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Senran Kagura Reflexions Disponible sur Switch depuis le 13/09/2018
Test de Senran Kagura Reflexions (Switch)

Senran Kagura Reflexions : une union des âmes qui achoppe sur son message

Un titre qui sur le papier a pour objectif de nous émoustiller gentiment sans verser dans la vulgarité ou la pornographie. Un digne rejeton d’une franchise qui a séduit de nombreux joueurs, notamment japonais, ou un soufflé qui tourne court sur la Nintendo Switch, voici ce que nous allons tenter de dire.

Test
Cela peut paraître étonnant que cela soit votre serviteur qui fasse le test de ce jeu, alors qu’il a déjà évoqué son peu de goût face à ce type de jeux jouant sur les fantasmes et le voyeurisme. Mais on ne peut réellement parler de quelque chose qu’en l’ayant pleinement essayé et l’occasion se présentant, nous avons franchi le pas. Une occasion permettant trois niveaux de lecture : étant homme, ce titre est-il vraiment séduisant et peut-il émoustiller réellement au travers des situations fantasmées qu’il propose ? En étant père, quel regard avoir face à un jeu dont certains thèmes posent question en Europe mais beaucoup moins au Japon. Et enfin au niveau technique, puisque le titre est sensé profiter de la maniabilité et du potentiel vibratoire des Joy-Con, ce Senran apporte-t-il une expérience ludique vraiment novatrice ? Comme on peut le constater, pas mal d’attentes autour de ce jeu de Marvelous. Nous pouvons commencer à faire le point.

Pour un flirt avec toi, je ferais n’importe quoi….

On ne peut qu’avoir dans le fond de son esprit les paroles de la chanson de Michel Delpech en écoutant les mots de la délicieuse Asuka, une des étudiantes connues de l’académie ninja de la licence, et les premiers pas sont relativement séduisants. Si le texte est bien affiché en français, toutes les voix sont en japonais et cette voix est attirante. Cette jeune fille dissimule mal ses premiers émois envers l’être dont elle est tombée amoureuse … Vous !

Elle cherche à faire passer des messages et vous propose peu à peu quelques contacts physiques pour la réchauffer et la masser. Le jeu procédera ainsi toujours de la même manière : elle vous tend les deux mains, vos mains apparaissent en surimpression bleue par-dessus, à vous de masser la paume ou certains doigts et de noter ses réactions faciales ou de suivre les propos de ce qu’elle ressent.

On notera rapidement que certaines zones sont beaucoup plus sensibles que d’autres, la faisant partir dans une sorte de rêve où se matérialisera l’un des 7 scénarios fantasmes que propose le jeu, chaque scénario ayant une trame en cinq parties sous forme de mini-jeux, à développer au sein du mode "reflexologie". Il suffit de regarder de petites bulles qui apparaissent selon les parties de doigts massées pour obtenir des indications sur ce qui sera lancée ensuite si l'on continue ce massage.
Asuka va donc devenir, au gré des scripts qui se débloquent au fur et à mesure, une enseignante qui va instruire un de ses élèves, une guerrière d’un RPG en fâcheuse posture, une jeune fille qui en pince pour son grand-frère, une pop idol néophyte qui fait confiance en son pygmalion producteur, une lycéenne, un cadeau appétissant… Chaque scénario étant l’occasion de l’admirer dans un costume plus ou moins sexy, puis vous allez devoir poursuivre vos caresses avec désormais vos mains en surimpression sur l’ensemble de son corps, de manière à la pousser dans une transe qui vous conduira à une nouvelle étape de massage plus poussée.
On pointe tout de suite un côté répétitif du jeu car le cadre est similaire pendant toute la partie, ce qui peut s’avérer un poil frustrant pour un titre pesant tout de même 7,4 Go à télécharger et dont le modèle rigide et sans surprise impacte la séduction initiale que l’on pouvait ressentir lors des premières minutes de jeu.

Clarifions tout de suite les choses : le titre n’est pas pornographique, on suggère les choses mais on ne montre rien réellement. Les caresses couvrent l’ensemble du corps à l’exception de l’entre-jambe, ne soyez pas trop brusque sinon Asuka se refermera sur elle-même pour vous empêcher de vous focaliser sur sa seule forte poitrine.

Pourvu qu’elles soient douces…

Si vous vous y prenez correctement, vos massages vont peu à peu accélérer le rythme cardiaque d’Asuka, ces paroles dévoilant son plaisir naissant, des effets de couleurs ou des notes de musique l’entourant peu à peu, et au creux de votre main, un léger effet de vibration se fait sentir. Si vous la faites décoller au niveau de ses sens, Asuka se prête alors de bonne grâce à un massage beaucoup plus dynamique qui va réellement tirer profit de vos joy-con.


