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Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast Disponible sur Switch depuis le 24/09/2019
Test de Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast (Switch)

Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast, un retour de Force d'une ancienne gloire

Alors que la franchise va bientôt connaitre son neuvième épisode cinématographique canonique, c’est par le biais de l’univers étendu qu’elle revient sur la Nintendo Switch. Et pas n’importe quel jeu, le portage d’un épisode faisant partie des meilleures déclinaisons FPS de Star Wars. De quoi attirer la curiosité même si les affres du temps sont passées par là, 17 ans après sa sortie initiale.

Test
Précisons tout de suite que le rédacteur de ce test est un immense fan de la saga et grand collectionneur de figurines. Alors un Star Wars sur Nintendo Switch, il s’est clairement porté volontaire. Il y a donc une part d’affect dans la prise en main de ce jeu. La réussite du titre repose incontestablement sur un scénario de qualité, permettant de retrouver le personnage de Kyle Katarn, neuf ans après sa victoire sur Jerec. Si le temps ne semble pas avoir eu de prise sur lui, on ne pourra pas dire la même chose sur la qualité de ce titre.
En 17 ans, date de sortie de la version PC dont le portage Switch est un portage fidèle, les techniques employées pour réaliser des jeux vidéo ont considérablement évolué. Si c’est plaisant de retrouver un jeu que l’on a apprécié il y a des années, il faut le reconnaitre, le jeu a pris un méchant coup de vieux, que ce soit graphiquement mais aussi au niveau du gameplay.

Un paramètre à prendre en compte pour tous ceux gardant des souvenirs nostalgiques qu’il va falloir remiser quelque peu au placard ainsi que pour les nouveaux venus, désormais habitués à des graphismes plus léchés, qui risquent de faire la fine bouche en découvrant le titre, d’autant que son démarrage est poussif. Bref, pour apprécier Jedi Knight 2, il va falloir lui consacrer quelques heures d’essai, soit un petit handicap alors qu’actuellement la liste des jeux « généreux dès le départ » est assez importante en cette période de l’année. Heureusement, le scénario et le respect des éléments clés de l’univers Star Wars sont bien présents, ce qui permettra de faire passer ce saut dans le passé plus facilement.
Kyle Katarn est devenu un simple mercenaire de la Nouvelle République, pour se couper de la Force et ne pas être tenté par le côté obscur. Cependant, son envoi pour une mission qui ne devrait pas normalement requérir sa présence le laisse songeur. Et ses craintes se confirment lorsqu’il reçoit des informations de Mon Mothma faisant douloureusement rappel au passé.
Il va donc devoir enquêter sur cette nouvelle menace rampante et à son corps défendant, devoir renouer avec son passé de Jedi. La colonie minière d’Artus Prime est tombé sous contrôle impérial ou du moins ce qu’il reste comme vestige de l’Empire, le nom de l’amiral Galak Fyvar est évoqué et surtout le nom du jedi noir Desann et de son apprentie Tavion.

Problème, l’armement de Kyle au départ est très léger, il va donc falloir le récupérer en cours de route. Pas de quartier donc, on va donc éliminer tous les Storm Troopers sur notre route, récupérer de nouvelles armes, débloquer quelques mécanismes pour activer/éteindre des dispositifs de sécurité, le tout accompagné de sa coéquipière Jan Ors, une battante spécialiste dans le piratage des installations de l’Empire, qu’il faudra protéger du feu ennemi pour ne pas compromettre le succès de la mission.
Kyle va devoir agir vite car si Desann prend le contrôle de suffisamment de cristaux artusians, il pourra faire construire en quantité des armures capables de résister aux sabres laser des Jedi, une menace beaucoup trop importante. Luke Skywalker, ayant la tutelle de l’Académie Jedi de Yavin 4 qui recevait les cristaux des mines d’Artus, est lui aussi conscient de ce danger (et on comprend pourquoi Mon Mothma a expédié Kyle pour régler le problème). Il est donc plaisant de voir quelques apparitions de personnes clés de la franchise officielle même si les cut-scènes ne sont pas très nombreux et surtout pas très inspirés graphiquement.

Commandes avec les manettes et résolution graphique d'un autre âge : que la Force soit avec toi !

