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PSO III : Card Revolution Disponible sur NGC depuis le 18/06/2004
Test de PSO III : Card Revolution (NGC)

PSO 3 Card Rev: c'est à qui de couper ?

Test
Bien que moins célèbre que Final Fantasy, Phantasy Star est une saga qui gagne à être connue. Chaque épisode apporte son lot d’originalité, sa touche personnelle qui lui donne tout son charme. Phantasy Star Online Episode III C.A.R.D. Revolution (puisque c’est son nom : ne soyons pas avares de mots) ne déroge pas à cette règle. Pour être honnête, vous ne retrouverez qu’une chose de l’ancien opus : l’univers. Après, c’est une question de goût.

La nouveauté ? Les cartes !

Phantasy Star Online Episode 1&2 vous plongeait dans l’espace, précisément autour de la planète Ragol. Un vaisseau de colonisation approche alors doucement, un vaisseau qui cherche une terre d’accueil pour un peuple qui fuit un monde ravagé par la guerre. Alors que ce vaisseau, le Pionner 2, cherche à contacter les premiers colons qui sont partis il y a déjà 7 ans pour préparer la planète à cette nouvelle population, une immense explosion rase la base et ses habitants. Le gouvernement du Pionner 2 ne voit qu’une solution : cacher la vérité aux habitants du Pionner 2 et envoyer des hommes enquêter.

21 années ont passé… Et malgré le peu de lumière faite sur cette affaire, les habitants n’ont jamais su ou presque ce qui s’était passé. Et depuis 21 ans, la population du Pionner 2 attend toujours de pouvoir poser le pied sur Ragol, cette planète qu’ils ne font que voir à travers les médias et les hublots de leur vaisseau. Et les habitants du Pionner 2 continuent leur vie d’attente sans même se douter des immenses luttes de pouvoir qui se trament à l’intérieur de leur gouvernement : le Principal Government. Et pendant ce temps là, le Pionner 2 continue sa lente et silencieuse orbite autour de Ragol…

La science aussi continue d’évoluer. La fabuleuse énergie découverte sur Ragol, le «Photon», permet l’élaboration de nouvelles inventions formidables. La Morgue, un laboratoire high-tech responsable exclusif d’une nouvelle technologie, achève son invention la plus puissante : les C.A.R.D. Ces cartes contiennent l’essence même de toute chose. Grâce à cette fantastique technologie, on pourrait stocker des centaines de tonnes de déchets sur un simple carte. Actuellement, cette technologie reste expérimentale et ne sert que pour les armes. Car à ses débuts, la Morgue fut victime du vol de divers prototypes nécessaires pour la fabrication des cartes. L’affaire se tassa rapidement mais peu après, les Arkz, une faction dissidente au Principal Government et à ses luttes de pouvoir, se manifesta en causant plusieurs graves attentats sur les installations de colonisation de Ragol. Et selon les rapports, ils utiliseraient cette nouvelle technologie, les C.A.R.D.

Voilà en quelques mots le synopsis de Phantasy Star Online Episode III C.A.R.D Revolution (que nous appellerons PSO III par la suite). La Sonic Team, responsable du jeu, a tiré la leçon du précédent opus : plus de scénario. Il est maintenant possible de choisir de vivre 2 histoires différentes : celle des Hunters, qui travaillent pour la Morgue et le Principal Government ou celle des Arkz, qui luttent contre le mensonge et pour la vérité. A vous de choisir pour qui vous lutterez, pour qui vous vous battrez et surtout : pourquoi.


Le passage d’une tornade

Si l’on doit forcément admettre une chose pour PSO III, c’est qu’il a révolutionnairement changé. Fini le fameux rituel « avance-tape-ramasse ». En effet, de l’opus précédent, PSO III n’a gardé que l’univers. Maintenant, place à la stratégie, la vraie et à la réflexion. Les amateurs de Rocky peuvent aller ranger leurs gants de boxe, ils ne sont plus les bienvenus. Tout tourne autour des cartes : le scénario, les combats, l’optimisation, tout.

On commence comme à l’accoutumée : créer son personnage. Les options sont exactement les mêmes que pour PSO I&II ainsi que les différents choix possibles. Ensuite on nous propose, et comme à chaque fois que l’on jouera, quel scénario va être joué. Hunters ou Arks ? Chacun possède sa stratégie particulière. Ensuite, on apparaît dans la Morgue ou la R-Base selon le scénario. Petit speach habituel du maître des lieux puis on nous invite à discuter avec la charmante secrétaire qui nous invite elle aussi à rencontrer nos nouveaux équipiers. On part à leur rencontre et là, on est un peu déboussolé. Chacun d’entre eux exprime son envie plus ou moins volontaire d’être «envoyé» sur Ragol et nous adresse la parole avec le titre de «Commandant».