Au départ, cela reste de la palpation avec les mains pour masser l’intérieur des cuisses, mais peu à peu vous débloquez une brosse pour masser les bras, un rouleau pour masser le dos des cuisses, un vibromasseur pour masser le ventre…chaque moyen étant modélisé par un système vibratoire particulier. A vous alors de doser vos effets pour les maintenir dans une zone de contentement optimale située au milieu d’un curseur, la jeune femme quémandant davantage si les sensations sont trop faibles ou en revanche se plaignant si vous vous montrez trop rude.
Vous allez devoir faire monter une jauge de cœur en temps limité (60 secondes) et si vous parvenez à atteindre la barre fixée avant le temps imparti, vous remplissez une partie d’un flacon cristal correspondant à son moi intérieur. Lorsque ce flacon cristal sera totalement rempli, vous obtiendrez alors un morceau d’un médaillon en forme de cœur représentant son attachement pour vous. Même en cas d’échec, le flacon cristal se remplira, mais beaucoup moins vite, vous obligeant à renouveler l’ensemble des étapes massage des mains puis du corps un peu plus souvent.


Le pistolet à eau est bien présent

Les connaisseurs de la franchise comprendront aisément la présence de cet accessoire totalement dispensable dans le gameplay de ce jeu. En effet, si Asuka se met en colère, on peut la calmer en l’arrosant avec le pistolet à eau (et en mouillant au passage ses vêtements). Comme il faut vraiment être maladroit pour la mettre en colère, on dira que vous aurez rarement l’occasion de vous en servir. A tel point qu’au départ, on se demandait ce que cet objet faisait là.

Mes moindres soupirs se métaphysiquent

On aimerait connaître l’avis de Mylène sur ce jeu, qui sans nul doute aurait probablement quelques idées plus croustillantes à susurrer aux oreilles des développeurs. Les attouchements entraînent une confession (pas sur l’oreiller) qui atteint la même valeur curative qu’une psychanalyse pour Asuka.

Ce partage de l’âme et des sentiments de la jeune femme vont être l’objet d’un partage du jeu en quatre grands modes : la Réflexologie qui va vous permettre d’aller dans les fantasmes et obtenir les précieux morceaux de médaillons tous les cinq mini-jeux réussis, afin de voir à la fin une scène finale avec Asuka, le mode « Costume » qui va vous permettre de personnaliser la jeune fille au niveau de la coupe de cheveux, de la tenue et de lingerie portée, avec choix dans les coloris, mouvement de la caméra pour zoomer et dézoomer, faire tourner la jeune femme dans tous les sens.

Certaines personnalisations seront obtenues en étant débloquées au cours de votre jeu dans le mode « Reflexologie ». Le mode « Mini-réflexologie » vous laisse tout le temps nécessaire pour rester aux côtés de la belle dans la salle de classe et parfaire vos techniques de mouvement avec les Joy-Con, car c’est loin d’être si simple au niveau de la prise en main.
On notera que chaque partie du corps d'Asuka est assignée à des couleurs différentes : globalement la tête aura une aura rouge, les bras, coudes et jambes une aura verte, le ventre une aura violette et la poitrine une aura bleue. En caressant ces endroits (on en cliquant avec votre Joy-Con), à vous de doser vos effets pour obtenir différents messages d’Asuka. Ces couleurs sont importantes car ce sont elles qui donneront la teinte finale de notre cristal flacon que nous devrons remplir dans les mini-jeux.

Dernier mode, le mode Diorama, qui vous met dans la peau d’un photographe. Vous allez pouvoir ajuster à loisir la pose d’Asuka, en variant son humeur, sa tenue (plus ou moins déchirée, ou uniquement en lingerie), sa position dans l’image (en utilisant les deux sticks), en changeant d’angle de vue (neutre, diverses positions sur le décolleté ou carrément un zoom sur les fesses), ou intervenir sur des réglages plus généraux comme le fond d’écran, des effets visuels avec de nombreux cœurs… De quoi distraire un moment les fans de la franchise et permettre tous les délires les plus improbables.


Ça ne plane pas pour moi

La manette n'est pas toujours un bâton de joie

On va se pencher désormais sur l’aspect technique : tout n’est pas une réussite. Si la palpation donne un résultat moyen, bien loin de véritables sensations que l’on peut éprouver tactilement durant un vrai massage, le vibromasseur s’avère bien plus réussi et amusant, la brosse également. On reste un peu plus partagé sur le rouleau dont le rendu nous est apparu un poil saccadé en certaines occasions. Si le jeu comptait promouvoir son potentiel ludique sur les sensations modélisées par les vibrations de nos Joy-Con, on reste donc déçu par le ressenti final.