Graphiquement, c’est très mitigé. On a du mal à reconnaître que c’est le moteur de Quake 3 qui est à l’œuvre, car les textures sont vraiment légères, certes lissées, mais clairement datées. Les premières missions ne sont donc pas vraiment impressionnantes et assez ternes au niveau des couleurs (on regrettera justement que le jeu soit globalement assez sombre au niveau luminosité).

Le jeu tourne correctement sur la Switch, notamment en mode nomade, le principal intérêt de ce portage, mais en version dockée, cela pique les yeux. Nous avons donc préféré y jouer la plupart du temps en mode nomade.
Un petit coup d’œil sur les commandes, qu'il va falloir apprendre à gérer, en particulier lorsque vous allez commencer à récupérer vos pouvoirs. Pas toujours simple pour passer d'un pouvoir à un autre, en particulier en combat.

Au niveau du gameplay, console en main, nous avons une visée gyroscopique qui nous rappelle un peu les combats permis par Splatoon 2, mais en revanche elle se montre légèrement imprécise et sans lock. Un petit coup de main est nécessaire (quelques tirs en plus) pour pouvoir dégommer à distance en pleine tête vos adversaires. Dommage, on aurait pu se la jouer discrète ou de type infiltration, il faudra la plupart du temps rentrer dans le tas pour en découdre.

L’IA n’étant pas d’un très haut niveau, vous n’aurez pas trop de mal pour faire place nette en étant touché au minimum, hormis lors des rencontres face à d’autres Jedi ou face à l’amiral Galak Fyvar. On enchaîne donc une aventure solo relativement linéaire pour arriver au but de cette aventure, où vous croiserez quelques Jedi noirs et pas mal de droïdes sondes.
Jedi Outcast mérite que l’on prenne un peu de temps pour observer le paysage car les niveaux, sans être très inspirés, sont parfois labyrinthiques. Des astuces pour passer seront bien souvent à regarder en hauteur et c’est pour cela que le jeu semble totalement optimisé pour cet usage nomade où vous balayerez le décor autour de vous avec votre console pour ne rien manquer dans la structure du niveau et surtout ne pas vous faire canarder par un sniper placé en hauteur.

Le jeu n’est pas simple à jouer et propose de nombreuses heures de jeu, entre nos premiers pas sur la planète Kejim puis toute la partie sur Artus Prime, avant de passer par Bespin et Yavin. Avec le temps, votre pouvoir de poigne augmentera, vous permettant d’affronter plus facilement les clones. Mais le graal étant bien évidemment de récupérer le sabre laser, la puissante arme jedi, qui remplacera fort avantageusement les autres armes.
Attention cependant, même si le maniement de votre sabre laser reste la partie la plus grisante de Jedi Knight 2 Outcast, la partie s’avère difficile et il faudra bien plus souvent prendre la fuite et vous déplacer au maximum, pour pouvoir porter les coups gagnants sans prendre trop de risque. Un moment, vous croiserez un AT-ST, ne cherchez même pas à entrer en combat face à lui.
Chaque passage vous alloue certaines à objectifs à compléter pour passer au niveau suivant.

Le jeu s’avère donc honnête en solo et relativement plaisant, même si la représentation visuelle s’avère assez anguleuse et qu’on aurait souhaité de plus grandes retouches pour coller au moins à des canons plus récents, en particulier au niveau des cinématiques.

On passe beaucoup de temps à explorer les niveaux pour dénicher une clé qui ouvrira un accès en général placé à l’opposé de votre position, on doit résoudre quelques énigmes et lors de notre arrivée au Temple Jedi de Yavin, on commence à récupérer nos pouvoirs Jedi (pouvoir de poussée, gain en vitesse et en saut, pouvoir de poigne pour prendre son adversaire au cou à distance à la manière de Vador et exercé une petite strangulation pas déplaisante).

En l’état, cela fait un bon jeu, daté, mais digne d’intérêt. Mais la plus grande déception pour les personnages ayant connu le jeu dans le passé, c’est l’absence de la partie multijoueur local sur Nintendo Switch. Une omission de taille qui grève fortement l’intérêt que l’on peut porter à ce Jedi Outcast.

