à savoir appuyer sur ZR), la roue des outils est enfin efficace et adaptée à la Switch (il faudra valider d’une pression votre sélection et non plus l’infâme orienter-lâcher), la sélection des matériaux au sol n’est, elle, pas du tout adaptée au joystick avec un pointage imprécis et catastrophique. Le jeu est entièrement à la première personne et tout est une affaire de manque de précision : les déplacements, la sélection, comment se placer pour taper un élément et non pas fracasser dans le vide, parler à quelqu’un ou même ouvrir un coffre. Un système basique de crochetage est ajouté au jeu, mais sans grand succès puisqu’il reste opaque et tout aussi aléatoire que le reste.
9/20
Vous l’aurez compris, Ship Graveyard Simulator manque d’enjeux. Malgré un parti-pris intéressant qui change des rénovations de maisons et compagnie, le côté démolition perd rapidement de son intérêt au fur et à mesure que l’on recommence sans cesse la même mission. Amener des matériaux, construire et upgrader, commander une épave, ramener des matériaux… le cycle est sans fin et la progression assez moindre par rapport au reste des offres du genre. Décidément, ce n’est demain qu’on détrônera House Flipper par exemple…
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09 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Sans être le pire simulator, Ship Graveyard Simulator est assez cathartique : tout péter ! Voilà à peu près tout ce qui nous intéresse ici. Les missions s'enchaînent et se ressemblent : allez récupérer X matériaux, encore et toujours. Sympathique mais répétitif.

Jouabilité
Disons le sans détour : l’imprécision est ici érigée en maîtresse des marteaux. Il s’agit clairement d’un gameplay adapté au duo clavier/souris plutôt qu’à la manette. La précision des zones que vous allez taper est aléatoire, il faut faire attention au contour de ce que vous essayez de détruire sous peine de le faire dans le vide. La sélection des matériaux au sol est sommaire et il faut s’y reprendre à plusieurs fois. Seule la roue des outils est plutôt bien faite et nettement moins frustrante que sur d’autres jeux, ce qui mérite d’être souligné.
Durée de vie
Comme souvent avec les simulators de ce type, la durée de vie est plus ou moins illimitée. Puisqu’il n’y a pas de scénario, il n’y a que la progression et votre volonté de tout péter. Comme le jeu peut s’avérer plaisant par certains aspects, ce sera en fonction de vous et de votre attrait pour le jeu.
Graphismes
Au moins, il y a un effort fait sur les contrastes. Les différentes textures sont certes datées, mais elles existent. Entièrement à la première personne, Ship Graveyard Simulator propose une aventure esthétiquement pauvre mais efficace : les textures sont présentes, les contrastes permettent de délimiter les éléments à sélectionner et les autres, les codes couleurs sont clairs.
Son
Par contre, du côté de la musique, c’est un peu pauvre. Pas vraiment de bande son, par contre des bruitages assez… étonnants. Puisqu’à part des bruits de marteau contre le métal, le bois, le béton (qui fait plus ou moins le même bruit que le métal avec moins de résonance) c’est assez sommaire.
Intérêt
12,49 €. C’est le prix qu’il faudra mettre si vous avez envie de détruire, frapper, découper les morceaux de métal d’un bâteau voué à être abandonné dans un cimetière d’épaves. Plutôt efficace, avec une belle progression et pleins de possibilités, Ship Graveyard Simulator est étonnant et plutôt satisfaisant. Cependant, soyons honnête : le jeu s’adresse avant tout aux joueureuses attirés par des titres comme House Flipper et autres titres de rénovations/construction/destruction.

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