C’est bien mieux que la manipulation des commandes d’un stick ou l’agitation d’une souris, mais ce n’est pas encore le nirvana des sensations. Un passage par la réalité virtuelle via un gant permettrait-il de passer un nouveau cap ? Pour être clair, le massage ne donne aucunement l’impression réelle ou l’illusion de caresser un véritable corps et on reste donc finalement sur un effet un peu gadget. Au moins les filles peuvent être rassurées, elles ne seront aucunement en concurrence avec ce soft tendancieux, la technique ne permettant pas de jouer dans la même catégorie.
La manipulation des Joy-Con, que l’on nous convie de séparer de la console pour les prendre bien en main et pouvoir ainsi jouer en mode reconnaissance de mouvement, n’est clairement pas évident durant les premiers essais car il faut être très précis dans les déplacements et dans le timing. Le rouleau nous a ainsi particulièrement mis en difficulté régulièrement sans que l’on sache si c’est un bug ou si nous ne sommes clairement pas doués avec cet ustensile. Mais vous pourrez toujours jouer plus classiquement avec les sticks de vos joy-con clipsés sur la console en mode portable. Par son concept mettant en avant les Joy-Con, le jeu n’est pas compatible avec d’autres manettes, rangez donc votre Pro Controller.

Graphiquement et musicalement, c'est une réussite...inégale

Passez cette déception du rendu sensoriel, regardons l’aspect visuel et sonore. Graphiquement, le personnage est très bien rendu, une modélisation 3D avec un arrière-plan 2D. C’est joli mais pas fantastique cependant. Et la modélisation est parfois étrange. On sait le fantasme provoqué sur la gente masculine de caresser une poitrine rebondie, les développeurs ont un peu trop versé sur l’aspect chewing-gum du résultat à l’écran, avec des possibilités de mouvement pas franchement réaliste dans certaines situations. Ils ont du se croire en train de pétrir le levain en boulangerie, mais si une femme recevait un tel massage aussi marqué, nulle doute que cela serait fort douloureux et désagréable pour elle et se terminerait par une belle claque envers ce comportement malotru.
Le rendu sonore est très net, la voix se démarquant fortement. Mais on retombe tout de même régulièrement sur les mêmes phrases ou sur les mêmes attitudes, ce qui nuit à la durée de vie du jeu. Force est de reconnaître une certaine mièvrerie dans le jeu d’Asuka, car si l’objectif est bien de contenter le mâle qui s’adonne à ce jeu, tout cela reste très stéréotypé et manquant de nuances.

Les musiques sont agréables et vous pourrez ensuite les réécouter dans les autres modes une fois débloqués. Cependant, passé deux heures de jeu, une impression de redite domine et le gameplay est entaché par une remise à zéro de la phase d’introduction d’Asuka lorsqu’on obtient un élément du cœur puzzle à reconstituer intégralement. C’est donc dans le concept du jeu que quelque chose cloche : il n’y a pas vraiment de prise en compte de l’expérience accumulée auprès d’Asuka mais juste un empilement des scénarios prédéfinis, ce qui gâte l’expérience de jeu.

Pas de quoi fouetter...vos sens

Au final, on reste dans du gentillet relativement tranquille, susceptible surtout de séduire les fans de la franchise qui pourront donc s’amuser un peu plus avec leur héroïne préférée en jouant sur une pointe de libido. Mais cela ne va guère au-delà. On se rince l’œil à bon compte mais on a finalement vite fait le tour de ce produit une fois la mécanique du jeu maîtrisée, les objets de massage débloqués et les quelques répliques d’Asuka entendues. On peut effectivement prolonger le plaisir via des DLC payant coûtant le même prix que le jeu de base pour se trouver face à d’autres jeunes filles de la franchise avec un tempérament différent, mais cela reste tout de même très ou trop léger.

Les aspects qui font froncer le sourcil

Même si c’est du fan service et que tout est fait pour émoustiller le joueur au départ japonais avec des poses parfois acrobatiques, des plongées dans les décolletés y compris quand Asuka se met en colère, et des effets visuels pour dévoiler le plus souvent possible la petite culotte qui fait fantasmer les japonais au point de promouvoir une industrie sur place où l’on peut acheter des culottes portées, on est en Europe et il y a clairement un décalage.