Sur PC, il était possible de s’affronter à plusieurs (Jedi ou Sith), un mode vraiment choyé par les fans en manque de bons jeux Star Wars à l’époque permettant de pratiquer ce type de combat. Mais hélas, les versions consoles, déjà à l’époque des déclinaisons GameCube ou de la Xbox, avaient fait l’impasse sur ce mode et on ne peut qu’être désolé de constater que bien des années plus tard, aucun effort pour ce nouveau portage console n’a été effectué, tant sur Switch que sur PS4.

Pas de multijoueur local et donc pas de mode arène pour affronter des amis ou bots. Il est dit qu’il faudra attendre Jedi Academy en 2020 pour bénéficier d’une telle option, c’est donc une occasion ratée de proposer enfin une conversion console de qualité complète de Jedi Outcast.
Star Wars: Jedi Knight II: Jedi Outcast - Announcement Trailer - Nintendo Switch
Star Wars Jedi Knight II : Jedi Outcast est disponible depuis le 24 septembre 2019 sur l'eShop (pas de version physique) pour 8,99 €, ce qui reste mesuré au regard de sa durée de vie. Il nécessite 1240,47 MB pour s'installer et a été développé par Aspyr Média.
14/20
Si on dit que "c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe", force est de reconnaître que ce bon Jedi Outcast, malgré ses qualités d’origine et le respect de l’univers Star Wars, a du mal à totalement convaincre aujourd’hui, même parmi les plus grands fans. Amputé de son mode multi local, son gameplay à l’ancienne nécessitant de parcourir de manière un peu artificielle l’ensemble d’un niveau pour pouvoir débloquer la sortie laissera sur le carreau de nombreux joueurs qui auront du mal à se faire à son look un peu trop polygonal et à ses cut-scenes de qualité très inégales. Bon point, le texte est en français, ainsi que les voix. Un jeu qui aurait mérité un véritable remastering pour apporter un enrobage de qualité à un contenu qui avait de la matière.
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14 /20

L'avis de Puissance Nintendo

On reste beau joueur, mais c'est notre côté Jedi qui reste magnanime. Ceux espérant retrouver un gameplay sur Switch à la Star Wars Battlefront passeront leur chemin, la mécanique est différente et plus old school. Pour les amateurs de combat multi local, il faudra patienter 2020 avec Jedi Academy. Une qualité inégale mais jedi Outcast reste l'une des meilleures réussites de l'univers Star Wars à se faire en solo, malgré l'absence d'un véritable remastering sur la console Switch.

Jouabilité
La jouabilité console n'égalera pas la vitesse d'exécution sur PC (souris + raccourci clavier) mais on peut dire qu'on ne s'en sort pas trop mal avec cette déclinaison Switch et son utilisation gyroscopique.
Durée de vie
Vous allez en passer des heures à parcourir les niveaux, à combattre (et fuir certains ennemis, notamment la redoutable Tavion). De ce côté-là, le jeu assure parfaitement son rôle. Mais on ne peut pas passer sous silence le manque ressenti par la disparition du mode multi local, où l'on pouvait se fritter à coup de sabre.
Graphismes
C'est là que cela pêche, du moins au départ car on finit par s'y faire. Par contre les cut-scenes sont toujours à la ramasse techniquement, Aspyr aurait pu faire un peu plus d'effort, au point que le jeu en lui-même parait plus beau que ces incrustations d'éléments de l'histoire. L'interface du menu n'est pas fabuleuse n'ont plus.
Son
On retrouve avec plaisir les sons et les musiques bien reconnaissables de cet univers de science-fiction. Un plus très agréable qui fait toute la différence avec d'autres titres plus générique.
Intérêt
Le jeu en lui-même n'est pas mauvais mais on le connait depuis des années, c'est donc un regard subjectif empreint du plaisir de pouvoir y jouer sur notre console avec des textures plus lissées. Mais on connaît bien mieux désormais, entre gameplay plus nerveux et environnements moins polygonaux. Pas sûr que la jeune génération se délecte d'un titre ayant eu son heure de gloire au début des années 2000 et qui accuse tout de même son âge aujourd'hui.
Ergonomie
Un petit manque de précision dans les tirs et une gestion des commandes qui nécessite un petit temps d'adaptation, surtout lors de la gestion des pouvoirs de la Force.

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