Et on comprend : votre avatar, celui que vous avez choisi avec parcimonie, n’a qu’une fonction représentative. Il n’ira jamais se battre. C’est vous qui choisissez les équipiers à envoyer et qui se battent pour vous. Vous êtes le Commandant et vous contrôlez tout depuis le vaisseau. Pour certains, c’est une atroce déception. Mais en fin stratège, ça n’a aucune importance au contraire. Chaque équipier possède ses caractéristiques propres et en fonction de son camp. Mais pour les envoyer au combat, il leur faut des cartes…

It’s a good day to die…

Il est temps pour vous de constituer votre deck. Bien loin du genre Yu-Gi-Oh, les cartes de PSO ont l’avantage d’être utilisables par tous. Les débutants arriveront à boucler les combats sans trop de difficulté mais avec un rang plutôt minable. D’un autre bord les habitués arriveront à associer les combos pour sortir un coup ravageur qui ne laissera qu’un adversaire pleurnichant.

Vous commencerez avec un deck de base pour pouvoir vous lancer dans votre premier combat. C’est là leur unique intérêt : ce deck étant bien trop faible pour être utilisé par la suite. Mais à l’issue de chaque combat, vous remportez des cartes. Leur nombre et leur puissance sont aléatoires. En effet, le jeu juge votre manière de combattre selon certains critères (nombre de points de vie perdus, nombre de dommages effectués, nombre de cartes utilisées, etc…). En fonction de vos performances face à ces critères, le jeu vous accorde un rang allant de E+ à S. Plus votre rang approche du S, plus vous obtenez de cartes dont des nouvelles afin de constituer votre deck au fur et à mesure.

L’obtention de nouvelles cartes n’est pas chose facile. Que vous jouiez Online ou non, que vous vous battiez en mode Histoire ou Bataille Libre, les cartes ne seront pas les mêmes. Ainsi, certaines ne peuvent être acquises qu’en Online par les achats de cartes (on peut acheter des cartes uniquement en mode Online) ou les combats. D’autres auront plus de chances d’être obtenues en mode Histoire qu’en Bataille Libre. En résumé, obtenir l’intégralité des cartes du jeu représente un défi quasi insurmontable.

Les cartes représentent la sève de ce monde. Le scénario, les combats, les personnages… Raison de plus pour la Sonic Team de peaufiner son jeu à l’extrême. Et comme Phantasy Star Online résonne avec combat, celui-ci se doit de tenir la route. Les possibilités stratégiques sont extrêmement nombreuses. Avec un peu de pratique, n’importe quel joueur sera capable de se créer un deck monstrueux, de réaliser des combos à vous arracher la rétine à coups de pied de biche et à laminer un adversaire en quelques instants, sans même se faire toucher.

L’avantage certain de ce nouveau système est qu’il propose des combats riches et intenses. Néanmoins certains aspects de celui-ci sont critiquables et peuvent rapidement être pris en défaut. Le plus remarquable est sans doute la complexité de ce système de combat : il vous faudra plusieurs heures de jeu avant d’en comprendre la majeure partie. Loin d’être insurmontable, sachez qu’il vous faudra tout de même quelques 5 heures de jeu avant de commencer à profiter réellement des combats pour les moins doués d’entre vous…

Autre aspect décevant, le côté aléatoire des combats. Les cartes arrivant (sauf rares exceptions) aléatoirement, il est impossible de prédire quelles sont les cartes avec lesquelles vous commencerez. D’autre part, l’utilisation des cartes nécessite des points attribués à l’aide d’un dé lancé au début de chaque tour. A cause du hasard de cet engrenage, on se retrouve parfois les bras ballants, avec 5 cartes de protection en main dont on ne peut se servir car on a pas assez de points… Ce qui reste passablement énervant quand on se surnomme « le dieu du deck mortel »…


On est mieux entre amis.

Si la GameCube possède plusieurs ports manette, ça n’est pas pour faire chouette et vendeur. C’est plutôt pour que vous puissiez vous amuser avec vos petits camarades… Or, comble du hasard, PSO III vous propose de jouer à plusieurs ! Stupéfiant mais ce qui suit l’est plus encore : jusqu'à 4 ! Et pas forcément en Online en plus ! Et sans écran splitté ! C’est la fête !!!