On saluera l’effort de Marvelous pour permettre la sortie de ce titre sur notre continent alors que de nombreux opus ne sont jamais arrivés jusqu'à nous auparavant, mais quand on repense parfois à certains effets de censure sur divers RPG japonais, on ne peut qu’être consterné d’avoir gardé le fantasme de la petite fille qui se fait pelotonner par son grand-frère, un fantasme incestueux qui fait grincer des dents et dont votre serviteur père de famille en a eu une certaine nausée. Ils auraient pu le remplacer par le fantasme de l’infirmière nue sous sa blouse blanche ou jouer un peu plus sur les codes de la femme enfant.
Mais le problème majeur reste avant tout le regard que l’on porte sur la femme, clairement objet sexuel dans ce titre, une poupée esclave se prêtant à vos caprices que l’on peut toucher impunément puisqu'Asuka ne cesse de nous encourager à le faire. A l’heure où l’on tente de corriger dans l’esprit des plus jeunes qu’une femme n’est pas un simple objet pour son bon plaisir, eux qui ont accès de plus en plus jeune à du contenu pornographique via Youtube ou divers sites Internet, ce jeu calibré japonais est donc à contre-courant.

Même si tout cela reste bien soft au final, il n’empêche que le public ciblé européen risque d’être très faible. Vous n’irez clairement pas jouer à ce jeu confortablement installé dans un canapé à la vue de tous (surtout avec des jeunes à côté de vous), on imagine mal y jouer dans les transports sans passer pour un pervers, on reste sur sa faim y compris au niveau du potentiel des Joy-Con et la durée de vie du jeu n’est pas fabuleuse.

Quelques retours féminins…

Pour ne pas avoir un avis uniquement masculin, on a profité de quelques connaissances féminines (compréhensives et aimant les jeux vidéo) autour de nous pour obtenir un autre regard. Les avis féminins sont sans appel : Asuka est une potiche, elles se sont bien moquées de sa soumission, des regrets ont été clairement exprimés sur le fait qu’il n’y ait pas un volet où on puisse faire la même chose à un personnage masculin (la parité, ce sera donc une autre fois) et Joy-Con en main, ce n’est pas évident d’obtenir quelque chose de sensuel en vibration. Bref du sans intérêt pour ces dames et on a bien noté leur regard moqueur se demandant si un homme pouvait vraiment être en émoi face à la pauvreté des situations proposées et qu’au lieu de s’enfermer à double tour dans sa chambre, il aurait tout intérêt à sortir pour rencontrer des personnes réelles.
11/20
Au final, après 10 euros, qu’obtient-on ? Les fans devraient sans mal repérer des clins d’œil à diverses personnalités de la saga et s’amuser avec le diorama ou la mini-réflexologie même si on est loin du potentiel de la franchise. Pour les autres, une fois la première heure de curiosité dépassée, on se retrouve avec un produit soft avec un intérêt bien faible. Un coup d’œil voyeuriste et on passe à autre chose. Enfin, c’est le message même du jeu qui pose problème : attouchement, un petit relent incestueux, la femme objet, difficile de soutenir ce jeu sur cette pente perverse quand les amateurs de la franchise clament que Senran Kagura est autre chose qu’un simple matage de minette pour pubère en chaleur. Une erreur de réflexion dans le casting d’une franchise qui jusqu’à présent avait réussi à ne pas franchir une certaine ligne rouge. Même si les faits évoqués, qui restent au rang du simple fantasme et non un encouragement à devenir une réalité, sont plus facilement acceptés dans la culture nippone, l’accompagnement de ce jeu mériterait un encart un peu plus explicatif au lieu d’un panneau de démarrage demandant de ne pas pirater ce titre.
Commentaires sur l'article

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Talban
Waouh, quand j'ai vu que vous aviez testé ce jeu, je me suis dit "Non, pas ça" et quand j'ai vu que c'était Sebiorg qui l'avait testé, je suis tombé sur le cul...Le test casse-gueule par excellence et qui est super bien tourné, chapeau les mecs. C'est un régal à lire avec un vocabulaire que l'on sent choisi avec prudence, truffé de références (j'adore la phrase de Mylène Farmer). Probablement un des meilleurs tests de Sebiorg dont j'attends le retour des dossiers supers intéressants qu'il faisait à ses débuts.



Une vrai critique argumentée, qui me conforte sur l'idée que ce jeu n'a pas de réel intérêt ludique.
Gatchan
"ce qui peut s’avérer un poil frustrant". En effet des termes bien choisis qui reviennent souvent dans le test, lol.

Blague à part, très bon test sur un jeu très difficile à évaluer et sur lequel former une critique.

Il est clair que pour le public occidental c'est assez perturbant.

