Dossier
Un festival 100% J-culture
Bien sûr, la partie musée ne représentait pas la plus grande zone de tout l'espace. Comme dans les autres salons du genre, la majorité des stands étaient dédiés à la culture japonisante. De nombreux cosplayeurs venaient donner le ton au milieu d'allées dont les présentoirs laissaient tout le loisir au chaland de flâner au rythme des sabres de style japonais, des mangas ou des vêtements prônés par la jeunesse branchée du centre de Tokyo.Il ne faut pas se leurrer, ces salons permettent aux commerçants spécialisés de venir exposer leurs produits, l'avantage principal du rassemblement en un point étant de ne plus avoir que l'embarras du choix. Quiconque souhaitant ainsi se procurer un manga bien précis ou une robe comme en portent les jeunes tokyoïtes de Shibuya, ou encore le dernier album d'un groupe de J-pop, sera comblé.
Enfin, l'endroit était une mine de goodies, au moins pour tout bon amateur de produits dérivés en tous genres de ses mangas, animes ou jeux vidéo préférés. Chaque boutique présente proposait naturellement les traditionnels portefeuilles, porte-clés, sacs ou autres peluches, mais il était bienvenu de pouvoir se procurer des produits plus « traditionnels » comme des maneki neko (petites statuettes de chats levant une patte pour accueillir argent ou bonne fortune), ou encore poupées japonaises. De quoi en trouver pour tous les goûts, donc.
A noter qu'un concert était organisé dimanche, en soutien aux victimes des ravages survenus au Japon dans la région du Tohoku. Une initiative appréciée, tant par les visiteurs qui pouvaient profiter du concert, que par solidarité avec les victimes du tsunami.
Un festival jeux vidéo
Puisque Puissance Nintendo ne renie en rien sa vocation à traiter de sujets vidéo-ludiques, nous ne pouvions pas passer à côté des bornes de jeux disponibles sur le salon. La majorité des consoles jouables étaient des PS3, permettant aux visiteurs de tester le dernier Naruto, qui remporte un vif succès.Mais Nintendo n'était pas totalement sur le banc de touche, puisque quelques bornes permettaient de jouer à Beyblade sur DS ou encore à Glee sur Wii. L'attraction principale de la firme de Kyoto, en dehors des bornes Super Mario, était d'ailleurs sans conteste la présence de bornes 3DS. Permettant de jouer à PES ou encore à Super Street Fighter IV 3D Edition, les consoles étaient malheureusement trop peu visibles, n'attirant que peu de joueurs. On aurait pourtant aimé que la dernière née de Big N soit un peu plus mise en avant, mais cela sera probablement pour une prochaine édition du salon.
Le Manga Party Festival était une sorte de mini Japan Expo, avant l’heure, et aux proportions moindres. Malgré cette envergure moins impressionnante, force est de constater que les visiteurs ont toujours la fièvre manga, faisant un bel accueil pour ce salon, qui a sans doute vocation à grandir et devenir un rendez-vous incontournable des amateurs de culture manga.
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