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Le piratage, un atout marketing ?

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Qui y gagne, qui y perd ?

Les gagnants

Bien évidemment, c'est le joueur qui économise de l'argent, tout en pouvant jouer à un nombre infini de titres. Par contre, là, il perd un peu son honnêteté, car je vous rappelle que copier des jeux ou acheter des jeux copiés volontairement est réprimandé par la loi. Ceux que l'on cite moins, mais qui en profitent tout autant, ce sont les fabricants externes d'accessoires non-officiels. Car qui dit plus de jeux, dit plus d'accessoires vendus.

Mais celui qui y gagne est le constructeur de la console. En effet, comme le soutient Germ, ils profitent d' "une publicité sans précédent (à moindre frais) et pas mal de consoles vendues". C'est surtout sur ce dernier point que les constructeurs "sucrent" le plus d'argent ! Mais lorsqu'ils sont également développeurs, et, encore plus fréquemment, éditeurs, ils ont plutôt intérêt à se protéger du hacking comme le fait Nintendo.

Les perdants

JMA, notre graphiste, a très bien résumé la situation pour les perdants : "Les éditeurs et développeurs sont les grands perdants". Voilà qui est clair, net et précis, rien à ajouter...

Le perdant peut également, comme je l'ai mentionné plus haut, être le constructeur de la machine. Prenons l'exemple de l'Amiga, exemple qu'illustrent très bien les écrits de Whirlwind : "A un certain moment, plusieurs choses peuvent arriver, une d'entre elles nous l'avons vue avec l'Amiga, le copiage devient si rapide que le profit ne peut pas être suffisant pour un développeur, cela réduit leur volonté de continuer le développement pour cette machine. Si tu y ajoutes un ralentissement du développement, [...] cela peut tuer une plate-forme". Ainsi, ce constructeur a dû se rendre à l'évidence : le piratage était devenu si propagé qu'il était devenu impossible de continuer à développer pour cette machine.

Des noms, des noms !

Nous en venons à un chapitre intéressant. Auparavant, je n'avais cité aucune marque, à part Nintendo. Maintenant, il faut citer un peu ceux qui utilisent le piratage comme arme de marketing.

Tout d'abord, parlons du cas Sony. Cette firme, avec la Playstation One, a bien utilisé le piratage pour participer au succès de la console. Comme l'affirme Germ, "Sony a tiré profit du fait que les jeux soient "piratables".". Pour sa Playstation 2, la stratégie est élaborée depuis longtemps. Si les scores de sa dernière machine ne sont pas folichons pour l'instant, c'est parce que la firme compte en vendre deux fois plus après. Je m'explique : Sony a choisi un support tel que le DVD, qui est facilement gravable. La société a également conçu un système pour que les consoles ne fassent pas tourner les titres copiés... dans un temps. Et oui ! Ils ne sont pas bêtes, ils savaient très bien que la protection serait violée un jour ou l'autre. Ainsi, la firme profitait de ce temps pour appâter les premiers développeurs, ainsi que pour développer elle-même des softs, pour après laisser les nouveaux jeux se faire joyeusement graver, quand les groupes de pirates auraient trouver le modchip.

Microsoft s'est toujours laissé piraté, mais comme le souligne justement Overlord, c'est celui qui fait le plus de profit grâce au marketing qu'engendre sa pole-position. Peut-on sous-entendre que Bill Gates et sa société en font exprès ? N'allons pas jusque-là. Disons simplement que le piratage ne les dérange pas. Vont-ils adopter la même stratégie pour la X Box ? Certainement, car ils ont déjà commencé en employant le support DVD, facilement copiable.

Finissons par Nintendo. C'est certainement la firme qui développe le plus de jeux pour ses propres machines parmi les trois. Elle a donc tout intérêt à continuer ce qu'elle entreprend actuellement : lutter contre le piratage, en utilisant des supports originaux, et en privilégiant la sûreté pour les développeurs, plutôt que le prix bas des jeux. Sega avait essayé de faire la même chose, mais malheureusement a échoué. Les créateurs de Sonic restent cependant de fervants militants contre le piratage. Et après on se demande pourquoi les vrais gamers sont fidèles à ces deux constructeurs...

Remerciements

Consoles +, Killyox, 1080 (ces deux qui n'ont rien fait mais qui ont essayé:)), JMA, ainsi que le groupe Paradox, et notamment Overlord, Whirlwind, mais surtout Germ (l'anti-rien ;o)).

La conclusion est simple, elle vient de Laurent Fisher (toujours le même). Ses paroles résument tout ce dossier en une seule phrase, une vraie prouesse : "Bref, un peu de piratage peut aider une machine, toute la difficulté est de le contenir pour qu'il ne prenne pas de trop grandes proportions".
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