En mode offline c’est pas très compliqué : Mode Bataille Libre (c’est à dire faire des combats sur les maps que l’on souhaite) on choisit le nombre de joueur, on choisit la map, le deck et quelques règles : Hop hop hop et ça commence. Bon c’est vrai c’est un peu plus compliqué… En fait, il vous faut un personnage par joueur. Et pis il faut que ces personnages aient déjà des decks de prêt sauf si vous souhaitez leur en préparer un ou leur échanger des cartes. Et pis les règles influencent beaucoup les combats : entre le choix du nombre de points de vie, de résultat du dé, de battage du deck ou encore des conditions de victoire, il faudrait pas vous planter… Et pis, il faut 4 manettes. Et surtout il vous faut des amis…

A partir du moment où tous ces paramètres se retrouvent réunis, le multijoueur devient assez prenant. Le jeu ne perd pas en graphismes puisque l’écran n’est plus splitté. Les combats deviennent plus intéressants bien que l’IA soit déjà assez bonne. On se fait plaisir en élaborant des stratégies sous les yeux de son adversaire qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Le jeu gagne ainsi en réalité.

Le mode online n’a pu être que brièvement testé et uniquement sur les serveurs japonais. Le nombre de joueurs est très correct pour un jeu comme PSO III qui est exclusif à la GC. Les Japonais pouvant jouer depuis plus longtemps, leur niveau est bien plus élevé. La Sonic Team organise régulièrement des tournois et l’ambiance est très bonne sur les serveurs. La Sonic Team n’oublie pas ses joueurs en leur proposant sondages et autres. Ainsi, sachez que les cartes de la version PAL et US ont été modifiées suite à un sondage des joueurs japonais : nous possédons donc la meilleure version de PSO III.

Vous l’aurez sans doute compris, les jeux conçus pour des joueurs et non pour des consommateurs se font rares. PSO III est un de ces rares élus. Néanmoins cela se ressent et pas forcément en bien. Techniquement, PSO III se défend sans être une tuerie graphique. Les effets les plus impressionnants sont sans doute ceux de la lumière et de l’eau. L’exemple le plus saisissant est sans doute l’un des terrains de combats en haut d’une éolienne au soleil couchant. Mais la modélisation des personnages reste parfois un peu carrée sans que cela saute aux yeux pour autant. Celle des niveaux est très correcte et l’on peut bouger la caméra à volonté, bien que l’on ait de temps en temps quelques soucis à la mettre comme on le souhaiterait.

Côté ambiance sonore, l’OST (Original SoundTrack ou BO) est une petite merveille. Bien que dans un ton très futuriste, celle-ci rivalise avec les plus grandes compositions de Koji Kondo (Nintendo) ou encore Uematsu et Tamioka (SquareEnix). Des thèmes qui vous parlent et qui racontent une histoire et des émotions. De grandes envolées comme des rythmes palpitants pour des combats, cet OST intitulé sobrement «Let The Winds Blow – Phantasy Star Online Episode III C.A.R.D. Revolution» reste une œuvre de grande qualité, une perle incomparable pour un jeu de ce genre. Yu-Gi-Oh et compagnie peuvent s’incliner…

Non, si on devait soulever un défaut (hormis la légèreté du scénario) on parlerait évidemment de la difficulté. Au départ, les combats paraissent insurmontables surtout que le «tutorial» est aussi clair qu’un livre de physique quantique. On avance donc à l’aveugle au départ, sans trop savoir ce que l’on a fait ni comment. Bien que l’on maîtrisera rapidement le système, on se retrouvera parfois face à quelques combats difficiles qui nous demanderont soit l’utilisation d’un personnage précis, soit de refaire son deck. Mais certains d’entre vous, après une progression sans trop de remous se retrouveront sans doute abattu par certains boss. Ceux-ci nécessitent encore plus de stratégie pour un jeu qui en demande déjà une bonne dose…
17/20
En définitive, PSO III est un bon jeu. Excellent pour les amateurs de réflexion, de stratégie ou tout simplement pour ceux qui pensent qu’un jeu doit être fait pour des joueurs et non pour des consommateurs. Il en reste tout de même un jeu moyen pour les non-amateurs du genre ou tout simplement ceux qui préfèrent jouer sans trop réfléchir. Toujours est-il que Sega et en particulier la Sonic Team ont su perfectionner leur progéniture et en faire une œuvre aboutie, complète mais un tant soit peu compliquée.
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17 /20

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3.3/5

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un tres bon rpg qui respecte entierement l'univers pso!Une longue durée de vie (+de 30 heures en histoire) et le online qui lui procure une durée de vien tres longue.dommage pour les animation qui sont peu variés mais pour ce jeu s'adresse au fan d
Assez décevant dans l'ensemble. Son système de combat avec les cartes est peu convainquant, les musiques sont horribles et les décors mal conçus. Bref, à part la collection des cartes, le jeu manque sérieusement de bonnes idées et deviens médiocre.

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