Wario Land 4 , le test

Test rédigé par Schlaq

Une histoire totalement folle...

Wario décide cette fois-ci de sortir sa grosse voiture de son garage pour y mettre les coffres qu'il va voler. On le voit tout d'abord ouvrir son garage puis démarrer sa grosse voiture totalement vide et la sortir pour se diriger vers la pyramide bientôt vide, il roule dans le désert là où commence le jeu et s'affiche le menu. Alors il décide d'entreprendre une aventure suicidaire digne du tempérament de notre anti-héros, sachons que celui qui pillera une tombe sera profondément puni par la
malédiction, mais Wario ne semble pas être au courrant et tant pis pour lui car c'est vous qui devrez le sortir de ce problème tout en l'aidant à sa quête...

Le but du jeu consiste à voler le maximum de coffres contenant chacun un morceau de rubis (4 par mondes) et trouver le CD dechaque niveau pour pouvoir écouter la musique dans la 'discothèque' (sachez-le ça ne sert pas à gran chose sinon d'écouter des musiques folles (d'où le titre du paragraphe). A chaque niveau vous devrez disposez de la clef à trouver elle aussi dans
le niveau pour ouvrir la porte qui vous conduira dans le monde prochain. Chaque niveau a donc un rubis (découpé en 4) et ces niveaux sont regroupés par 4 eux aussi à la fin de ces 4 mondes il y a un boss à tuer (4 en tout) pour ouvrir la pyramide finale qui contient les derniers coffres et le dernier boss, donc il y a 17 niveaux et 5 boss.

Une fois que vous avez rempli cette mission, Wario doit s'enfuir de la pyramide car elle menace de s'écrouler (c'est la malédiction qui commence) vous voila dehors en train de voir la bâtisse s'enfoncer dans le sol. Wario est quand même remercié de ces efforts car il porte sur son dos le lourd sac de trésors que vous avez découvert avec lui lors de votre aventure trop courte...

Un jeu pas du tout efficace

Une fois les 17 niveaux accomplis et les 5 boss mis hors service le jeu ne garde pas son intérêt, les boss sont morts et vous avez tous les coffres un point c'est tout, on va pas refaire 10 fois la même aventure alors qu'on se lasse dès la fin de la première. La durée de vie est très courte car seulement quelques heures de jeux suffiront pour faire les niveaux et battre les boss, les mondes sont faits en 5 minutes chacuns (si on cherche bien tout) mais la difficulté pour battre les boss est au rendez-vous (si on achète rien à la boutique d'armes sinon c'est vraiment trop facile et 5 minutes par boss suffisent, 2 pour comprendre une première fois comment le vaincre, et une deuxième fois pour le battre définitivement.

Un point fort du jeu: dès que le boss final a été vaincu tous les autres boss doivent êtres re-tués pour re-vaincre le boss final mais les niveaux ne sont pas effacés et les coffres sont donc gardés. Autre point fort les 3 minis-jeux très marrants surtout le troisième où il s'agit de recomposer le visage de Wario suivant la photo, mais ces minis-jeux sont là pour collecter des pièces qui serviront à acheter des armes por tuer le monstre, les mini-jeux sont payants (5000 crédits) avec les pièces trouvées dans les mondes.

Comment est la réalisation ?

Alors voici le point le plus fort du jeu. Graphiquement, c'est l'un des plus beaux de la GBA qui bat haut la main Mario, en effet le jeu est muni de petits détails délirants et les décors sont magnifiques. Le style convient tout à fait au genre du jeu et on peut même se demander quel genre graphique aurait mieux convenu au jeu sinon celui là.

Le jeu est bien présenté, on arrive dans une salle avec 4 couloirs pour les groupements des niveaux et un auditorium pour les CD, une foi arrivé dans un bloc de mondes nous sommes dans un couloir avec 6 portes (4 pour les niveaux, une pour les minis jeux et une pour le boss), dans celle du boss encore un couloir avec 2 portes (l'une pour la boutique des différentes armes,
l'autre qui mène directement à la salle du boss.

Le son est bon aussi, puisque Wario dispose d'une voix, la même que dans son futur jeu: Wario Ware. Et la musique est douce, car son rythme est très lent, la musique est même endormante dans un monde (celui de la plage). Les bruitages sont plutôt délirants et correspondent aux gestes de Wario.