On est clairement dans un jeu This is Japan, comme pourraient le dire nos amis de Gaijin Dash.



Moi qui suis un grand lecteur de mangas, je n'ai jamais compris cet intérêt qu'avaient les japonais pour les petites culottes (même si Greg dans un Gaijin Dash explique cet historique assez surprenant d'ailleurs)., et encore moins ces relations incestueuses. Il n'est pas rare d'ailleurs dans les mangas de voir cette relation frère-soeur, voire père-fille présentée de cette façon. C'est assez nauséeux d'ailleurs comme le dit Sebiorg.

Quant à l'âge des jeunes filles, je suis étonné que cela passe en France car c'est plus que border line.

Quant à l'image de la femme objet, c'est toujours autant hallucinant.



Bref, un jeu qui ne passera pas par moi mais pour lequel je suis content d'avoir lu un test bien écrit et argumenté comme le souligne le post précédent de Talban.
11 /20

L'avis de Puissance Nintendo

C'est un voyeurisme soft, plus léger que ce que l'on pouvait craindre initialement. Même si le principe du jeu encourage les attouchements, il n'y a pas d'humiliation ou de bondage, la perversion reste limitée (malgré une grosse réserve sur un passage incestueux). Mais le principe reste finalement très limité et répétitif, manquant de nuances, de liens et de surprises. Un titre un peu rapide qui aurait mérité plus de temps de réflexions justement pour lui apporter un peu plus de profondeur. En l'état, il reste trop gadget et hormis les personnages et des clins d'oeil, on reste loin de l'esprit de base de la franchise. Un spin-off qui au final ne retiendra guère l'attention.

Jouabilité
La prise en main joy-con séparés de la console demande un peu d'entrainement au départ. L'idée de caresser n'est pas si intuitive que cela et parfois, on s'est résolu à retourner aux classiques manipulations sur les sticks joy-con attachés pour gagner en efficacité. Autrement, Asuka n'est pas très exigeante, il n'y a pas vraiment de difficulté pour réussir les différents mini-jeux. Le challenge est donc faible.
Durée de vie
La succession d'histoires se fait très rapidement et l'on obtient donc un médaillon complet en quelques heures. Même si on change de personnages féminins via un DLC payant comparativement assez cher, les mécaniques du jeu restent globalement les mêmes. Hormis les vrais fans de la franchise qui rechercheront un contact avec un personnage bien précis, il devrait y avoir peu d'acquéreurs en Europe motivés par ces extensions qui coûtent tout de même aussi chers que le jeu de base. A ce jour, nous avons 3 DLC : Yumi, Murasaki et Ryona. Bancale dans sa narration et n'allant peut être pas assez dans la nuance ou carrément au fond de certaines choses, Senran Kagura Reflexion reste lisse et pas suffisamment accrocheur dans la relation que l'on aurait pu nouer avec chacun des personnages. Seul son mode photo et de personnalisation pourra apporter une durée de vie plus longue, à condition que cela vous retienne au delà de deux trois essais.
Graphismes
Les personnages sont esthétiquement très réussis mais cela manque un poil de variété dans les attitudes. On aurait pu s'attendre, au regard du poids du jeu, à plus de variétés dans les décors.
Son
Des musiques de qualité et un très gros travail sur la voix, samplée probablement en HD, et qui est un vrai plaisir à entendre. Cela ne peut cependant pas suffire à gommer un certain côté mièvre dans les réparties d'Asuka.
Intérêt
Marvelous est prévenu, les dames veulent au moins un équivalent avec des garçons. Mais ce qui prime cependant, c'est que les développeurs se sont fourvoyés sur ce titre. Il y a cette bonne intention de proposer aux joueurs de passer un temps plus importants avec de jolies jeunes femmes, avec beaucoup de complaisance et deux trois fautes de goût. Mais en surveillant son PEGI pour bénéficier d'une sortie large, on obtient un produit aseptisé et lisse, très répétitif dans sa forme, et cela brise tout ce qui aurait pu être entrepris pour créer une atmosphère de réelle séduction. Hormis le fan service, on ne voit pas trop au final qui pourra être intéressé par ce jeu passée la curiosité de la première heure.
Ergonomie
Pour mieux apprécier la reconnaissance de mouvement, il aurait fallu implanter une phase tutoriel car les premiers essais ne sont guère convaincants. Alors qu'on pensait ressentir un effet de caresse, on se retrouve bien souvent à cliquer bêtement sur des boutons et à manipuler maladroitement ses sticks. Certains effets sont pourtant bien reproduits, il manque un peu de finition dans la présentation des possibilités et quelques effets sont clairement à améliorer.

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